Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Les entreprises doivent se préparer au pire des scénarios sur le Brexit, même si les négociations avec la Grande-Bretagne sur les conditions de sa sortie de l’Union européenne se poursuivent, a déclaré aujourd’hui le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz. «Il n’y a aucune garantie qu’un accord global, intégrant la question de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord sera trouvé», a-t-il souligné lors d’une conférence de Goldman Sachs à Francfort.
Theresa May a proposé hier que son plan de «backstop» visant à éviter le rétablissement d’une frontière «dure» entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande soit limité dans le temps. Elle espère qu’un accord définitif se mettra en place d’ici la fin décembre 2021, un an après la fin de la «période de transition».Theresa May a proposé que l’ensemble du Royaume-Uni reste au sein de l’union douanière avec l’UE après la période de transition post-Brexit, censée s’achever en décembre 2020, si le traité fixant les conditions du retrait britannique tardait à entrer en application. On ignore encore comment l’UE, qui avait suggéré que ce maintien dans l’union douanière ne concerne que la province britannique d’Irlande du Nord, réagira à cette proposition. Michel Barnier rencontrera la presse demain à Bruxelles après une nouvelle session de discussions avec la délégation britannique.
Theresa May a proposé jeudi que son plan de «backstop» visant à éviter le rétablissement d’une frontière «dure» entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande soit limité dans le temps. Elle espère qu’un accord définitif se mettra en place d’ici la fin décembre 2021, un an après la fin de la «période de transition». Après 24 heures de tractations pour persuader son ministre du Brexit David Davis de ne pas démissionner, May a proposé que l’ensemble du Royaume-Uni reste au sein de l’union douanière avec l’UE après la période de transition post-Brexit, censée s’achever en décembre 2020, si le traité fixant les conditions du retrait britannique tardait à entrer en application.
Le calme est revenu sur les marchés après la formation d’un gouvernement en Italie. L’instabilité politique gagne l’Espagne dans une moindre proportion.
La Commission européenne a adopté hier une législation qui doit permettre de contrecarrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines sur les entreprises européennes voulant investir en Iran. Cette réglementation européenne, appelée «loi de blocage», avait été créée en 1996 pour contourner l’embargo sur Cuba sans être jamais vraiment utilisée. Elle avait besoin d'être approfondie et amendée pour s’appliquer au cas iranien. Cette loi est plus utile aux PME peu exposées aux Etats-Unis qu’aux grands groupes, pour qui la solution passe plutôt par la négociation de dérogations ou d’exemptions avec les Etats-Unis. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont d’ailleurs demandé hier aux Etats-Unis à ce que leurs entreprises présentes en Iran soient exemptées des sanctions.
La Commission européenne a adopté mercredi une législation qui doit permettre de contrecarrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines sur les entreprises européennes voulant investir en Iran. Cette réglementation européenne, appelée «loi de blocage», avait été créée en 1996 pour contourner l’embargo sur Cuba sans être jamais vraiment utilisée. Elle avait besoin d'être approfondie et amendée pour s’appliquer au cas iranien.
Le Sénat a adopté hier en première lecture la réforme ferroviaire à l’origine de la grève à la SNCF, après l’avoir modifiée pour donner des gages aux syndicats. Le texte, qui fera l’objet lundi prochain d’une commission mixte paritaire (CMP) chargée de trouver un texte commun entre députés et sénateurs, a été voté par 240 voix pour et 85 contre. «Tout est maintenant posé: un projet de loi bientôt définitivement adopté, des engagements financiers sans précédent pris par le gouvernement, et un cap tracé pour les négociations de branche et d’entreprise», a déclaré la ministre des Transports Élisabeth Borne.
Nadia Calvino, actuelle directrice du budget à la Commission européenne, prendra le portefeuille de l’Economie dans le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez en Espagne, qui sera officiellement présenté aujourd’hui, rapportaient hier les médias espagnols. Une autre femme, Maria Jesus Montero, membre du gouvernement régional andalou, prendra le ministère du Budget, avec notamment pour mission de fixer le montant des dépenses publiques pour 2019.
Le constructeur automobile PSA a annoncé hier qu’il avait commencé à suspendre les activités de ses joint-ventures en Iran afin de se conformer d’ici début août aux sanctions américaines annoncées le mois dernier. L’industriel français a précisé qu’il était en contact avec les autorités américaines pour «envisager» une dérogation au sujet de ses activités en Iran, une démarche bénéficiant du «support» du gouvernement français. Après la signature de l’accord sur le nucléaire iranien en juillet 2015 et la levée des sanctions internationales contre l’Iran en janvier 2016, PSA avait signé des accords de joint-venture avec les constructeurs Iran Khodro et Saipa.
Le gouvernement britannique compte bien faire rejeter par la Chambre des communes, où le projet de loi sur le Brexit reviendra en débat le 12 juin, certains amendements votés par la Chambre des Lords, a déclaré hier le porte-parole de la Première ministre Theresa May. La Chambre des Lords, majoritairement pro-européenne, a infligé ces dernières semaines plusieurs camouflets au gouvernement. Le 25 avril, elle a notamment refusé à une nette majorité d’octroyer au gouvernement des pouvoirs élargis pour amender les lois après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne fin mars 2019.
Un nouveau gouvernement régional dirigé par l’indépendantiste Quim Torra a prêté serment samedi en Catalogne, ce qui met fin à l’administration directe qu’exerçait Madrid sur la région sécessionniste depuis l’automne dernier. L’exécutif catalan a pris ses fonctions le jour même de l’investiture d’un nouveau président du gouvernement en Espagne, le socialiste Pedro Sanchez, après la motion de censure adoptée contre Mariano Rajoy, au pouvoir depuis six ans. L’exécutif catalan avait été limogé l’an dernier par Mariano Rajoy après le référendum d’autodétermination du 1er octobre, jugé illégal par la justice espagnole.
Le gouvernement britannique présentera un «bon ensemble» de propositions sur le Brexit d’ici au sommet européen des 28 et 29 juin, a promis hier le ministre de l’Intérieur Sajid Javid, faisant état de progrès dans les discussions internes au cabinet de Theresa May. Il a ajouté que ces propositions étaient conformes aux précédentes déclarations de Theresa May sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE, prévue le 29 mars prochain. Sajid Javid a également promis la publication d’un «livre blanc» gouvernemental sur le Brexit avant le sommet. Alors que la question de la frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande reste l’une des plus délicates à régler, Dublin a réclamé samedi des propositions écrites du gouvernement britannique dans les deux semaines, sous peine d’un été de négociation «incertain».
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a félicité vendredi le nouveau président du Conseil italien Giuseppe Conte pour son investiture et lui a assuré que la Commission serait au côté de l’Italie « sur le chemin des réformes ». « La Commission européenne sera au côté de l’Italie sur le chemin des réformes et restera attentive aux attentes et aux propositions de l’Italie pour l’avenir de l’EU », a écrit la porte-parole de Juncker sur Twitter.
Le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy, dont le parti est touché par un scandale de corruption, vient d’être renversé par le Parlement, après plus de six ans au pouvoir en Espagne, et remplacé par le socialiste Pedro Sanchez. La motion de censure contre le dirigeant conservateur a été adoptée comme prévu dans la matinée à une majorité de 180 députés sur 350. «Aujourd’hui, nous écrivons une nouvelle page de l’histoire de la démocratie dans notre pays», a déclaré Pedro Sanchez, ancien professeur d'économie. Celui-ci a dû former autour des 84 députés socialistes une majorité hétéroclite allant de Podemos aux indépendantistes catalans et aux nationalistes basques du PNV.
Pour le deuxième jour d’affilée, les rendements des emprunts d’Etat italiens se détendaient nettement, effaçant une partie des pertes enregistrées en début de semaine. Les taux 2 ans se détendaient de 95 points de base, à 1,03%, et le 10 ans de 36 pb, à 2,69%. Le spread à 10 ans avec l’Allemagne s’est resserré de 30 pb, à 230 pb.
L’abandon de la coalition anti-système M5S-Ligue ouvre la voie à de nouvelles élections. Le spectre anti-euro resurgit. Les actifs périphériques sont dans la tourmente.
Après plusieurs jours d’hésitation, le président italien, Sergio Mattarella, a chargé hier soir Giuseppe Conte, un juriste proposé par les antisystème et l’extrême droite, de former le prochain gouvernement. Giuseppe Conte, qui devra encore obtenir l’approbation du Parlement, a promis qu’il formerait un gouvernement de «changement» et s’est dit tout à fait conscient de la nécessité pour l’Italie de respecter ses engagements européens et internationaux.
Le président brésilien, Michel Temer, a annoncé hier qu’il avait renoncé à briguer sa réélection lors de la présidentielle des 7 et 28 octobre prochain et qu ’il soutiendrait son ancien ministre des Finances, Henrique Meirelles. L ’annonce officielle de son retrait a été faite lors d ’une réunion de sa formation conservatrice, le MDB (Mouvement démocratique brésilien). Sa cote de popularité se maintient à 4% des intentions de vote dans la dernière enquête d ’opinion de MDA, ce qui laissait penser qu ’il allait renoncer à être candidat.
Le gouvernement espagnol a reconnu hier les pouvoirs du président nouvellement élu de Catalogne Quim Torra mais refusé de valider la composition de l’exécutif régional, prolongeant de fait la tutelle de Madrid sur la région. Quim Torra, élu voici une semaine à la présidence de la Généralité, a annoncé samedi la composition de son cabinet au sein duquel figurent quatre hommes en détention provisoire ou en exil à Bruxelles. Le gouvernement de Mariano Rajoy, qui a placé la Catalogne sous tutelle après la proclamation d’indépendance du 27 octobre dernier, s’est indigné de la présence des personnalités en question, parlant d’une provocation. En vertu de la législation d’urgence définissant les termes de la mise sous tutelle de la Catalogne, l’administration directe de la région ne sera levée qu’une fois formé et validé l’exécutif local.