Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le cliché a été pris le 18 juin, lors de la conférence de presse qu’Angela Merkel a tenue à Berlin au siège de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Le feu rouge est repassé à l’orange pour la chancelière allemande, qui a frôlé de peu la sortie de route avec ses alliés de l’Union chrétienne-sociale (CSU) bavaroise. Pour éviter une crise entre les deux composantes du bloc conservateur et la mort de la grande coalition au Bundestag, Angela Merkel a dû se résoudre à durcir la politique migratoire du pays, comme l’exigeait la CSU. Un affaiblissement de mauvais augure pour le sommet européen des 28 et 29 juin, où la France espère toujours parvenir à des annonces fortes en matière de réforme de la zone euro.
Les députés britanniques ont voté hier contre l’amendement visant à donner au Parlement un droit de veto sur le résultat des négociations à venir entre le Royaume-Uni et Bruxelles.
Le nouveau gouvernement espagnol s’est dit prêt hier à autoriser le rapprochement des séparatistes catalans placés en détention après la proclamation d’indépendance de la région. Neuf responsables séparatistes ont été placés en détention préventive à Madrid et ont demandé à plusieurs reprises leur transfert dans des prisons catalanes. Bien qu’il soit plus ouvert au dialogue que son prédécesseur, Mariano Rajoy, le nouveau premier Ministre Pedro Sanchez reste hostile à la sécession de la Catalogne.
Les sénateurs français ont adopté hier, à une large majorité de 245 voix contre 82, la réforme de la SNCF appelée à entrer en vigueur le 1er janvier 2020 et contre laquelle continuent de batailler les syndicats de cheminots. Le vote à la chambre haute marque la fin du processus législatif du projet de loi «pour un nouveau pacte ferroviaire», après l’adoption mercredi après-midi par les députés du texte par 452 voix pour et 80 contre. La réunion tripartite - Etat, patronat et syndicats - prévue aujourd’hui doit lancer les négociations sur la future convention collective de la branche.
Le gouvernement de Londres va poursuivre le processus législatif sur le Brexit malgré l’opposition du gouvernement et du parlement écossais qui jugent leurs droits bafoués, a déclaré hier le secrétaire d’Etat pour l’Ecosse, David Mundell. Aux termes du mécanisme constitutionnel de la «convention de Sewel», le parlement britannique est tenu d’obtenir le consentement du parlement d’Edimbourg lorsqu’il vote des lois sur des questions politiques dévolues au gouvernement régional écossais. David Mundell a cependant affirmé que la convention de Sewel ne s’appliquait pas dans le cas particulier du Brexit.
Le nouveau gouvernement espagnol s’est dit prêt aujourd’hui à autoriser le rapprochement des séparatistes catalans placés en détention après la proclamation d’indépendance de la région. Neuf responsables séparatistes ont été placés en détention préventive à Madrid et ont demandé à plusieurs reprises leur transfert dans des prisons catalanes.
Les sénateurs français ont adopté ce jeudi, à une large majorité de 245 voix contre 82, la réforme de la SNCF appelée à entrer en vigueur le 1er janvier 2020 et contre laquelle continuent de batailler les syndicats de cheminots. Le vote à la chambre haute marque la fin du processus législatif du projet de loi «pour un nouveau pacte ferroviaire», après l’adoption mercredi après-midi par les députés du texte par 452 voix pour et 80 contre.
Après le fiasco d’un G7 qu’il a volontairement torpillé, le président américain s’est offert un sommet historique à Singapour avec le dictateur nord-coréen Kim Jung-un. Celui-là même à qui Donald Trump assurait en janvier qu’il possédait un bouton nucléaire « bien plus gros et plus puissant, et qui marche ! » Revenus à de meilleurs sentiments, les ennemis d’hier s’engagent à œuvrer pour rétablir une paix durable dans la péninsule coréenne – une promesse à prendre avec les précautions d’usage lorsqu’on connaît la propension des deux leaders à n’en faire qu’à leur tête. Les prix des contrats de protection (CDS) contre un défaut de la Corée du Sud, mesure du risque souverain, n’ont d’ailleurs pas bougé.
Les autorités polonaises n’ont pas dissipé les inquiétudes de la Commission européenne concernant l’indépendance de la justice, a déploré hier le Premier vice-président de l’exécutif européen. Les amendements proposés par le parti nationaliste et conservateur Droit et Justice (PiS) au pouvoir ne permettent pas de garantir la séparation des pouvoirs, a estimé Hans Timmermans, qui a annoncé son intention de se rendre à Varsovie la semaine prochaine.
Le président de l’ex-république yougoslave de Macédoine, Gjordje Ivanov, a rejeté hier l’accord «inacceptable» conclu la veille par son Premier ministre Zoran Zaev avec la Grèce sur le nom officiel de son pays. Il a affirmé qu’il ne signerait pas cet accord qui «viole la Constitution». Laisser miroiter à Skopje une future adhésion à l’Union européenne et à l’Otan ne peut en aucune manière justifier un «mauvais accord», a souligné Gjordje Ivanov. Selon l’accord annoncé mardi, son pays devait s’appeler «République de Macédoine du Nord». En Grèce, le parti d’opposition Nouvelle Démocratie déposera une motion de censure contre le gouvernement d’Alexis Tsipras pour dénoncer cet accord.
Les autorités polonaises n’ont pas dissipé les inquiétudes de la Commission européenne concernant l’indépendance de la justice, a déploré aujourd’hui le Premier vice-président de la Commission européenne. Les amendements proposés par le parti nationaliste et conservateur Droit et Justice (PiS) au pouvoir ne permettent pas de garantir la séparation des pouvoirs, a estimé Hans Timmermans, qui a annoncé son intention de se rendre à Varsovie la semaine prochaine.
Athènes et Skopje ont trouvé un accord pour résoudre leur contentieux portant sur le nom officiel de la Macédoine, ancienne république yougoslave homonyme d’une région grecque, a annoncé hier le Premier ministre grec, Alexis Tsipras. Athènes a fait savoir que la Grèce était prête à accepter que la Macédoine conserve cette appellation à condition qu’elle y accole une précision géographique ou chronologique. L’ancienne république pourrait ainsi s’appeler «Macédoine du Nord» ou «Nouvelle Macédoine». L’actuelle Macédoine espère que la question pourra être résolue à temps pour le Conseil européen du mois de juin et pour le sommet de l’Otan prévu en juillet.
La Chambre des communes a voté hier contre un amendement au projet de loi sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne qui ne prévoyait plus de fixer de date pour le Brexit. Dans le texte initial voté en janvier par les députés, la sortie du Royaume-Uni avait été fixée au 29 mars 2019 à 23h00 GMT. Cette date avait été retirée par la Chambre des Lords, la chambre haute du Parlement, majoritairement pro-européenne. Elle vient d’être rétablie par une majorité de 326 députés contre 301. Les Communes doivent se prononcer au total d’ici à ce soir sur une quinzaine d’amendements votés par la Chambre des Lords, pour la plupart rejetés par le gouvernement de Theresa May. Cette loi sur le Brexit annule la loi de 1972 par laquelle la Grande-Bretagne est devenue membre de ce qui s’appelait alors la Communauté économique européenne et organise la transposition de la législation européenne dans le droit britannique.
Le conseiller économique de Donald Trump, Larry Kudlow, a été victime d’un infarctus mais les médecins estiment que son état de santé n’est pas préoccupant et qu’il devrait se rétablir rapidement, a déclaré mardi la porte-parole de la Maison blanche.
Le projet de loi sur le Brexit va revenir aujourd’hui et demain devant la Chambre des communes lors d’une série de votes qui mettront à l'épreuve la capacité de Theresa May à maintenir l’unité de son parti conservateur. Le texte, approuvé par la chambre basse du Parlement en janvier dernier, a été modifié entre-temps par quinze amendements à la Chambre des Lords, majoritairement pro-européenne. Le gouvernement de Theresa May espère que la plupart de ces amendements seront rejetés par les députés. L’un prévoit de donner davantage de pouvoir à la Chambre des communes pour fixer la «direction» du gouvernement au cas où le Parlement rejetterait l’accord définitif sur la sortie de l’UE. Les Lords ont également refusé d’octroyer à l’exécutif des pouvoirs élargis pour amender les lois après le Brexit. Theresa May a réaffirmé hier que ce projet de loi était purement technique et visait seulement à «assurer une transition en douceur et ordonnée».
Le Qatar a annoncé hier qu’il assignait les Émirats arabes unis devant la Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies pour «violations» des droits de l’Homme. Les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, Bahreïn et l'Égypte ont imposé un boycott au Qatar en juin 2017. Ils ont rompu leurs relations diplomatiques et leurs liaisons en matière de transport avec Doha qu’ils accusent de soutenir le terrorisme. Le Qatar nie ces accusations et estime que ce boycott vise à le priver de sa souveraineté. Il réclame un dédommagement financier aux Émirats arabes unis, sans en préciser le montant.
Emmanuel Macron recevra le nouveau président du Conseil italien Giuseppe Conte vendredi midi à l’Elysée en vue du Conseil européen des 28 et 29 juin, a annoncé lundi l’Elysée. Après leur premier entretien en marge du sommet du G7 le 8 juin, «cette nouvelle rencontre permettra de préparer plus en détail le Conseil européen de juin, notamment sur les migrations et l’approfondissement de la zone euro», précise la présidence française. Les deux hommes évoqueront également les sujets internationaux et la relation bilatérale.
Les entreprises doivent se préparer au pire des scénarios sur le Brexit, même si les négociations avec la Grande-Bretagne sur les conditions de sa sortie de l’Union européenne se poursuivent, a déclaré vendredi le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz. «Il n’y a aucune garantie qu’un accord global, intégrant la question de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord sera trouvé», a-t-il souligné lors d’une conférence de Goldman Sachs à Francfort.
Allemagne, Belgique, Afrique du Sud, République dominicaine et Indonésie ont été élues vendredi pour deux ans au Conseil de sécurité de l’ONU, où elles siégeront à compter du 1er janvier 2019. Les 193 Etats membres de l’Assemblée générale ont préféré l’Indonésie aux Maldives pour le seul siège contesté. Les dix sièges non permanents du Conseil de sécurité sont renouvelés par moitié tous les deux ans. Les cinq qui ont été attribués vendredi étaient occupés par les Pays-Bas, la Suède, l'Éthiopie, la Bolivie et le Kazakhstan.
La ministre de l’Administration régionale du nouveau gouvernement espagnol, Meritxell Batet, a estimé samedi qu’il était urgent de réformer la Constitution du pays sur fond de crise entre le pouvoir central et la Catalogne, ajoutant qu’elle souhaitait créer à cette fin une commission parlementaire. Lors du premier conseil des ministres de la nouvelle équipe, le gouvernement de Pedro Sanchez a décidé vendredi de lever le contrôle financier imposé à l’exécutif catalan par l’ex-Premier ministre Mariano Rajoy. Pedro Sanchez devrait rencontrer le président de l’exécutif catalan, Quim Torra, avant l'été.