Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Avec un prix moyen du Brent de 63 dollars le baril, en baisse de 6% par rapport à l’an dernier, et un prix de gaz en retrait de 11% en Europe et de 30% en Asie, le bénéfice net ajusté de Total a reculé de 4,4% à 2,76 milliards de dollars (2,48 milliards d’euros), un chiffre légèrement inférieur au consensus qui tablait sur 2,77 milliards de dollars. Le pétrolier français, qui a confirmé ce matin sa politique de retour aux actionnaires, affiche néanmoins une production d’hydrocarbures record sur la période. Cette dernière a progressé de 9% à 2,946 millions de barils équivalent pétrole par jour.
Les cours du pétrole ont terminé en baisse jeudi sur le marché new-yorkais Nymex, au terme d’une séance marquée par un nouveau plus haut de l’année du Brent de mer du Nord à 75,60 dollars le baril. Cela faisait suite à la décision de l’Allemagne et de la Pologne de suspendre leurs importations de brut russe via l’oléoduc Droujba, en raison d’une contamination au chlorure organique. Le contrat juin a ensuite cédé ses gains et fini en repli de 22 cents, soit 0,30%, à 74,35 dollars. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a lui cédé 68 cents ou 1,03% à 65,21 dollars le baril, réagissant encore à l’annonce mercredi d’une hausse des stocks américains à leur plus haut niveau depuis octobre 2017.
Total produit actuellement 2,95 millions de barils par jour, a indiqué le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, lors d’une conférence sectorielle à Paris. Ce rythme est supérieur à celui constaté en 2018 (2,8 millions de barils). La major profite notamment d’une augmentation de sa production en Australie, Angola, Nigeria et Russie.
BP et ses partenaires ont approuvé un nouveau projet de développement du gisement pétrolier Azeri-Chirag-Deepwater Gunashli dans la mer Caspienne, qui représente un investissement de 6 milliards de dollars, a annoncé vendredi le groupe pétrolier britannique. La production démarrera en 2023 et devrait s'élever à 300 millions de barils sur la durée du vie du projet, a précisé BP. Il détient 30,37% du complexe pétrolier Azeri-Chirag-Deepwater Gunashli. Socar, le groupe pétrolier public azerbaïdjanais, possède une participation de 25%. Les autres partenaires, qui détiennent chacun moins de 10%, sont Exxon Mobil, Chevron, Inpex, Equinor, le groupe public turc TPAO, Itochu et l’indien Oil & Gas Natural. Plus de 36 milliards de dollars ont été investis dans le développement de ce champ depuis 1994, a indiqué BP.
Total produit actuellement 2,95 millions de barils par jour, a indiqué le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, lors d’une conférence sectorielle à Paris. Ce rythme est supérieur à celui constaté en 2018 (2,8 millions de barils). La major profite notamment d’une augmentation de sa production en Australie, Angola, Nigeria et Russie.
BP et ses partenaires ont approuvé un nouveau projet de développement du gisement pétrolier Azeri-Chirag-Deepwater Gunashli dans la mer Caspienne, qui représente un investissement de 6 milliards de dollars, a annoncé vendredi le goupe pétrolier britannique. Ce projet comprend une nouvelle plateforme en mer et des installations destinées à traiter plus de 100.000 barils de pétrole par jour. La production démarrera en 2023 et devrait s'élever à 300 millions de barils sur la durée du vie du projet, a précisé BP.
Le groupe pétrolier américain ConocoPhillips a annoncé jeudi avoir conclu un accord en vue de céder deux filiales d’exploration et de production au Royaume-Uni à Chrysaor E&P, pour un montant de 2,68 milliards de dollars (2,38 milliards d’euros), plus des intérêts.
La Cour suprême des Pays-Bas a rejeté un recours de l’Equateur contre l’annulation d’un jugement ordonnant au pétrolier américain Chevron de verser 9,5 milliards de dollars (8,4 milliards d’euros) d’indemnités pour pollution environnementale, a annoncé aujourd’hui le groupe d’hydrocarbures. Les habitants de la région de Lago Agrio, dans le nord-est de l’Equateur, avaient remporté en 2011 une victoire historique contre le pétrolier, condamné à les indemniser pour la contamination par sa filiale Texaco du sol et de l’eau de leur environnement entre 1964 et 1992. Mais ce jugement a été déclaré frauduleux par la cour permanente d’arbitrage de La Haye en raison de soupçons de corruption.
Le conglomérat sud-coréen Hyundai Heavy Industries a signé un accord avec Saudi Aramco qui prendra une participation de 17% dans sa filiale de raffinage Hyundai Oilbank, pour 1.400 milliards de wons (1,09 milliard d’euros). L’accord inclut une option permettant au pétrolier public saoudien d’acquérir une participation supplémentaire de 2,9%. Hyundai Heavy Industries, qui contrôle à l’heure actuelle 91,1% de Hyundai Oilbank, a précisé qu’il réexaminerait le projet de mise en Bourse de sa filiale après avoir bouclé sa transaction avec Aramco.
Les cours du pétrole ont terminé en baisse lundi, les investisseurs décidant d’encaisser quelques bénéfices après plusieurs semaines consécutives de hausse. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a cédé 37 cents, ou 0,5%, pour terminer à 71,18 dollars. A New York, le baril de WTI pour le contrat de mai a perdu 49 cents, ou 0,8%, pour clôturer à 63,40 dollars. Le Brent venait d’enregistrer sa troisième hausse hebdomadaire consécutive et le WTI six semaines consécutives de gains. Or, le ministre russe des Finances a évoqué une possible hausse de production - contrairement aux engagements pris par la Russie auprès de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le conglomérat sud-coréen Hyundai Heavy Industries a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord avec Saudi Aramco qui prendra une participation de 17% dans sa filiale de raffinage Hyundai Oilbank pour 1.400 milliards de wons (1,09 milliard d’euros). L’accord inclut une option permettant au pétrolier public saoudien d’acquérir une participation supplémentaire de 2,9%. Hyundai Heavy Industries, qui contrôle à l’heure actuelle 91,1% de Hyundai Oilbank, a précisé qu’il réexaminerait le projet de mise en Bourse de sa filiale après avoir finalisé sa transaction avec Aramco.
Chevron a fait état aujourd’hui de son intention d’acquérir Anadarko Petroleum dans le cadre d’une opération de 33 milliards de dollars (29 milliards d’euros) en actions et en numéraire, une annonce qui fait reculer de 1,6% le titre de la major pétrolière dans des échanges d’avant-Bourse. Cette dernière propose 65 dollars par action pour sa cible, ce qui représente une prime de 39% par rapport au cours de clôture de jeudi. En avant-Bourse, l’action Anadarko s’envolait de 33%.
BP a l’intention de mettre fin à deux contrats de partage de production portant sur des projets de forage de gaz de schiste dans la province chinoise du Sichuan, rapporte Reuters. Plusieurs grandes majors pétrolières, dont Royal Dutch Shell, Exxon Mobil, ConocoPhillips et ENI, ont cessé d’explorer le gaz de schiste en Chine en raison de mauvais résultats de forage. Son départ laisse encore davantage le secteur aux mains des entreprises chinoises. PetroChina, branche cotée de China National Petroleum Corp (CNPC), et Sinopec devraient dominer le secteur du gaz de schiste en Chine en utilisant des technologies et des services à faible coûts développés sur le marché intérieur.
BP a l’intention de mettre fin à deux contrats de partage de production portant sur des projets de forage de gaz de schiste dans la province chinoise du Sichuan, rapporte Reuters de trois sources proches du dossier. La compagnie britannique est la dernière en date des grandes majors pétrolières, dont Royal Dutch Shell, Exxon Mobil, ConocoPhillips et ENI, à cesser d’explorer le gaz de schiste en Chine en raison de mauvais résultats de forage.
Royal Dutch Shell a décidé de se retirer du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de la Baltique mené par Gazprom dans la région de Léningrad, a indiqué mercredi le président de la filiale russe du groupe anglo-néerlandais. «A la suite de l’annonce faite par Gazprom le 29 mars concernant le développement définitif de Baltic LNG, nous avons décidé de mettre un terme à notre participation dans ce projet», a déclaré Cederic Cremers, président de Shell Russia.
Royal Dutch Shell a décidé de se retirer du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de la Baltique mené par Gazprom dans la région de Léningrad, a indiqué aujourd’hui le président de la filiale russe du groupe anglo-néerlandais. « A la suite à l’annonce faite par Gazprom le 29 mars concernant le développement définitif de Baltic LNG, nous avons décidé de mettre un terme à notre participation dans ce projet », a déclaré Cederic Cremers, président de Shell Russia.
Un carnet d’ordres record de 100 milliards de dollars a permis au groupe pétrolier de lever 12 milliards de dollars d’obligations, à des rendements inférieurs à ceux du royaume saoudien.