Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Credit Suisse a annoncé ce lundi la liquidation du fonds immobilier Credit Suisse Real Estate Fund Global, suite à une mauvaise performance liée à la pandémie du Covid-19. La négociation des parts du fonds a été suspendue, et le titre retiré de la bourse Six. Le fonds a souffert d’une décote de plus de 20% de sa valeur depuis mars, a précisé Credit Suisse, qui invoque également la faiblesse des volumes de transaction pour justifier sa décision. Lors de la dernière séance, le véhicule était valorisé 28% en-deça du prix de lancement, neuf ans plus tôt. Lancé en 2011, le véhicule était composé de biens de haut standing commercial, situés en Amérique, en Asie-Pacifique et en Europe. La valeur de marché s'élève, selon le dernier rapport semestriel de fin juin 2020, à 369,5 millions de francs suisses. Il était géré par Ruth Schmeing, qui est également aux commandes du fonds Credit Suisse (Lux) European Core Property Fund Plus. Les biens immobiliers en portefeuille devraient être transférés au premier semestre 2021 vers un autre fonds de la banque, le Credit Suisse Real Estate Fund International, sur la base d’une valorisation de marché théorique effectuée par une équipe d’experts. Le produit de la vente sera redistribué aux porteurs de parts.
Ipsen a annoncé aujourd’hui qu’il visait une capacité d’investissement de trois milliards d’euros d’ici à 2024, hors éventuelles cessions d’actifs et sur la base d’un ratio dette nette sur excédent brut d’exploitation inférieur à 2, afin de mener à bien sa stratégie d’innovation externe. Le laboratoire français prévoit de se concentrer sur les domaines de l’oncologie, des maladies rares et des neurosciences. Il veut aussi allouer plus efficacement ses ressources grâce à des économies réalisées sur les frais généraux, administratifs et commerciaux.
Une vague d’opérations submerge les «management companies» ou «mancos», les administrateurs qui fournissent des services de gouvernance et de conformité aux sociétés de gestion, observe le Financial Times fund management. Provoqué par le vote du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne en 2016, cette tendance s’accélère aujourd’hui alors que la période de transition du Brexit touche à sa fin. Alors qu’elles peuvent sembler périphériques, les «mancos» réalisent des fonctions réglementaires indispensables pour les sociétés de gestion. Toutes les sociétés de fonds de l’UE doivent nommer une«manco», qui doit s’assurer que les gérants se conforment aux règles de la région. De plus, elles aident les sociétés de gestion à s’implanter dans un autre pays. Alors que certaines sociétés de gestion ont créé leur propre «manco» dans l’UE, d’autres se sont tournées vers des prestataires au Luxembourg et en Irlande, ce qui leur permet de conserver leurs équipes à Londres. Cela a rend les «mancos» très prisées et explique pourquoi des acquéreurs, souvent soutenus par des sociétés de private equity, se ruent sur le secteur. Apex, détenu par Genstar, a acquis FundRock récemment. Carlyle et Pacific Equity Partners ont fait deux offres pour acheter Link Group en octobre.
Reckitt Benckiser a soumis au début du mois une réclamation de 1,07 milliard de livres (1,43 milliard de dollars) devant le tribunal de commerce de Londres contre son ancienne filiale Indivior, a déclaré vendredi le groupe de médicaments. Indivior, qui a été séparée de Reckitt en 2014, a déclaré qu’elle évaluerait le contexte et le bien-fondé de l’affaire. Reckitt Benckiser avait dû payer 1,4 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros) en 2019 pour mettre fin à des enquêtes fédérales aux Etats-Unis sur la commercialisation d’un traitement contre la dépendance aux opiacés de son ancienne filiale Indivior.
Reckitt Benckiser a soumis au début du mois une réclamation de 1,07 milliard de livres (1,43 milliard de dollars) devant le tribunal de commerce de Londres contre son ancienne filiale Indivior, a déclaré vendredi le groupe de médicaments.
Le vaccin contre la maladie Covid-19 développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford nécessite «une étude supplémentaire», a indiqué jeudi le directeur général du groupe, Pascal Soriot, dans une interview à l’agence Bloomberg. Selon lui, ces procédures ne devraient pas retarder l’approbation des régulateurs dans l’Union européenne et au Royaume-Uni mais le feu vert des autorités américaines pourrait prendre plus de temps. Selon les résultats intermédiaires d’essais cliniques de grande échelle réalisés au Royaume-Uni et au Brésil, le laboratoire britannique avait annoncé lundi que son vaccin était en moyenne efficace à 70%.
Novartis a annoncé ce matin le lancement d’un programme de rachat d’actions de 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros) qui débute immédiatement et se poursuivra au premier semestre 2021. Le groupe pharmaceutique suisse a également indiqué qu’il réaliserait 2 milliards de dollars d'économies de coûts d’ici à la fin de l’année. Les programmes d’efficacité mis en place devraient en outre lui permettre de réduire ses coûts de 2 milliards de dollars supplémentaires à moyen terme, soit 500 millions de plus que dans ses prévisions précédentes.
La Commission européenne souhaite faciliter l’accès des patients aux médicaments génériques moins chers, comme le montre un projet de document de l’UE vu par Reuters et qui doit être publié ce mardi. Objectif : rendre les médicaments plus abordables et prévenir les pénuries observées lors de la première phase de la pandémie de Covid-19 au printemps. Parmi les actions possibles de l’UE, attendues en 2022, figurent la suppression des obstacles qui retardent l’entrée des génériques sur le marché, l’augmentation de l’utilisation par les systèmes de santé et des dispositions plus claires pour la conduite d’essais sur les produits brevetés afin de soutenir les demandes d’autorisation de commercialisation de génériques.
Le groupe pharmaceutique américain Merck a annoncé le projet d’acquisition de la société biopharmaceutique OncoImmune, qui a récemment fait part d’avancées positives dans le développement de son candidat vaccin contre le coronavirus. Dans le cadre de cette acquisition, Merck déboursera un paiement initial de 425 millions de dollars (359 millions d’euros). Selon l’accord, qui devrait être bouclé d’ici à la fin de l’année, les actionnaires de la cible seront éligibles à des paiements d'étape et à des paiements en fonction des ventes du produit.
AstraZeneca a annoncé que son candidat vaccin contre le Covid-19, développé en collaboration avec l’Université d’Oxford, affichait jusqu'à 90% d’efficacité selon des résultats préliminaires d’un essai clinique de phase 3. Le premier protocole, efficace à 90%, consiste en l’administration d’une demi-dose puis d’une dose à au moins un mois d’intervalle. Le second protocole, efficace à 62%, consiste en l’administration de deux doses à un mois d’intervalle. Aucune hospitalisation ou cas sévère de Covid-19 n’a été constaté parmi les volontaires ayant été vaccinés. Les avancées d’AstraZeneca interviennent après celles annoncées par Pfizer et Moderna.
UBS Global Wealth Management a annoncé en fin de semaine dernière la création d’un département de gestion de fortune réservé aux sportifs et aux célébrités du showbusiness nord-américains. Le département sera dirigé par l’ancien joueur professionnel de football américain Adewale Ogunleye. Celui-ci s’est illustré entre 2000 et 2010 comme défenseur au sein des équipes de NFL de Miami, Chicago et Houston. Il a depuis obtenu un MBA de Georgetown University, et estime que ses déboires financiers, comme avoir investi juste avant l'éclatement de la bulle immobilière ou avoir été victime d’une arnaque, l’aideront à faire prendre conscience aux athlètes, acteurs et autres chanteurs du besoin de planification financière.
Le groupe pharmaceutique américain Merck a annoncé aujourd’hui le projet d’acquisition de la société biopharmaceutique OncoImmune, qui a récemment fait part d’avancées positives dans le développement de son candidat vaccin contre le coronavirus. Dans le cadre de cette acquisition, Merck déboursera un paiement initial de 425 millions de dollars (359 millions d’euros). Selon l’accord, qui devrait être finalisé d’ici à la fin de l’année, les actionnaires de la cible seront éligibles à des paiements d'étape et à des paiements en fonction des ventes du produit.
AstraZeneca a annoncé ce matin que son candidat vaccin contre le Covid-19, développé en collaboration avec l’Université d’Oxford, affichait jusqu'à 90% d’efficacité selon des résultats préliminaires d’un essai clinique de phase 3. Le laboratoire a précisé que ce taux d’efficacité à 90% avait été obtenu sur l’un des deux protocoles expérimentaux mis en oeuvre dans le cadre d’un essai clinique de grande échelle au Royaume-Uni et au Brésil. L’efficacité de son candidat vaccin, baptisé AZD1222, a été mesurée à 70% en combinant les données des deux protocoles.
Pfizer a annoncé vendredi avoir déposé une demande auprès de la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité sanitaire américaine, pour l’autorisation en urgence (EUA) de la mise sur le marché aux Etats-Unis de son candidat vaccin contre le Covid-19 développé avec la biotech BioNTech. Le duo Pfizer-BioNTech a fait savoir mercredi que son candidat vaccin contre le COVID-19 était efficace à 95% et qu’il ne présentait aucun effet secondaire majeur. Pfizer s’attend à ce que la FDA accorde son EUA d’ici la mi-décembre et commencer ses premières livraisons dans la foulée. 50 millions de doses devraient être disponibles dès 2020, de quoi vacciner 25 millions de personnes. En outre, la FDA a autorisé samedi en procédure d’urgence l’utilisation du traitement expérimental aux anticorps contre le Covid-19 développé par le groupe pharmaceutique Regeneron. Il a été donné au président américain Donald Trump lors de son hospitalisation début octobre.
Pfizer a annoncé vendredi avoir déposé une demande auprès de la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité sanitaire américaine, pour l’autorisation en urgence (EUA) de la mise sur le marché aux Etats-Unis de son candidat vaccin contre le Covid-19 développé avec la biotech BioNTech.
L’ogre Amazon continue son travail de sape des secteurs établis. La plate-forme américaine de commerce en ligne et de cloud a lancé mardi une pharmacie en ligne pour la livraison de médicaments sur ordonnance aux États-Unis, intensifiant ainsi la concurrence avec les distributeurs de médicaments tels que Walgreens, CVS et Walmart.
La biopharmaceutique propose de racheter une partie de ses Oceane 2022 à hauteur de 50 millions d’euros, et d’ajuster la maturité et le ratio de conversion des autres.
La société, conseillée par Natixis et Kepler Cheuvreux, propose un rachat partiel et la modification des termes de ces Oceanes 2022. D’une part, Genfit souhaite réduire le notionnel de ces Oceanes de plus de 50% en procédant à un rachat d’obligations qui feront ensuite l’objet d’une annulation. Le montant consacré ne pourra dépasser 50 millions d’euros. D’autre part, Genfit souhaite ajuster les termes des Oceanes en repoussant la maturité de trois ans, au 16 octobre 2025, en décalant l’ouverture de la période de remboursement par anticipation jusqu’au 3 novembre 2023 ; et en relavant le ratio de conversion de ces Oceanes, afin « d’augmenter la probabilité de conversion des obligations convertibles résiduelles et donc de renforcer les fonds propres à terme », précise Genfit.