Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Du fait de la baisse du chiffre d'affaires réalisé pour le compte du National Health Service, le groupe britannique d'hôpitaux privés s'attend à une chute de son Ebitda cette année.
GlaxoSmithKline a annoncé hier un investissement de 300 millions de dollars (256 millions d’euros) dans 23andMe, un spécialiste de l’analyse génétique. Cette opération assure au groupe britannique un accès exclusif à la vaste base de données d’ADN de 23andMe. Sur cinq millions de clients de 23andMe, 80% ont accepté que leurs données soient utilisées à des fins de recherche médicale. GSK a fait cette annonce à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, qui se sont soldés par un chiffre d’affaires de 7,31 milliards de livres (8,23 milliards d’euros) et un bénéfice par action ajusté de 28,1 pence.
Sangamo Therapeutics s’offre la biotech française pour 60 millions d’euros. Il propose une prime de 177% sur le dernier cours, mais une décote de 54% sur celui d’introduction.
Merck va même plus loin en réduisant les tarifs de certains de ses produits. Pfizer, Roche, et Novartis ne passeront aucune augmentation au second semestre.
GlaxoSmithKline envisage un démantèlement à la suite des pressions exercées par certains investisseurs qui réclament une scission de la division grand public, a rapporté le Financial Times vendredi. Philip Hampton, le président du groupe pharmaceutique, discute avec les principaux actionnaires de la création à moyen terme -deux à trois ans- d’une entité autonome spécialisée dans la pharmacie et les vaccins, poursuit le FT. Certains investisseurs appellent de leurs vœux un démantèlement, estimant, entre autres choses, que les synergies sont limitées entre la pharmacie et les produits grand public.
Le laboratoire suisse rachète les droits d’un traitement de l’eczéma auprès de Galapagos et MorphoSys, qui pourraient toucher près de 1 milliard d’euros.
Novartis a confirmé hier ses prévisions pour 2018 après avoir publié des résultats solides au deuxième trimestre, la hausse de la demande du Cosentyx, un traitement de l’arthrite, et de l’Entresto, médicament pour les troubles cardiaques, ayant compensé la faiblesse de sa filiale de génériques Sandoz. Son bénéfice net par action est ressorti à 1,29 dollar contre un consensus à 1,28 dollar. Le chiffre d’affaires a de son côté progressé de 5% à taux de change constant, à 13,16 milliards de dollars contre 12,92 milliards attendu.
BioMérieux a terminé hier la séance en repli de 4,91% à 73,6 euros après la publication d’un point d’activité qui fait ressortir des performances moins élevées que prévu pour les divisions de biologie moléculaire et d’immuno-essais. Au deuxième trimestre 2018, le spécialiste français du diagnostic in vitro a fait état d’une croissance organique de son chiffre d’affaires de 8,4%, à 582 millions d’euros, alors qu’elle atteint 10,4% à 1,17 milliard sur le premier semestre.
Johnson & Johnson (J&J) a annoncé hier une hausse de 3,3% de son bénéfice trimestriel à 3,95 milliards de dollars (3,37 milliards d’euros) mais a abaissé sa prévision de chiffre d’affaires annuel, évoquant la vigueur du dollar. Le laboratoire pharmaceutique table dorénavant sur des ventes comprises entre 80,5 milliards et 81,3 milliards de dollars, contre une fourchette précédente de 81 à 81,8 milliards. Son bénéfice par action annuel ajusté est attendu entre 8,07 et 8,17 dollars cette année, contre une fourchette précédente de 8 à 8,20 dollars.
Johnson & Johnson vient d’être condamné aux Etats-Unis à verser 4,69 milliards de dollars (4,03 milliards d’euros) à 22 femmes qui accusent les produits à base de talc, y compris une poudre pour bébé, du groupe pharmaceutique de contenir de l’amiante et d'être à l’origine de leur cancer des ovaires.
Deux jours après l’annonce du plan du gouvernement visant à rendre la France plus attractive pour l’industrie de la santé, Bpifrance et les laboratoires Sanofi, Takeda, Ipsen, Servier et Boehringer Ingelheim ont détaillé aujourd’hui leur futur fonds InnoBio 2. Ce véhicule vise une taille de 200 à 250 millions d’euros. Il investira en minoritaire «dans des entreprises françaises ou ayant une activité significative en France dans les produits biopharmaceutiques ou la santé numérique en lien avec les médicaments de prescription», précise le communiqué. Sanofi apporte 50 millions d’euros et Bpifrance contribuera à hauteur de 49% au fonds.
Le titre Novartis a gagné 4,1% jeudi, à 78,94 francs suisses, alors que le groupe pharmaceutique pourrait bénéficier d’une prolongation de son exclusivité aux Etats-Unis pour son médicament Gilenya contre la sclérose en plaques. L’office américain des brevets a confirmé la validité du brevet, cependant cette décision peut faire l’objet d’un appel, d’après un document de Novartis que Dow Jones Newswires a pu consulter. Le Gilenya a généré un chiffre d’affaires de 3,19 milliards de dollars en 2017, d’après le rapport annuel de Novartis.
Deux jours après l’annonce du plan du gouvernement visant à rendre la France plus attractive pour l’industrie de la santé, Bpifrance et les laboratoires Sanofi, Takeda, Ipsen, Servier et Boehringer Ingelheim ont détaillé aujourd’hui leur futur fonds InnoBio 2. Ce véhicule vise une taille de 200 à 250 millions d’euros. «Destiné à soutenir le développement de sociétés innovantes dans le secteur des sciences de la vie», il investira en minoritaire «dans des entreprises françaises ou ayant une activité significative en France dans les produits biopharmaceutiques ou la santé numérique en lien avec les médicaments de prescription», précise le communiqué. Sanofi apporte 50 millions d’euros et Bpifrance contribuera à hauteur de 49% au fonds.
Pfizer a annoncé aujourd’hui qu’il allait se réorganiser en trois branches d’activité, dont l’une intégrera un nouveau segment dédié aux activités hospitalières. Une division réunira les biosimilaires avec les activités hospitalières, une autre les médicaments de marques et les génériques, tandis que la troisième regroupera la santé grand public, précise le premier groupe pharmaceutique américain.
Edouard Philippe a présenté hier une série de mesures visant à renforcer l’attractivité de la France aux yeux des industriels de la santé. Le Premier ministre s’est engagé à réduire les délais d’accès au marché des médicaments et d’autorisation des essais cliniques, et a annoncé un taux de croissance minimal des dépenses de médicaments remboursés pendant trois ans. Il a également annoncé un renforcement des financements pour l’innovation et promis une simplification des règles de régulation du marché des médicaments, demandée par les industriels, et une extension des dispositifs d’accès précoce à l’innovation. «Nous voulons faire de la France le pays le plus attractif et le plus compétitif d’Europe», a dit le chef du gouvernement aux dirigeants des plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux.