Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
L’administration américaine a imposé hier soir de lourdes sanctions à la compagnie pétrolière vénézuélienne PDVSA pour faire pression sur le président Nicolas Maduro. Il s’agit des mesures de rétorsion les plus vigoureuses à ce jour de la part des Etats-Unis, qui ont reconnu la semaine dernière la légitimité de Juan Guaido, chef de file de l’opposition et président de l’Assemblée, lorsqu’il s’est proclamé chef de l’Etat par intérim.
Le Japon a entrepris d’importer à nouveau du pétrole iranien, après avoir suspendu le processus du fait des sanctions américaines entrées en vigueur en novembre dernier, a déclaré lundi le gouverneur de la banque centrale d’Iran. La reprise des importations de pétrole intervient grâce à l’exemption accordée par Washington à Tokyo. Donald Trump avait annoncé en mai dernier que les Etats-Unis se retiraient de l’Accord de Vienne conclu en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien, et qu’ils allaient rétablir des sanctions contre Téhéran. L’Iran est le quatrième plus gros producteur de pétrole au sein de l’Opep. En 2017, le pétrole iranien a représenté 5,3% des importations totales de brut du Japon.
Le Japon a entrepris d’importer à nouveau du pétrole iranien, après avoir suspendu le processus du fait des sanctions américaines, a déclaré aujourd’hui le gouverneur de la banque centrale d’Iran. La reprise des importations de pétrole intervient grâce à l’exemption accordée par Washington à Tokyo aux sanctions américaines entrées en vigueur en novembre dernier. L’Iran est le quatrième plus gros producteur de pétrole au sein de l’Opep.
Le pétrolier britannique a annoncé aujourd’hui un projet d’expansion majeur pour le gisement en eaux profondes Atlantis, situé dans la partie américaine du golfe du Mexique. La phase 3 du développement d’Atlantis, pour un montant de 1,3 milliard de dollars (1,14 milliard d’euros) devrait permettre d’augmenter la production de la plate-forme de 38.000 barils équivalent pétrole par jour (bep/j), précise BP. Le groupe a par ailleurs indiqué avoir identifié 1 milliard de barils de pétrole supplémentaires dans le gisement de Thunder Horse, également situé dans le golfe du Mexique.
Total vient de démarrer la production du champ d’Egina, à 150 km des côtes du Nigeria. Ce champ produira 200.000 barils de pétrole par jour au plateau, soit près de 10% de la production du pays. L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement est la plus grande jamais construite par Total. Ce démarrage a pu être réalisé pour un coût de près de 10% inférieur au budget initial, notamment grâce à la performance des opérations de forage ayant permis de réduire de 30% le temps de forage par puits. «Egina permettra d’accroître la production et les cash-flows du groupe dès 2019 et bénéficiera des efforts réalisés au Nigeria pour réduire de 40% nos coûts opérationnels sur les quatre dernières années», a déclaré Arnaud Breuillac, directeur général de l’Exploration-Production de Total.
Les cours du pétrole ont terminé en nette hausse hier sur le marché new-yorkais Nymex, profitant du rebond enregistré par les marchés boursiers américains après leur forte chute de lundi. Le contrat de février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 3,69 dollars, soit 8,68%, à 46,22 dollars le baril. La même échéance sur le Brent a pris quatre dollars, soit 7,93%, à 54,47 dollars le baril.
De nombreux analystes comptent sur l’Opep et ses alliés pour soutenir les cours l’an prochain malgré l’incertitude sur le dynamisme de l’économie mondiale.
Dans son rapport mensuel publié hier, l’Opep indique que sa production n’a diminué que de 11.000 bpj en novembre par rapport à octobre, à 32,97 millions de bpj, les extractions de l’Arabie saoudite ayant atteint des niveaux sans précédent pour compenser la baisse des exportations iraniennes imputable à de nouvelles sanctions américaines. Elle estime que la demande pour ses qualités de brut diminuera à 31,44 millions de barils par jour l’an prochain, soit 100.000 de moins que ce qui était prévu le mois précédent, la concurrence produisant davantage et le ralentissement de l'économie mondiale freinant la croissance de la demande.
Dans son rapport mensuel publié aujourd’hui, l’Opep indique que sa production n’a diminué que de 11.000 bpj en novembre par rapport à octobre, à 32,97 millions de bpj, les extractions de l’Arabie saoudite ayant atteint des niveaux sans précédent pour compenser la baisse des exportations iraniennes imputable à de nouvelles sanctions américaines. Elle estime que la demande pour ses qualités de brut diminuera à 31,44 millions de barils par jour l’an prochain, soit 100.000 de moins que ce qui était prévu le mois précédent, la concurrence produisant davantage et le ralentissement de l'économie mondiale freinant la croissance de la demande.
La Russie compte réduire sa production de pétrole d’environ 50.000 à 60.000 barils par jour (bpj) en janvier, a déclaré ce mardi le ministre de l’Energie, Alexandre Novak, soit bien moins que l’engagement pris la semaine dernière dans le cadre d’un accord avec l’Opep. Le chiffre évoqué par Alexandre Novak correspond à une production d’environ 11,35 millions de bpj le mois prochain, contre 11,37 millions en novembre et 11,41 millions en octobre, un record pour la Russie post-soviétique.
Les pays de l’Opep et non-Opep se sont accordés aujourd’hui à Vienne pour réduire la production de pétrole à hauteur de 1,2 million de barils/jour (bpj), à partir de 2019. Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole sont convenus d’une réduction de 800.000 bpj, tandis que les pays ne participant pas au cartel contribueront à hauteur de 400.000 bpj à partir de janvier, et pour six mois. Le communiqué a été publié vendredi dans l’après-midi.
L’Iran semble être le principal obstacle à un accord de réduction de la production de l’Opep, l’Arabie saoudite, leader de facto du cartel, n’ayant pas encore accepté la demande de Téhéran d’en être exempté en raison des sanctions américaines, rapporte Reuters citant deux sources à l’Opep.
L’incapacité de l’Opep à prendre une décision claire sur la réduction de la production hier illustre l’influence croissante de la Russie sur la politique du cartel.