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Theresa May a nommé hier Jeremy Hunt au poste de ministre britannique des Affaires étrangères, après la démission de Boris Johnson. Jeremy Hunt était jusqu’à présent ministre de la Santé, et contrairement à Boris Johnson qui avait mené la campagne pour le Brexit, il avait fait campagne en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Il a depuis indiqué que sa position avait évolué du fait de «l’arrogance» de l’UE pendant les négociations, et a récemment critiqué les mises en garde des entreprises.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a démissionné lundi, au lendemain du départ du ministre chargé du Brexit David Davis, sur fond de désaccord sur la future relation du Royaume-Uni avec l’UE après le Brexit, a annoncé lundi Downing Street. «Cet après-midi, la Première ministre a accepté la démission de Boris Johnson», ont indiqué les services de la Première ministre Theresa May dans un communiqué.
La livre sterling progressait légèrement lundi matin face au dollar et à l’euro, résistant ainsi à la nouvelle de la démission de David Davis. Le ministre britannique chargé du Brexit a quitté le gouvernement dimanche soir en expliquant qu’il ne voulait pas être «un conscrit réticent» au plan de sortie de l’Union européenne voulu par la Première ministre Theresa May. Pour le remplacer, celle-ci a nommé Dominic Raab, 44 ans, jusqu’ici ministre du Logement.
Les sociaux-démocrates allemands (SPD) et les deux partis conservateurs, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et l’Union chrétienne-sociale (CSU), ont trouvé un accord hier soir sur l’immigration, et devraient présenter une loi d’ici à la fin de l’année. Les trois partis de la grande coalition au pouvoir ont accepté d’accélérer les procédures de renvoi des migrants ayant déjà demandé l’asile dans un autre pays de l’Union européenne, selon les lois en vigueur dans l’UE, et de les reconduire à la frontière seulement s’il y a des accords bilatéraux avec le pays où ils se sont enregistrés.
Andres Manuel Lopez Obrador salue la foule massée sur le Zocalo, la place centrale de Mexico City (photo). A 64 ans, le candidat de la gauche a remporté l’élection présidentielle le 1er juillet et chasse le Parti révolutionnaire institutionnel au pouvoir depuis des décennies. Vu de France, « Amlo» a pu être présenté comme le Jean-Luc Mélenchon local, d’où la baisse de la Bourse de Mexico et du peso au lendemain du scrutin. Mais l’homme a aussitôt déclaré qu’il maintiendrait le Mexique au sein de l’accord de libre-échange nord-américain (Alena), et a nommé aux affaires économiques un modéré, partisan des investissements étrangers dans le secteur de l’énergie. Après tout, le pays aurait pu hériter du bon Jaime Rodriguez Calderon, dit El Bronco (« la brute »), candidat qui proposait de couper la main des truands et qui a recueilli 5 % des suffrages.
Recep Tayyip Erdogan a été réélu à la présidence de la Turquie avec 52,59% des voix, selon les résultats officiels du scrutin du 24 juin dernier rapportés hier par la chaîne CNN Turk, qui cite la commission électorale turque. Le principal candidat de l’opposition, Muharrem Ince, du Parti républicain du peuple (CHP), a réuni 30,64% des suffrages, précise CNN Turk. Le candidat emprisonné du Parti démocratique des peuples (HDP), une formation pro-kurde, Selahattin Demirtas, a obtenu 8,40% des voix.
La Suisse a indiqué hier que la reprise des négociations en vue d’aboutir à un nouvel accord-cadre avec l’Union européenne (UE), censé regrouper la centaine d’accords bilatéraux régissant les relations entre Berne et Bruxelles, était repoussée à la rentrée. Les dirigeants helvétiques ont souligné que la sortie programmée de la Grande-Bretagne de l’UE rendait les choses encore plus compliquées. Les discussions ont également achoppé sur la volonté de la Suisse de protéger son propre marché du travail. Certains contentieux sont en voie de résolution, a précisé le gouvernement suisse, comme celui des litiges juridiques qui pourraient être réglés par des commissions d’arbitrage.
Recep Tayyip Erdogan a été réélu à la présidence de la Turquie avec 52,59% des voix, selon les résultats officiels du scrutin du 24 juin dernier rapportés par la chaîne CNN Turk, qui cite la commission électorale turque. Le principal candidat de l’opposition, Muharrem Ince, du Parti républicain du peuple (CHP), a réuni 30,64% des suffrages, précise CNN Turk. Le candidat emprisonné du Parti démocratique des peuples (HDP), une formation pro-kurde, Selahattin Demirtas, a obtenu 8,40% des voix.
L’accord conclu lundi soir par l’Union chrétienne démocrate (CDU) d’Angela Merkel et son alliée bavaroise (CSU) sur la politique migratoire a suscité hier le scepticisme de leurs partenaires sociaux-démocrates, qui ont demandé davantage de temps pour l’examiner. Le compromis prévoit la création de centres de transit à la frontière avec l’Autriche où les migrants ayant déjà demandé l’asile dans un autre pays de l’Union européenne seraient maintenus en attendant la conclusion d’accords bilatéraux sur leur renvoi. Le Parti social-démocrate (SPD), qui cohabite avec les conservateurs de la CDU-CSU au sein de la grande coalition au pouvoir, s’est jusqu’ici opposé à une telle mesure. «Nous avons accompli des progrès, mais n’avons pas encore trouvé de terrain d’entente», a déclaré Andrea Nahles, présidente fédérale du SPD, ajoutant que les discussions reprendraient jeudi soir.
L’Union chrétienne démocrate (CDU) d’Angela Merkel et son alliée bavaroise, l’Union chrétienne sociale (CSU), sont parvenues hier soir à surmonter les divergences sur l’immigration qui menaçaient la coalition gouvernementale. A l’issue de plusieurs heures de discussions entre les deux formations conservatrices, Horst Seehofer, ministre de l’Intérieur et chef de file de la CSU, a renoncé à ses menaces de démission. L’accord prévoit le maintien dans des centres de transit installés à la frontière des migrants ayant déjà demandé l’asile dans un autre pays de l’Union européenne en attendant la conclusion d’accords bilatéraux sur leur renvoi.
Le groupe Europe des nations et des libertés, dont le Rassemblement national (ex-Front national) constitue la force dominante, devra rembourser un peu plus de 544.000 euros au Parlement européen pour des dépenses injustifiées concernant principalement l’année 2016, a décidé hier le bureau de l’institution. L’essentiel de ces dépenses indues sont imputables au parti de Marine Le Pen.
Les dirigeants des trois partis de la coalition au pouvoir en Allemagne - CDU, CSU et SPD - comptent se retrouver ce soir pour tenter de résoudre la crise gouvernementale actuelle, rapporte Reuters de sources proches de ces formations politiques. La réunion débutera aux alentours de 22h00 locales (20h00 GMT). Angela Merkel, en tant que dirigeante de la CDU, Horst Seehofer, président de la CSU, et Andrea Nahles (SPD) participeront à la réunion de lundi soir.
Le candidat de gauche à l'élection présidentielle mexicaine de dimanche, Andres Manuel Lopez Obrador, dispose de plus de 20 points d’avance sur son plus proche rival, à en croire les derniers sondages parus, hier, avant la tenue du scrutin. Cet ancien maire de Mexico est crédité dans ces enquêtes, publiés par les journaux Reforma et El Financiero ainsi que par l’institut de sondage Parametria, de 51% à 54% des intentions de vote, parmi les électeurs certains de voter.
Moscou et Washington sont tombés d’accord sur la tenue d’un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump, a annoncé hier Iouri Ouchakov, conseiller de politique étrangère à la présidence russe. Il s’exprimait à l’issue d’une rencontre au Kremlin entre le président Poutine et John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump. La date et le lieu de ce sommet Trump-Poutine, qui se tiendra dans un pays tiers et dont les préparatifs vont nécessiter plusieurs semaines, seront annoncés aujourd’hui, a précisé Iouri Ouchakov.
Moscou et Washington se sont entendus sur la tenue d’un prochain sommet réunissant Donald Trump et Vladimir Poutine. Il se tiendra dans un pays tiers. La date et le lieu seront annoncés jeudi, a déclaré mercredi un conseiller du Kremlin pour la politique étrangère, Iouri Ouchakov. Les préparatifs du sommet vont nécessiter plusieurs semaines encore, a-t-il dit ajouté.
Le gouvernement n’hésitera pas à recourir au bonus-malus pour limiter le nombre de contrats de travail de courte durée si les entreprises ne règlent pas elles-mêmes le problème, a averti lundi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. La réforme de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’assurance chômage prévoit la possibilité d’instaurer ce système pour les cotisations patronales d’assurance chômage.