Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Bristol-Myers Squibb et Celgene ont fixé à 2,2 milliards de dollars (1,94 milliard d’euros) les frais de résiliation si l’un d’eux renonce à leur fusion à 74 milliards de dollars, selon le document de leur projet déposé vendredi auprès de l’autorité américaine des marchés financiers. L’accord annoncé jeudi, d’une valeur de 95 milliards de dollars dette de Celgene comprise, est le plus important jamais conclu dans le secteur pharmaceutique. Il va combiner deux des plus importants fabricants de traitements anticancéreux du monde. Les dirigeants de Celgene ont droit à une indemnité de départ s’ils démissionnent avec un motif valable ou sont licenciés sans motif valable dans les deux ans suivant la conclusion de la transaction.
Sanofi a annoncé vendredi un investissement de 80 millions d’euros dans la société de biotechnologies allemande BioNTech. Ils n’ont pas précisé la part que le second détiendrait dans le premier à la suite de cet investissement. Ils ont signé un accord pour développer ensemble la première immunothérapie contre le cancer née de cette collaboration via des tests cliniques . Cette annonce intervient au lendemain de la présentation du projet de rachat de la biotech Celgene par Bristol-Myers Squibb , un des pionniers de l’immunothérapie du cancer.
En hausse de plus de 1,3% lundi en séance, l’action Merck & Co confortait son titre de meilleure performance 2018 au sein de l’indice Dow Jones américain, avec une progression de près de 36% sur l’année, sa plus forte hausse annuelle depuis 2006. La deuxième place parmi les 30 valeurs du Dow revient à Pfizer avec un gain d’un peu plus de 20%. La progression du titre Merck depuis un an s’explique avant tout par le succès commercial de son traitement du cancer du poumon Keytruda, qui a en outre décroché ces derniers mois plusieurs autorisations pour de nouvelles indications, que ce soit en monothérapie ou associé à d’autres molécules. L’indice Standard & Poor’s du secteur de la santé a gagné un peu plus de 4,5% en 2018, l’une des rares performances sectorielles positives de Wall Street.
Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi et son homologue américain Merck ont annoncé hier avoir reçu l’autorisation des autorités américaines de commercialiser leur vaccin couvrant plusieurs maladies. La Food and Drug Administration (FDA) a autorisé le Vaxelis sous forme de trois injections à destination des enfants âgés de 6 mois à quatre ans. Ce traitement a été mis au point pour les vacciner contre la diphthérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, l’hépatite B et un type de méningite. Autorisé dans plusieurs pays européens depuis 2016, ce vaccin ne sera pas disponible aux Etats-Unis avant 2020.
L’action a chuté de près de 70%. La biotech a retiré le dossier de Viaskin Peanut auprès de la FDA pour un manque d’information. L’efficacité du traitement n'est pas remise en cause.
A l’annonce du retrait de son dossier de traitement de l’allergie à l’arachide (Viaskin Peanut) pour les enfants de 4 à 11 ans auprès de la FDA américaine, DBV Technologies s’est effondré de près de 57% en fin de matinée à la Bourse de Paris. La biotech perd près des trois quarts de sa valeur depuis le début de l’année.
Sanofi a annoncé aujourd’hui avoir obtenu de la Commission européenne l’autorisation de mise sur le marché du Dengvaxia, son vaccin contre la dengue, une maladie infectieuse transmise par les moustiques que les personnes peuvent contracter jusqu'à quatre fois dans leur vie. Il sera disponible en Europe pour prévenir cette maladie chez les personnes de 9 à 45 ans ayant déjà été contaminée et vivant dans des zones d’endémie.
Le japonais Taisho Pharmaceutical va racheter à Bristol-Myers Squibb sa division de médicaments sans ordonnance en France, Upsa (producteur notamment des antalgiques Dafalgan et Efferalgan), pour 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros). Le prix offert valorise la société française sur des multiples de 3,3 fois les ventes 2017 et de 18 fois le résultat opérationnel. La transaction, qui prend la forme d’une option de vente, devrait être finalisée au premier semestre 2019. Le laboratoire américain estime qu’elle aura un effet dilutif de 0,04 dollar par action sur son bénéfice 2019. « Avec Taisho, nous avons trouvé un acquéreur expérimenté et fiable dont l’intérêt stratégique est de soutenir et de développer avec succès l’activité », a déclaré le directeur général de Bristol-Myers, Giovanni Caforio.
Le britannique GlaxoSmithKline (GSK) et l’américain Pfizer vont regrouper leurs activités santé grand public au sein d’une coentreprise pesant 9,8 milliards de livres (10,9 milliards d’euros) de chiffre d’affaires. Ce nouvel ensemble détiendra une part de marché de 7,3%, devançant largement ses principaux concurrents. Cette coentreprise, détenue à 68% par GSK et à 32% par Pfizer, devrait générer des économies de coûts annuelles de 500 millions de livres d’ici 2022, pour un coût total de 900 millions. Parallèlement GSK prévoit des cessions à hauteur de 1 milliard de livres
Nicox et le groupe chinois Ocumension Therapeutics ont signé un accord de licence exclusif pour développer et commercialiser en Chine le NCX 470, futur médicament du spécialiste français de l’ophtalmologie contre le glaucome, désormais en phase II des essais cliniques. Nicox recevra des royalties de 6% à 12% des ventes nettes du NCX 470 en Chine. Nicox touchera aussi 36,25 millions d’euros à diverses étapes clés du développement et de la commercialisation.
Nicox et le groupe chinois Ocumension Therapeutics ont annoncé ce lundi la signature d’un accord de licence exclusif pour développer et commercialiser en Chine le NCX 470, futur médicament du spécialiste français de l’ophtalmologie contre le glaucome, désormais en phase II des essais cliniques. Selon les termes de cet accord, Nicox recevra des royalties de 6% à 12% des ventes nettes du NCX 470 en Chine. Nicox touchera aussi 36,25 millions d’euros à diverses étapes clés du développement et de la commercialisation, dont un premier versement immédiat de trois millions d’euros.
Le groupe allemand, qui dévoile ses objectifs pour 2022, veut se désendetter et investir, notamment en R&D. Il va revoir son portefeuille pharmaceutique.
Sanofi prévoit de supprimer 670 postes dans ses fonctions support en France d’ici fin 2020, sur la base d’une procédure de «rupture conventionnelle collective», a déclaré mercredi à l’AFP le président France du groupe, Guillaume Leroy. Ces départs, déjà annoncés dans la presse, concerneront toutes les fonctions support en France, dont les affaires externes, les finances, les ressources humaines, l’audit, le juridique et l’informatique. Le groupe prévoit aussi de recruter 250 personnes en France dans de nouveaux métiers, comme la bioproduction et le numérique. Le groupe pharmaceutique annonce aussi intensifier ses investissements dans ses sites industriels en France ces deux prochaines années. Il va investir 700 millions d’euros dans ses usines françaises, contre 240 millions d’euros en moyenne par an au cours des cinq dernières années.
Sanofi prévoit de supprimer 670 postes dans ses fonctions support en France d’ici fin 2020, sur une base volontaire, dans le cadre d’un nouveau plan mondial de transformation, a déclaré mercredi à l’AFP le président France du groupe, Guillaume Leroy. Ces départs, déjà annoncés dans la presse, se feront sur la base d’une procédure de «rupture conventionnelle collective» et concerneront toutes les fonctions support en France, dont les affaires externes, les finances, les ressources humaines, l’audit, le juridique et l’informatique.
GlaxoSmithKline va débourser 5,1 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros) pour racheter la biotech américaine Tesaro, spécialisée dans l’oncologie. GSK va débourser 75 dollars par action pour acheter Tesaro, ce qui représente une prime de 110% par rapport à la moyenne du cours de Bourse de la société sur les 30 derniers jours. GSK a précisé que la transaction, qui devrait être finalisée au premier trimestre 2019, pèserait sur son bénéfice ajusté de 5% à 10% pendant les deux premières années, mais que l’acquisition devrait être relutive d’ici 2022. Ce rachat permet à GSK de mettre la main sur le Zejula, un produit déjà commercialisé contre le cancer des ovaires. AstraZeneca commercialise un produit concurrent, le Lynparza.
GlaxoSmithKline a accepté de débourser 5,1 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros) pour racheter la biotech américaine Tesaro, spécialisée dans l’oncologie. GSK va débourser 75 dollars par action pour acheter Tesaro, ce qui représente une prime de 110% par rapport à la moyenne du cours de Bourse de la société sur les 30 derniers jours, un prix qui fait chuter le titre GSK à la Bourse de Londres (-7% en milieu d’après-midi). GSK a précisé que la transaction, qui devrait être finalisée au premier trimestre 2019, pèserait sur son bénéfice ajusté de 5% à moins de 10% pendant les deux premières années, mais que l’acquisition devrait être relutive d’ici 2022.
Sanofi pourrait annoncer, ce 5 décembre, à des représentants du personnel du géant pharmaceutique français un plan de départs volontairesn qui se traduira par la suppression de plus de 500 postes, rapporte le Journal du dimanche. Sans citer de sources, le journal précise que ce plan affectera trois entités du groupe (Sanofi Aventis Groupe, R&D et industrie) et qu’il concernera principalement les fonctions support et informatique. Le groupe avait déjà annoncé une baisse de 30% des budgets informatique pour 2019. Selon des données syndicales, Sanofi a supprimé près de 5.000 emplois en France depuis 2008.