Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Royal Dutch Shell a annoncé aujourd’hui que des grèves étaient en cours sur ses sites de Pernis et Moerdijk, aux Pays-Bas, et que ces mouvements sociaux avaient un impact significatif. Le pétrolier anglo-néerlandais a souligné que les grèves nuisaient aux usines et qu’il regrettait que les syndicats aient choisi de prendre des mesures aussi sévères à un stade aussi précoce. Il espère qu’un accord sera conclu et continue de croire qu’une augmentation de salaire de 7,5%, étalée sur deux ans, constitue une proposition équitable.
Royal Dutch Shell a annoncé lundi un partenariat avec la compagnie publique chinoise Sinopec, devenant ainsi l’un des rares grands groupes pétroliers internationaux à s’aventurer sur ce segment du marché des hydrocarbures dans l’empire du Milieu. Cette collaboration portera sur le site de Dongying dans la province orientale de Shandong, aucun détail n’ayant été fourni sur la nature précise de leur coopération.
L’ONG néerlandaise Follow This vient de retirer la résolution déposée en vue de la prochaine assemblée générale, en mai prochain, de Shell, demandant au groupe pétrolier de réduire considérablement ses investissements dans les combustibles fossiles.
Royal Dutch Shell a annoncé ce lundi un partenariat avec la compagnie publique chinoise Sinopec par lequel le groupe anglo-néerlandais va participer aux efforts de la Chine pour exploiter ses ressources potentiellement immenses en pétrole de schiste. Shell devient ainsi l’un des rares grands groupes pétroliers internationaux à s’aventurer sur ce segment du marché des hydrocarbures dans l’empire du Milieu. Cette collaboration portera sur le site de Dongying dans la province orientale de Shandong, aucun détail n’ayant été fourni sur la nature précise de leur coopération.
Total a annoncé ce mercredi avoir signé un contrat de vente et d’achat prévoyant la fourniture de 0,7 million de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an sur 10 ans avec le groupe gazier indépendant chinois Guanghui. L’approvisionnement du terminal de regazéification de Guanghui, dans la province du Jiangsu, proviendra du portefeuille GNL mondial du groupe français. Aux Etats-Unis, il a par ailleurs signé avec son partenaire américain Tellurian une série d’accords pour le développement du projet Driftwood LNG, situé en Louisiane. Total investira 500 millions de dollars (445 millions d’euros) dans Driftwood LNG et va acquérir 20 millions d’actions ordinaires de Tellurian, pour un montant de 200 millions de dollars.
Royal Dutch Shell a annoncé mardi son départ l’an prochain d’une association professionnelle américaine, l’American Fuel & Petrochemical Manufacturers (AFPM), qui regroupe notamment Exxon Mobil, Chevron, BP et Total. Il évoque un désaccord sur ses positions en matière de climat. Shell précise ne pas être d’accord avec l’opposition de l’AFPM à un prix du carbone et à des initiatives sur les technologies à faibles émissions de carbone. Ce rapport vise à renforcer la politique de Shell en matière de transparence et à montrer aux investisseurs que le groupe s’inscrit dans les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat adopté en 2015.
Royal Dutch Shell a annoncé aujourd’hui son départ l’an prochain d’une association professionnelle américaine rassemblant des acteurs du raffinage en raison d’un désaccord sur ses positions en matière de climat. Dans le premier rapport qu’il publie sur le sujet, le groupe déclare avoir constaté un «désaccord essentiel» sur les positions climatiques défendues par l’American Fuel & Petrochemical Manufacturers (AFPM), qui regroupe notamment Exxon Mobil, Chevron, BP et Total.
L’Opep est près de renoncer à tenir une réunion prévue en avril, en attendant celle de juin pour décider s’il y a lieu de prolonger l’encadrement de la production de pétrole en vigueur depuis le début de l’année. A cette date, les marchés auront pu évaluer l’impact réel des sanctions américaines contre l’Iran et de la crise du Venezuela. Une commission ministérielle de l’Opep et de ses alliés a recommandé lundi d’annuler la réunion extraordinaire des 17 et 18 avril: la prochaine rencontre serait celle des 25 et 26 juin.
L’Opep est près de renoncer à tenir une réunion prévue en avril, attendant celle de juin pour décider s’il y a lieu de prolonger l’encadrement de la production de pétrole en vigueur depuis le début de l’année. A cette date, les marchés auront pu évaluer l’impact réel des sanctions américaines contre l’Iran et de la crise du Venezuela. Une commission ministérielle de l’Opep et de ses alliés a recommandé aujourd’hui d’annuler la réunion extraordinaire des 17 et 18 avril, ce qui veut dire que la prochaine rencontre serait celle des 25 et 26 juin.
Eni s’est engagé vendredi à augmenter la rémunération de ses actionnaires via un programme de rachat d’actions et une hausse de son dividende. Le groupe pétrolier italien, qui dévoilait vendredi son plan stratégique 2019-2022, lancera cette année un programme initial de rachat d’actions de 400 millions d’euros. Son dividende sera augmenté de 3,6% à 0,86 euro par action. Après 2019, le rachat d’actions s'élèverait à 400 millions d’euros par an avec un prix du baril de Brent compris entre 60 et 65 dollars. Il monterait à 800 millions d’euros si le cours du Brent était supérieur à 65 dollars le baril. En-dessous de 60 dollars, il n’y aurait pas de rachat d’actions.
Eni s’est engagé vendredi à augmenter la rémunération de ses actionnaires via un programme de rachat d’actions et une hausse de son dividende. Le groupe pétrolier italien, qui dévoilait aujourd’hui son plan stratégique 2019-2022, lancera cette année un programme initial de rachat d’actions de 400 millions d’euros. Son dividende sera augmenté de 3,6% à 0,86 euro par action.
L’exclusion des sociétés d’exploration et de production de pétrole des investissements du fonds souverain représente une assurance contre le risque de pic de la demande.
CGG a annoncé vendredi une marge brute d’exploitation en hausse de 3,4 points, à 45,3%, en 2018, à la faveur de la reprise graduelle de ses marchés. Son chiffre d’affaires a progressé de 19% à 1,23 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros). Le spécialiste des services et équipements géophysiques, qui anticipe pour cette année une rentabilité brute stable, a ramené sa perte nette à 95,8 millions de dollars l’an dernier, contre 514,1 millions en 2017, tandis que sa dette nette a été divisée par plus de 3,5 à 732,6 millions. Pour 2019, il anticipe une hausse de près de 10% de son chiffre d’affaires et un résultat opérationnel entre 75 et 125 millions.
CGG a annoncé ce matin une marge brute d’exploitation en hausse de 3,4 points, à 45,3%, au titre de 2018, à la faveur de la reprise graduelle de ses marchés. Son chiffre d’affaires a progressé de 19% à 1,23 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros). Le spécialiste des services et équipements géophysiques, qui anticipe pour cette année une rentabilité brute stable, a ramené sa perte nette à 95,8 millions de dollars l’an dernier, contre 514,1 millions en 2017, tandis que sa dette nette a été divisée par plus de 3,5 à 732,6 millions. Pour l’exercice 2019, il anticipe une hausse de près de 10% de son chiffre d’affaires et un résultat opérationnel compris entre 75 et 125 millions.
Le gouvernement norvégien a recommandé vendredi d’exclure du mandat d’investissement du fonds souverain les sociétés d’exploration et production du secteur énergétique. Le Government Pension Fund Global (GPGF), est le plus important fonds souverain au monde, avec près de 9.000 milliards de couronnes norvégiennes d’actifs (913 milliards d’euros).
Tirant parti de sa stratégie de croissance agressive définie l’an dernier, ExxonMobil a relevé mercredi, lors d’une journée investisseurs, l’objectif de progression de ses bénéfices à long terme. Le pétrolier table désormais sur une hausse de son bénéfice net de plus de 140% entre 2017 et 2025, sur la base d’un prix du pétrole de 60 dollars le baril et des marges au niveau de 2017. Exxon avait précédemment fixé son objectif de croissance bénéficiaire à 135% entre 2017 et 2025, sur la base du résultat ajusté de 2017. En parallèle, le rendement de ses capitaux employés devrait doubler sur cette période.
Tirant parti de sa stratégie de croissance agressive définie l’an dernier, ExxonMobil a relevé aujourd’hui lors d’une journée investisseurs l’objectif de progression de ses bénéfices à long terme. Le pétrolier table désormais sur une hausse de son bénéfice net de plus de 140% entre 2017 et 2025, sur la base d’un prix du pétrole de 60 dollars le baril et des marges au niveau de 2017. Exxon avait précédemment fixé son objectif de croissance bénéficiaire à 135% entre 2017 et 2025, sur la base du résultat ajusté de 2017.