Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Sartorius Stedim Biotech révise à la hausse son objectif de croissance du chiffre d’affaires 2018 en haut de sa fourchette initiale de +11% à +14%. La marge d’Ebitda est toujours attendue à 28%, contre 27,3% en 2017. Sur les neuf premiers mois de l’exercice, le fournisseur de l’industrie biopharmaceutique a enregistré une hausse de 13,8% de ses ventes, pour une marge d’Ebitda de 28,1%. Les prises de commandes progressent de 14,5%.
Medtech créée en 2016, Volta Medical, qui a mis au point le premier logiciel d’intelligence artificielle (IA) permettant de guider des cardiologues au bloc opératoire durant des interventions, vient de lever 2,3 millions d’euros, dont 2 millions avec le Groupe Pasteur Mutualité. Volta Medical, qui a déjà réalisé des premiers tests sur des patients à l’hôpital Saint Joseph, annonce l’arrivée de Denis Hansjacob comme directeur des opérations.
Sanofi a annoncé vendredi que la Food and Drug Administration (FDA) américaine avait approuvé son médicament Dupixent comme traitement d’entretien d’appoint de l’asthme modéré à sévère. Le Dupixent, développée en coopération avec Regeneron, a été lancé aux Etats-Unis en avril 2017 pour le traitement de l’eczéma modéré à sévère chez l’adulte. Il a généré un chiffre d’affaires total de 176 millions d’euros au deuxième trimestre de cette année, dont 151 millions aux Etats-Unis. Des demandes d’autorisation pour le traitement de l’asthme sont en cours d’examen entre autres au Japon et dans l’Union européenne.
Dans le cadre de son enquête sectorielle sur la distribution des médicaments et la biologie médicale, et après une première phase d’instruction, l’Autorité de la concurrence lance une consultation publique afin de recueillir les contributions des professionnels concernés. La consultation publique est ouverte jusqu’au 18 novembre 2018. L’avis final de l’Autorité est attendu d’ici au début de l’année 2019. Il sera suivi, à l'été 2019, d’un second avis sur la formation des prix des médicaments.
A l’occasion de la publication de ses résultats du troisième trimestre, Novartis a relevé sa prévision annuelle de chiffre d’affaires et annoncé l’acquisition du laboratoire radiopharmaceutique américain Endocyte dans le cadre d’une transaction valorisant l’entreprise à 2,1 milliards de dollars. Le laboratoire suisse offre 24 dollars en numéraire par action Endocyte, soit une prime de 54% sur le cours de mercredi. La société américaine développe des traitements ciblés associés à des solutions d’imagerie médicale dédiées, notamment contre le cancer de la prostate métastatique
Johnson & Johnson a relevé ses prévisions annuelles après une forte hausse de ses ventes au troisième trimestre. Le groupe de santé table désormais sur un bénéfice compris entre 8,13 et 8,18 dollars par action en 2018, contre une précédente fourchette comprise entre 8,07 et 8,17 dollars. La prévision de chiffre d’affaires est également ajustée à la hausse entre 81 et 81,4 milliards de dollars, au lieu de 80,5 à 81,3 milliards. Le groupe a vu ses revenus trimestriels progresser de 3,6% à 20,35 milliards de dollars, alors que le consensus des analystes tablait sur 20,1 milliards. Son résultat net a atteint 3,93 milliards, soit 1,44 dollar par action, contre 3,76 milliards un an auparavant. Le bénéfice par action est ressorti à 2,05 dollars.
Johnson & Johnson a relevé ses prévisions annuelles après une forte hausse de ses ventes au troisième trimestre. Le groupe de santé table désormais sur un bénéfice compris entre 8,13 et 8,18 dollars par action en 2018, contre une précédente fourchette comprise entre 8,07 et 8,17 dollars. La prévision de chiffre d’affaires est également ajustée à la hausse entre 81 et 81,4 milliards de dollars, au lieu de 80,5 à 81,3 milliards.
L’Autorité de la concurrence vient de donner son feu vert à la reprise de Capio par Ramsay Générale de Santé pour 784 millions d’euros. Le conseildu suédois Capio a recommandé la semaine dernière d’apporter ses titres à l’offre relevée du groupe australien. Pour le gendarme de la concurrence, «l’opération projetée n’est pas susceptible de poser des problèmes de concurrence sur les marchés de l’offre de diagnostics et de soins hospitaliers, ainsi que sur les marchés de l’approvisionnement des établissements de santé».
Le conseil d’administration du groupe suédois Capio a recommandé à l’unanimité à ses actionnaires d’apporter leurs titres à l’offre améliorée du gestionnaire d’hôpitaux français Ramsay Générale de Santé.
Upsa, la division de médicaments sans ordonnance de Bristol-Myers Squibb en France, fait l’objet d’offres de rachat de fonds de capital-investissement BC Partners, CVC Capital Partners et PAI Partners, ainsi que du fabricant allemand de génériques Stada, selon l’agence Reuters. Connue pour Dafalgan et Efferalgan, Upsa a été mise en vente au cours de l'été. La date-butoir était le 5 octobre. Deutsche Bank et Jefferies ont été mandatées pour organiser des enchères. Upsa pourrait être valorisé 1 milliard d’euros. Upsa emploie 1.500 personnes en France, dont 1.300 dans le Lot-et-Garonne. Elle a généré un chiffre d’affaires de 425 millions d’euros en 2017 et un bénéfice brut d’environ 100 millions d’euros.
Upsa, la division de médicaments sans ordonnance de Bristol-Myers Squibb en France, fait l’objet d’offres indicatives de rachat de la part des fonds de capital-investissement BC Partners, CVC Capital Partners et PAI Partners, ainsi que du fabricant allemand de traitements génériques Stada, lui-même contrôlé par les fonds Bain Capital et Cinven, ont déclaré à l’agence Reuters des sources proches du dossier. Connue notamment pour ses antalgiques Dafalgan et Efferalgan, elle a été mise en vente au cours de l'été. Les candidats au rachat devaient soumettre leur offre avant le 5 octobre. Des banques d’affaires, Deutsche Bank et Jefferies, ont été mandatées pour organiser des enchères durant le second semestre.
Novartis a annoncé hier la signature d’un accord de licence avec le laboratoire américain Boston Pharmaceuticals en vue de développer trois candidats médicaments qui font partie du portefeuille de traitement des maladies infectieuses du groupe suisse. Ce dernier recevra un paiement initial puis des versements échelonnés en fonction des ventes de ces médicaments. Il prendra en outre une participation dans deux nouvelles entreprises formées avec Boston Pharmaceuticals pour développer et commercialiser ces traitements. Les termes financiers de la transaction n’ont pas été communiqués.
Novartis a annoncé ce mercredi la signature d’un accord de licence avec le laboratoire américain Boston Pharmaceuticals en vue de développer trois candidats médicaments qui font partie du portefeuille de traitement des maladies infectieuses du groupe suisse. Ce dernier recevra un paiement initial puis des versements échelonnés en fonction des ventes de ces médicaments. Il prendra en outre une participation dans deux nouvelles entreprises formées avec Boston Pharmaceuticals pour développer et commercialiser ces traitements. Les termes financiers de la transaction n’ont pas été communiqués.
Le nouveau PDG de Pfizer, Albert Bourla, 56 ans, va prendre la tête du leader de l’industrie pharmaceutique en janvier prochain, succédant ainsi au vétéran Ian Read, qui est depuis huit ans à la barre. Ian Read, chez Pfizer depuis 1978, a surmonté les expirations de brevets de plusieurs blockbusters, tel le Lipitor contre le cholestérol, l’expansion sur les marchés émergents, et les réductions de coûts. La société a obtenu 30 approbations par le régulateur américain de la santé durant le mandat d’Ian Read.
Le nouveau PDG de Pfizer, Albert Bourla, 56 ans, va prendre la tête du leader de l’industrie pharmaceutique en janvier prochain, succédant ainsi au vétéran Ian Read, qui est depuis huit ans à la barre. Ian Read, qui est au sein de Pfizer depuis 1978, a surmonté les expirations de brevets de plusieurs blockbusters, tel le médicament Lipitor, dédié au cholestérol, l’expansion sur les marchés émergents, et les réductions de coûts. La société a aussi décoché 30 approbations par le régulateur américain de la santé durant la présidence de Ian Read.
Sanofi s’est engagé vendredi à poursuivre ses économies après avoir atteint avec un an d’avance son objectif de 1,5 milliard d’euros de réduction de ses coûts. «Ce n’est que le début et nous allons continuer à être très efficaces en matière d'économies et de maîtrise des coûts», a déclaré le directeur général du groupe pharmaceutique français, Olivier Brandicourt, lors d’une conférence organisée par Bank of America Merrill Lynch à Londres. Il n’a pas fourni de précisions mais a fait référence à la réorganisation des entités internationales du groupe, dévoilée jeudi.
Sanofi s’est engagé aujourd’hui à poursuivre ses économies après avoir atteint avec un an d’avance son objectif de 1,5 milliard d’euros de réduction de ses coûts. «Ce n’est que le début et nous allons continuer à être très efficaces en matière d'économies et de maîtrise des coûts», a déclaré le directeur général du groupe pharmaceutique français, Olivier Brandicourt, à des investisseurs lors d’une conférence organisée par Bank of America Merrill Lynch à Londres. Il n’a pas fourni de précisions mais a fait référence à la réorganisation des entités internationales du groupe, dévoilée jeudi.
Le groupe de santé et prévoyance annonce la nomination d'Isabelle Moins à la direction générale de sa filiale française spécialisée dans la santé et la prévoyance internationale.