Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Les fonds et ETF d’iShares et de State Street ont été les plus recherchés sur le marché américain au mois d’avril, selon des statistiques communiquées par Morningstar. Les deux géants américains ont enregistré des entrées nettes de respectivement 8 milliards de dollars et 7,5 milliards de dollars, largement devant Vanguard qui affiche des flux nets positifs de seulement 5,5 milliards de dollars, sa collecte la plus faible sur un mois depuis 2013. A l’autre bout du spectre, Oakmark a subi des sorties nettes de 2,5 milliards de dollars durant le mois sous revue. Morningstar souligne que les fonds d’actions américaines gérés passivement ne sont pas loin d’atteindre le niveau des fonds d’actions américaines gérés activement, avec des encours de 4.300 milliards de dollars à fin avril, soit un écart de seulement 6 milliards de dollars par rapport au total des fonds actifs. Les mutual funds et ETF ne sont certes pas représentatifs du marché des actions américaines au sens large mais ces chiffres illustrent malgré tout la tendance marquée en faveur des fonds à bas coûts. Les fonds d’actions américaines gérés activement ont chaque année depuis 2006 enregistré des sorties nettes, avec des entrées nettes à peu près équivalentes dans les stratégies passives. En avril, les fonds d’actions américaines gérés passivement ont attiré plus de 39 milliards de dollars, contre des sorties nettes de 22,2 milliards de dollars pour les stratégies actives équivalentes. Du côté des obligations fiscalisées, la tendance est la même, avec des entrées nettes de 25 milliards de dollars pour les stratégies passives contre 17 milliards de dollars dans les contreparties actives.
PRESSION. Le 9 mai dernier, soit un an jour pour jour après l’annonce de leur retrait du JCPoA (l’accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien), les Etats-Unis ont durci leurs sanctions. Les exemptions accordées à huit pays (Inde, Chine, Italie, Grèce, Corée du Sud, Taïwan et la Turquie) pour l’importation de pétrole arrivent à échéance au mois de mai, et ne seront pas reconduites. Des sanctions supplémentaires, visant le secteur des métaux industriels, ont été annoncées. En Chine, qui est le premier importateur mondial de brut iranien, les entreprises d’Etat CNPC et Sinopec ont annoncé vouloir suspendre leurs importations de brut iranien, de peur de se voir coupées du système financier mondial. La réponse iranienne a été immédiate : Téhéran a suspendu une partie des engagements pris à Vienne, en donnant 60 jours aux autres signataires du JCPoA pour mettre
Les cours du pétrole ont terminé en hausse mardi sur le marché new-yorkais Nymex, après l’annonce par l’Arabie saoudite d’attaques de drones contre des installations de la compagnie publique Aramco lancées selon Riyad par un mouvement armé basé au Yémen. Le contrat juin sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 74 cents, soit 1,21%, à 61,78 dollars le baril. Le Brent a pris 1,01 dollar (+1,44%) à 71,24 dollars. Selon le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al Falih, les attaques visant deux puits de pétrole près de Riyad n’ont pas perturbé la production ni les exportations de brut. Cette attaque avait forcé le groupe pétrolier Aramco à cesser ses opérations sur un oléoduc majeur, avait dit plus tôt le ministre.
Deux stations de pompage ont été visées par une attaque de drones mardi près de la capitale saoudienne Ryad, ce qui a forcé le groupe pétrolier Aramco à cesser ses opérations sur un oléoduc majeur, a annoncé le ministre de l’Energie Khalid al-Falih.
Les cours du pétrole ont terminé en baisse lundi sur le marché new-yorkais Nymex, affectés avec les actifs à risque par la crispation des relations sino-américaines. Le contrat juin sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 62 cents, soit 1,01%, à 61,04 dollars le baril. Le Brent a reculé de son côté de 39 cents (-0,55%) à 70,23 dollars. Le pétrole avait pris auparavant plus d’un dollar le baril, après l’annonce par l’Arabie saoudite que deux de ses pétroliers figuraient parmi des navires attaqués au large des Emirats arabes unis, dénonçant une tentative de mettre en péril la sécurité des livraisons mondiales de pétrole, dans un contexte de tensions entre les Etats-Unis et l’Iran. Les cours du pétrole ont augmenté d’environ 30% depuis le début de l’année.
Le fonds IFM Global Infrastructure a annoncé l’acquisition de Buckeye Partners pour un montant de 6,5 milliards de dollars. Buckeye Partners détient un réseau d’oléoducs de 6.000 miles (environ 10.000 km) sur la côte Est et le long du Golfe du Mexique ainsi que des terminaux. Selon Bloomberg, il s’agit de la troisième acquisition de taille dans ces infrastructures au cours des 12 derniers mois.
Le fonds IFM Global Infrastructure a annoncé l’acquisition de Buckeye Partners pour un montant de 6,5 milliards de dollars. Buckeye Partners détient un réseau d’oléoducs de 6.000 miles (environ 10.000 km) sur la côte Est et le long du Golfe du Mexique ainsi que des terminaux. Selon Bloomberg, il s’agit de la troisième acquisition de taille dans ces infrastructures au cours des 12 derniers mois.
Chevron a annoncé aujourd’hui qu’il n’entendait pas relever son offre de 33 milliards de dollars (29,5) sur Anadarko, compagnie pétrolière américaine spécialisée dans le schiste, qui annoncé lundi avoir choisi la proposition plus élevée d’Occidental Petroleum. Comme prévu dans le cadre de l’accord de fusion entre Chevron et Anadarko qui avait été annoncé le 12 avril, le premier recevra une indemnité de rupture d’un milliard de dollars du second. Chevron a précisé qu’il allait augmenter le montant de ses rachats d’actions de 25% à 5 milliards de dollars par an.
Les cours du pétrole ont terminé en hausse mercredi sur le Nymex, en réaction à une contraction inattendue des stocks de brut américains. Un regain de tensions commerciales entre Washington et Pékin est venu toutefois limiter les gains. Les stocks de brut américains ont diminué de 3,96 millions de barils à 466,6 millions alors que les économistes attendaient en moyenne une hausse de 1,2 million de barils. Le contrat de juin sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 72 cents, soit 1,17%, à 62,12 dollars le baril. Le contrat de juillet sur le Brent a pris 49 cents (0,70%) à 70,37 dollars le baril.
Le rachat des actifs africains d’Anadarko, pour aider à l’OPA lancée par Occidental, compléterait à bon prix le portefeuille du groupe sur ce continent.
Total a annoncé dimanche la signature d’un accord avec l’américain Occidental Petroleum en vue du rachat pour 8,8 milliards de dollars (7,9 milliards d’euros) des actifs pétroliers et gaziers africains du groupe Anadarko, en cas de succès de l’offre d’Occidental Petroleum sur ce dernier. Occidental a fait récemment une offre de 38 milliards de dollars sur Anadarko, surenchérissant sur les 33 milliards proposés par Chevron. Berkshire Hathaway, le conglomérat dirigé par le milliardaire Warren Buffett, a accepté d’investir 10 milliards de dollars dans Occidental.
Les cours du pétrole ont terminé en baisse de 2 à 3% jeudi sur le marché new-yorkais Nymex dans un marché qui reste affecté par une augmentation plus forte que prévu des stocks de brut américains annoncée mercredi. Le contrat juin sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 1,79 dollar, soit 2,81%, à 61,81 dollars le baril. Le Brent a chuté de son côté de 1,43 dollar, (-1,98%) à 70,75 dollars.
Devenu PDG hier après l'AG, Doug Pferdehirt s'attelle à la relance du groupe parapétrolier, concentré depuis deux ans sur le chantier de l'intégration.
BP a annoncé ce mardi une chute de près de 30% à 2,4 milliards de dollars (2,15 milliards d’euros) de son bénéfice trimestriel en rythme annuel, en raison du repli des prix du pétrole et du gaz combiné à la baisse de ses marges dans le raffinage. Le bénéfice net du groupe britannique à fin mars est néanmoins légèrement supérieur au consensus de 2,3 milliards qu’il avait lui-même fourni.
L’accord d’encadrement de l’offre de pétrole chapeauté par la Russie et l’Arabie saoudite pourrait être prolongé jusqu'à la fin de l’année, a déclaré le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al-Falih, à l’agence russe RIA. L’alliance dite Opep+, qui regroupe l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), la Russie et d’autres producteurs de moindre rang, s’est entendue fin 2018 pour réduire sa production cumulée de 1,2 million de barils par jour afin de soutenir les prix. Ses représentants se retrouveront les 25 et 26 juin pour décider de prolonger ou non le pacte au-delà du 30 juin.
Anadarko Petroleum, la compagnie américaine spécialisée dans la production de gaz et de pétrole qui avait accepté ce mois-ci de se vendre à Chevron, a finalement décidé d’entamer des négociations avec Occidental Petroleum sur son offre concurrente, a appris Reuters auprès de sources au fait du dossier. Le conseil d’administration d’Anadarko aurait estimé que l’offre d’achat d’Occidental, une opération de 38 milliards de dollars (34 milliards d’euros) en actions et en numéraire, pourrait donner lieu à un accord plus intéressant que celui conclu avec Chevron.
Anadarko Petroleum, la compagnie américaine spécialisée dans la production de gaz et de pétrole qui avait accepté ce mois-ci de se vendre à Chevron, a finalement décidé d’entamer des négociations avec Occidental Petroleum sur son offre concurrente, a appris Reuters auprès de sources au fait du dossier. Le conseil d’administration d’Anadarko a estimé que l’offre d’achat d’Occidental, une opération de 38 milliards de dollars (34 milliards d’euros) en actions et en numéraire, pourrait donner lieu à un accord plus intéressant que celui conclu avec Chevron.
La Turquie tente de convaincre les Etats-Unis d’autoriser sa société de raffinage Tupras à continuer d’importer du pétrole brut iranien sans lui appliquer de sanctions, a annoncé vendredi un porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères. L’Iran est l’un des principaux fournisseurs d’hydrocarbures de la Turquie qui dépend presque totalement des importations pour ses besoins pétroliers. Washington a annoncé lundi dernier que les exemptions accordées à certains pays pour une durée de six mois ne seraient pas reconduites à partir du 1er mai, et que les huit pays concernés devaient cesser d’importer du pétrole iranien sous peine de sanctions.
La Turquie tente de convaincre les Etats-Unis d’autoriser sa société de raffinage Tupras à continuer d’importer du pétrole brut iranien sans lui appliquer de sanctions, a annoncé aujourd’hui un porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères. L’Iran est l’un des principaux fournisseurs d’hydrocarbures de la Turquie qui dépend presque totalement des importations pour ses besoins pétroliers.