Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Ces cinq prochaines années, Chevron s’attend à plus que doubler sa production dans le bassin permien au Texas et au Nouveau-Mexique, à 900.000 barils d'équivalent pétrole par jour, a annoncé le groupe mardi lors d’une journée investisseurs. Cela représente une hausse de près de 40% par rapport à sa précédente prévision. Le pétrolier américain a par ailleurs indiqué qu’il maintiendrait ses investissements à un montant annuel de 18 milliards à 20 milliards de dollars (15,9 à 17,7 milliards d’euros) cette année et en 2020, et que cette fourchette augmenterait légèrement, à 19 - 22 milliards de dollars, sur 2021-2023.
Au cours des cinq prochaines années, Chevron s’attend à plus que doubler sa production dans le bassin permien au Texas et au Nouveau-Mexique, à 900.000 barils d'équivalent pétrole par jour, a annoncé le groupe aujourd’hui lors d’une journée investisseurs. Cela représente une hausse de près de 40% par rapport à sa précédente prévision. Le pétrolier américain a par ailleurs indiqué qu’il maintiendrait ses investissements à un montant annuel de 18 milliards à 20 milliards de dollars (15,9 à 17,7 milliards d’euros) cette année et en 2020, et que cette fourchette augmenterait légèrement, à 19 - 22 milliards de dollars, sur 2021-2023.
Total a annoncé ce matin avoir signé des accords définitifs pour prendre une participation de 10% dans le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) du russe Novatek dans la péninsule de Gydan en Russie. Le pétrolier français indique que ces accords prévoient la possibilité de monter sa participation dans ce projet dit Artic LNG 2 à 15% si Novatek décide de réduire sa part sous les 60%. Les deux partenaires ont également convenu que Total pourrait prendre une participation de 10% à 15% dans les futurs projets de GNL de Novatek dans les péninsules russes de Gydan et de Yamal.
Le groupe anglo-néerlandais a annoncé ce matin que le bureau du procureur des Pays-Bas se préparait à le poursuivre en justice au pénal à l’issue d’une enquête portant sur l’acquisition en 2011 d’un permis d’exploration d’un gisement pétrolier (OPL 245) situé au large du Nigeria. Cette transaction d’une valeur de 1,3 milliard de dollars (1,14 milliard d’euros), réalisée en commun avec l’énergéticien italien Eni, fait déjà l’objet d’une procédure ouverte à Milan.
Le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al Falih, espère que le marché pétrolier sera équilibré d’ici avril, et que les sanctions américaines visant l’Iran et le Venezuela, deux pays de l’Opep, ne perturberont pas l’approvisionnement. L’engagement des pays de l’Opep et de plusieurs de ses alliés à réduire l’offre étant «indiscutable». Khalid al Falih se trouvait en Inde lors d’un voyage officiel du prince héritier saoudien Mohamed bel Salman. L’Opep+, qui regroupe l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), la Russie et plusieurs autres pays producteurs, doit se réunir en avril à Vienne pour débattre de sa politique de production et d’une éventuelle prolongation de l’accord au-delà du premier semestre.
La Sécurité sociale des indépendants (ex-RSI) lance un appel d’offres pour un mandat de gestion de son patrimoine immobilier de placements. Le patrimoine de la CNDSSTI comprend 48 immeubles répartis en immeubles de logements (anciens de bonne facture et récents) et en immeubles de bureaux comme suit : habitation : 35 immeubles, soit l'équivalent de 1.063 logements pour 92.390 mètres carrés. bureaux : 13 immeubles, soit l'équivalent de 78.358 mètres carrés. Le marché comporte un premier lot qui concerne des immeubles à dominante commerciale situés sur l’ensemble du territoire métropolitain pour un marché de 3 ans reconductible une fois pour la même période. Un deuxième lot concerne des immeubles à dominante habitation situés sur l’ensemble du territoire métropolitain pour 3 ans reconductible. Date limite de réception des offres ou des demandes de participation : 16 avril 2019 - 12:00 Lire l’avis.
Le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al Falih, a déclaré aujourd’hui qu’il espérait que le marché pétrolier serait équilibré d’ici au mois d’avril et que les sanctions américaines visant l’Iran et le Venezuela, deux pays de l’Opep, ne perturberaient pas l’approvisionnement, ajoutant que l’engagement des pays de l’Opep et de plusieurs de ses alliés à réduire l’offre était «indiscutable». Khalid al Falih se trouvait en Inde à l’occasion d’un voyage officiel du prince héritier saoudien Mohamed bel Salman.
Eni a annoncé vendredi un bond de 55%, à 1,46 milliard d’euros, de son bénéfice net au quatrième trimestre 2018, un montant nettement supérieur aux attentes des analystes, qui anticipaient 1,19 milliard. La hausse des cours des hydrocarbures, en particulier du gaz, a compensé un léger recul de la production sur les trois derniers mois de l’année. L’administrateur délégué, Claudio Descalzi, s’est en outre réjoui d’avoir atteint avec quatre ans d’avance un objectif annuel de cash-flow libre par baril de 22,5 dollars.
Eni a annoncé vendredi un bond de 55%, à 1,46 milliard d’euros, de son bénéfice net au quatrième trimestre 2018, un montant nettement supérieur aux attentes des analystes, qui anticipaient 1,19 milliard. La hausse des cours des hydrocarbures, en particulier du gaz, a compensé un léger recul de la production sur les trois derniers mois de l’année. L’administrateur délégué, Claudio Descalzi, s’est réjoui d’avoir atteint avec quatre ans d’avance un objectif annuel de cash-flow libre par baril de 22,5 dollars.
Le royaume saoudien prévoit d’accentuer la baisse de sa production par rapport à l’accord de décembre alors que Washington continue de jouer les trouble-fête.
Le marché pétrolier mondial peinera cette année à absorber la forte hausse de l’offre hors de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), estime l’Agence internationale de l’Energie (AIE). Dans son rapport mensuel publié mercredi, l’agence basée à Paris s’en tient à sa prévision de janvier d’une croissance de la demande mondiale de 1,4 million de barils par jour cette année, après une hausse de 1,3 million de bpj en 2018.
L’Opep a réduit sa prévision de la demande pétrolière mondiale cette année en raison d’un ralentissement économique généralisé, anticipant également une croissance accélérée de la production de la part de la concurrence. Dans son rapport mensuel publié ce mardi, elle estime que la demande pour son pétrole brut sera de 30,59 millions de barils par jour (bpj) en moyenne, soit 240.000 de moins qu’anticipé le mois dernier. L’organisation a diminué sa prévision de croissance de la demande mondiale à 1,24 million de bpj contre 1,29 million dans sa précédente projection, tout en relevant sa prévision de croissance de l’offre hors-Opep de 80.000 bpj à 2,18 millions de bpj.
L’Opep a réduit sa prévision de la demande pétrolière mondiale cette année en raison d’un ralentissement économique généralisé, anticipant également une croissance accélérée de la production de la part de la concurrence. Dans son rapport mensuel publié ce mardi, elle estime que la demande pour son pétrole brut sera de 30,59 millions de barils par jour (bpj) en moyenne, soit 240.000 de moins qu’anticipé le mois dernier. L’organisation a diminué sa prévision de croissance de la demande mondiale à 1,24 million de bpj contre 1,29 million dans sa précédente projection, tout en relevant sa prévision de croissance de l’offre hors-Opep de 80.000 bpj à 2,18 millions de bpj.
A l’occasion de la présentation des résultats 2018, le PDG de Total a annoncé jeudi que le conseil d’administration avait choisi Jean-Pierre Sbraire pour succéder à Patrick de La Chevardière au poste de directeur financier. « La nomination de Jean-Pierre Sbraire a été approuvée par le conseil d’administration et sera bientôt annoncée », a précisé Patrick Pouyanné. Patrick de La Chevardière a de son côté indiqué qu’il quitterait ses fonctions « pendant l'été » 2019, après 11 ans à ce poste.
BP a annoncé aujourd’hui une croissance de 65,9% de son bénéfice trimestriel, le pétrolier britannique ayant enregistré une forte hausse de sa production à la suite de l’acquisition des actifs dans le schiste américain de BHP Billiton pour 10,5 milliards de dollars (9,2 milliards d’euros). Son résultat net sur les trois mois à fin décembre s’est ainsi établi à 3,5 milliards de dollars contre 2,11 milliards il y a un an et un consensus, fourni par l’entreprise, de 2,63 milliards.
La major a généré 53 milliards de dollars de cash-flows en 2018, de quoi largement payer ses dividendes et sa dette. Mais le groupe hésite à accélérer ses investissements.
Shell a publié ce matin un bénéfice net de 21,4 milliards de dollars (18,6 milliards d’euros) en 2018, en hausse de 36%, supérieur aux 20,98 milliards attendus par le consensus et au plus haut depuis quatre ans. Sa production de pétrole et de gaz a légèrement augmenté, atteignant 3,67 millions de barils d'équivalent pétrole, les nouveaux gisements mis en service compensant l’effet des cessions. Sur le seul quatrième trimestre, son bénéfice net a grimpé de 32% à 5,69 milliards de dollars grâce à la réduction des coûts.
Total a annoncé mardi avoir fait une «nouvelle découverte significative» de gaz en mer du Nord au large du Royaume-Uni, sur le prospect de Glengorm. «Le puits a été foré à une profondeur finale de 5.056 mètres et a traversé un réservoir de gaz», a-t-il expliqué dans un communiqué. «Les ressources récupérables sont estimées à près de 250 millions de barils équivalent pétrole». Il évoque «des possibilités de raccordement, telles que la plate-forme d’Elgin-Franklin et le projet Culzean dont le démarrage est prévu en 2019». Total détient une participation de 25% dans la découverte de Glengorm, aux côtés de CNOOC Petroleum Europe Limited, filiale de CNOOC Limited (50%, opérateur), et d’Euroil, filiale d’Edison E&P(25%).
Total a annoncé mardi avoir fait une « nouvelle découverte significative » de gaz en mer du Nord au large du Royaume-Uni, sur le prospect de Glengorm. « Le puits a été foré à une profondeur finale de 5.056 mètres et a traversé un réservoir de gaz et condensats de haute qualité de 37 mètres nets, datant du Jurassique supérieur », a expliqué Total dans un communiqué. « Les ressources récupérables sont estimées à près de 250 millions de barils équivalent pétrole », a précisé le groupe français, qui prévoit de mener des travaux de forage et des tests complémentaires afin d’apprécier « le volume de ressources et la productivité du réservoir ».