Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi la conclusion d’un accord avec l’Egypte pour l’octroi d’une aide financière de 3 milliards de dollars. Le pays recevra ce prêt d’une durée de 46 mois dans le cadre du mécanisme élargi de crédit (Extendend Fund Facility), l’un des dispositifs de soutien du Fonds permettant d’apporter un concours à des pays aux prises avec de graves déséquilibres de paiements. Avant la confirmation de cette aide, la banque centrale avait annoncé une nouvelle dévaluation de sa monnaie de 12,6% et l’adoption d’un régime de change plus flexible. Dans le même temps, l’institution a relevé de 200 points de base ses taux directeurs. Le pays fait face à une inflation de 15%, en raison notamment de la flambée des prix alimentaires.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi la conclusion d’un accord avec l’Egypte pour l’octroi d’une aide financière de 3 milliards de dollars.
La Corée du Sud doit composer avec un environnement défavorable et des tensions sur ses marchés du crédit. Le PIB sud-coréen a augmenté de 0,3 % d’un trimestre sur l’autre, à 3,1% au troisième trimestre, selon des chiffres publiés jeudi par la Banque de Corée (BoK). La consommation a tiré la croissance, progressant de 1,9% au troisième trimestre contre 2,9% au trimestre précédent. Une inflation plus forte, de nouveau supérieure à 5%, et un coût de la dette plus élevé ont pesé sur les ménages. Les investissements des entreprises ont aussi été importants, en particulier dans la construction et les usines (+0,4% et +5% de croissance).
La banque centrale turque a annoncé jeudi baisser son taux de référence de 150 points de base à 10,5%, une coupe plus importante que prévu alors même que l’inflation dépasse 83 % en septembre. Il s’agit de la troisième baisse consécutive en trois mois. Le président turc Erdogan a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait que les coûts d’emprunt passent sous la barre des 10%, et la banque centrale a indiqué qu’elle réduirait les taux une dernière fois avant de cesser sa politique d’assouplissement. La livre est restée stable, à 18,6 pour un dollar.
Le Pakistan parviendra à lever les 34 milliards de dollars de besoins en financement externe anticipés pour 2023, a déclaré mercredi le ministre des Finances. L'économie pakistanaise, déjà très affaiblie, a été durement touchée par des inondations dévastatrices pendant la saison de la mousson, qui auraient causé plus de 30 milliards de dollars de dégâts. Début octobre, Moody’s a abaissé la note de crédit souverain du pays d’un cran à Caa1. Le ministre des Finances a réaffirmé mercredi que le Pakistan ne demanderait pas une restructuration de sa dette au Club de Paris. Il a ajouté que son pays rembourserait une obligation d’une valeur de 1 milliard de dollars qui arrivera à échéance plus tard cette année.
Le Pakistan parviendra à lever les 34 milliards de dollars de besoins en financement externe anticipés pour 2023, a déclaré mercredi le ministre des Finances.
L’Arabie saoudite prévoit d’émettre des sukuks, titres islamiques, à maturité de 6 ans et des obligations à maturité de dix ans, toutes deux libellées en dollars, rapportait mardi Bloomberg. L’objectif de prix est de 110 points de base par rapport aux Treasuries pour les sukuks. Pour les obligations, la prime de rendement est évaluée à 155 points de base. BNP Paribas, Goldman Sachs et HSBC sont les teneurs de livres pour l’offre. Dans le même temps, l’Arabie saoudite a demandé aux détenteurs d’obligations d’une valeur de 15,5 milliards de dollars arrivant à échéance en 2023, 2025 et 2026 de proposer des offres pour qu’elles soient rachetées par le Royaume. La date limite de soumission des offres est le 24 octobre.
L’Arabie saoudite prévoit d’émettre des sukuk, titres islamiques, à maturité de 6 ans et des obligations à maturité de dix ans, toutes deux libellées en dollars, selon Bloomberg. L’objectif de prix est de 110 points de base par rapport aux Treasuries pour les sukuk. Pour les obligations, la prime de rendement est évaluée à de 155 points de base. Le prix des nouveaux titres pourrait être fixé mardi. BNP Paribas, Goldman Sachs et HSBC sont les teneurs de livres pour l’offre.
La Tunisie a conclu un accord préliminaire avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un plan de sauvetage de 1,9 milliard de dollars, qui pourrait être finalisé en décembre, a déclaré le week-end dernier le Fonds, relayé par Reuters. Le pays est aux prises avec une crise des finances publiques qui fait craindre un défaut de paiement de la dette et qui a contribué à des pénuries de nourriture et de carburant. L’accord est également considéré comme essentiel pour débloquer l’aide bilatérale des pays donateurs, qui réclament des réformes fiscales.
La Tunisie a conclu un accord préliminaire avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un plan de sauvetage de 1,9 milliard de dollars, qui pourrait être finalisé en décembre, a déclaré le Fonds samedi, relayé par Reuters.
Les créanciers du Tchad ont déclaré jeudi soir qu’ils avaient convenu que le pays africain n’avait pas besoin d’allégement de sa dette pour le moment compte tenu de la flambée des prix du pétrole, mais se sont engagés à se réunir à nouveau si un déficit de financement était identifié. Malgré cette bouffée d’oxygène offerte par la hausse des prix du pétrole, la situation financière du Tchad reste fragile. Les observateurs s’accordent à dire que ses créanciers devront agir quand les conditions deviendront plus difficiles pour du service de la dette, ce qui pourrait se produire en 2024 lorsque le Tchad sera confronté à d’importants remboursements sur sa dette.
La banque centrale hongroise a augmenté de manière inattendue vendredi son taux de prêt garanti au jour le jour à 25% contre 15,5% et lancé un nouvel appel d’offres de dépôt à un jour à un taux de 18%. Elle a par ailleurs déclaré qu’elle fournirait directement des devises étrangères pour payer les importations d'énergie. La Banque nationale de Hongrie (BNH) a ajouté dans un communiqué qu’elle était «prête à intervenir avec tous les outils si nécessaire pour assurer la stabilité du marché». Vendredi matin, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, a déclaré qu’il avait demandé au ministre des Finances et au gouverneur de la banque centrale de réduire au moins de moitié le taux d’inflation, actuellement supérieur à 20%, d’ici à la fin de l’an prochain.
Les créanciers du Tchad ont déclaré jeudi qu’ils avaient convenu que le pays africain n’avait pas besoin d’allégement de sa dette pour le moment compte tenu de la flambée des prix du pétrole, mais se sont engagés à se réunir à nouveau si un déficit de financement était identifié.
La difficulté de cette catégorie reste sa taille et l'univers d'investissement couvert. Cela étant, à condition d'accepter sa forte volatilité, elle recèle des pépites. Dont certaines sont par ailleurs très bien notées...
La banque centrale hongroise a augmenté de manière inattendue son taux de prêt garanti au jour le jour à 25% contre 15,5% et lancé un nouvel appel d’offres de dépôt à un jour à un taux de 18%. Elle a par ailleurs déclaré qu’elle fournirait directement des devises étrangères pour payer les importations d'énergie. La Banque nationale de Hongrie (BNH) a ajouté dans un communiqué qu’elle était «prête à intervenir avec tous les outils si nécessaire pour assurer la stabilité du marché».
Le taux d’inflation annuel a atteint un sommet de cinq mois à 7,4% en septembre en Inde, après 7% en août (7,3% attendus), selon les données publiées mercredi par le ministère des statistiques. Les prix ont augmenté plus rapidement pour les denrées alimentaires (8,6% après 7,6% en août), les légumes (18,0%), les épices (16,9%), les céréales et produits dérivés (11,5%) enregistrant les plus fortes hausses à cause de précipitations inhabituelles qui ont affecté les cultures locales et une offre déjà affectée par la guerre russe en Ukraine. Les prix des logements (4,6% après 4,1%), des services à l’éducation (5,7% après 5,5%), des services de transport et de communication (5,4% après 5,2%) et à la santé (5,5% après 5,4%) ont également accéléré. En revanche, le coût du carburant et de l’éclairage a augmenté à un rythme légèrement plus faible (10,4% après 10,8%).
Le Pakistan a déclaré vendredi qu’il «contestait vivement» une dégradation de sa note souveraine par l’agence Moody’s. «L’action de notation de Moody’s a été menée unilatéralement sans consultations ni réunions préalables avec nos équipes du ministère des Finances et de la Banque centrale du Pakistan», a indiqué un communiqué du ministère des Finances sur Twitter. Moody’s a abaissé jeudi d’un cran la note souveraine du Pakistan, de B3 à Caa1, expliquant que sa décision était motivée par des risques externes et des inquiétudes quant à la capacité du Pakistan à obtenir le financement nécessaire pour répondre à ses besoins au cours des prochaines années, le pays étant fragilisé à la suite des inondations dévastatrices qui ont frappé le pays plus tôt cette année.
La production industrielle de la République Tchèque a bondi de 7,2% en août sur un an (+0,8% par rapport à juillet), selon les données publiées jeudi par l’office statistique tchèque. Cette progression dépasse les attentes de 3,5% des économistes. Elle avait progressé de seulement 0,9% en juillet. Les nouvelles commandes sont en forte progression également de 18,7% sur un an en août (dont +14,9% pour les commandes à l’export et 26,7% pour le marché local). Cette hausse, qui est la plus importante depuis juin 2021, s’explique toutefois par un effet de base très favorable notamment dans la production automobile. Cette dernière a bondi de 48,7% en août sur un an, après 15,9% en juillet. D’autres secteurs sont en nette progression comme l’industrie pharmaceutiques ou du cuir.