Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Les investisseurs applaudissent le résultat plus serré que prévu du premier tour de l’élection présidentielle au Brésil. Lundi, le real s’apprécie de 4,7% face au dollar à 5,17 reals. Sur le marché actions, l’indice Bovespa progresse de 4,6%. Le rendement à 10 ans brésilien se tend en revanche de 12 points de base, à 12,12%. Dimanche, Luiz Ignacio Lula da Silva est arrivé comme attendu en tête du premier tour de l’élection mais avec un écart bien moins important sur son adversaire l’actuel président brésilien Jair Bolsonaro. Le premier a recueilli 48,4% des suffrages contre 43,2%, soit un peu plus de 5 points de différence alors que les sondages d’avant le scrutin donnaient entre 10 et 15 points d’avance à Lula, certains lui donnant même la victoire dimanche. Les deux candidats s’affronteront donc lors d’un second tour le 30 octobre.
La valse des prix accélère en Turquie. L’inflation annuelle a augmenté en septembre pour le seizième mois consécutif à 83,5%, avec le bond des prix du logement (+84,7%) et des transports (+117,7%), sur fond d’envolée des prix de l’énergie (+133%), et des prix de l’alimentation et des boissons (+93,1%). A ce niveau, l’inflation atteint un point haut depuis 1998. Elle était inférieure à 20% il y a un an. Entre-temps, la chute de la devise et une politique monétaire hétérodoxe de baisse des taux d’intérêt malgré la forte inflation, ont nettement alimenté l’inflation importée. Sur un mois, l’inflation s’est accentuée à 3,1%, après 1,5% en août.
Les investisseurs applaudissent le résultat plus serré que prévu du premier tour de l’élection présidentielle au Brésil. Lundi, le real s’apprécie de 4,7% face au dollar à 5,17 reals. Sur le marché actions, l’indice Bovespa progresse de 4,6%. Le rendement à 10 ans brésilien se tend en revanche de 12 points de base, à 12,12%.
La valse des prix accélère en Turquie. L’inflation annuelle a augmenté en septembre pour le seizième mois consécutif à 83,5%, avec le bond des prix du logement (+84,7%) et des transports (+117,7%), sur fond d’envolée des prix de l’énergie (+133%), et des prix de l’alimentation et des boissons (+93,1%). A ce niveau, l’inflation atteint un point haut depuis 1998. Elle était inférieure à 20% il y a un an. Entre-temps, la chute de la devise et une politique monétaire hétérodoxe de baisse des taux d’intérêt malgré la forte inflation, a nettement alimenté l’inflation importée. Sur un mois, l’inflation s’est accentuée à 3,1%, après 1,5% en août.
La filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank, DWS, a décidé de la dissolution de son fonds Emerging Markets Corporates dans le fonds ESG Asian Bonds, tous deux compartiments de la Sicav luxembourgeoise DWS Invest. Selon un document consulté par NewsManagers, la fusion est prévue pour le 10 novembre. DWS explique avoir enregistré un déclin de l’intérêt des investisseurs et des sorties continues sur le fonds Emerging Markets Corporates depuis décembre 2017. «En conséquence, le volume de fonds du compartiment incorporé a diminué, passant de 840 millions d’euros en décembre 2017 à 82 millions d’euros actuellement. Dans ce contexte, ainsi qu’au vu des évolutions politiques et économiques actuelles, aucun potentiel de distribution supplémentaire n’est envisagé pour le compartiment incorporé et sa stratégie d’investissement. En raison du manque de potentiel de distribution, DWS a donc opté pour une fusion du compartiment incorporé et du compartiment repreneur», écrit la société de gestion. DWS a jugé que le fonds ESG Asian Bonds était le plus approprié pour absorber les encours du fonds en phase de dissolution en raison d’une plus grande concordance entre les politiques de placement du compartiment qui disparaît et celles du compartiment repreneur par rapport aux autres produits de la gamme de fonds DWS. «Le compartiment cédant investit plus de 40 % du volume de son portefeuille dans des obligations d’entreprises d’émetteurs des marchés émergents d’Asie. Le portefeuille du compartiment repreneur se compose lui aussi principalement d’obligations d’entreprises d’émetteurs des marchés émergents d’Asie bénéficiant d’une notation dite « Investment Grade ». En outre, le compartiment repreneur est le seul fonds/compartiment de la gamme de produits DWS dont l’univers d’investissement et l’allocation géographique se recoupent avec ceux du compartiment absorbé. Il y aura donc toujours une exposition aux marchés des capitaux asiatiques», précise encore le gestionnaire d’actifs allemand.
La Banque centrale Indienne (RBI) a remonté vendredi ses taux de 50 points de base, à 5,9%, afin de lutter contre une inflation au-dessus de 7%. Le taux terminal est attendu à 6,5%. Malgré ces hausses de taux, la roupie a perdu 10% face au dollar cette année, une volatilité que la RBI tente de contenir en intervenant régulièrement sur le marché des changes. Vendredi, la RBI a par ailleurs demandé aux raffineurs du pays de réduire leurs achats de dollars pour limiter les pressions sur la roupie et de recourir à une ligne de crédit de 9 milliards de dollars mise en place par la banque centrale.
La Banque centrale Indienne (RBI) a remonté vendredi ses taux de 50 points de base, à 5,9%, afin de lutter contre une inflation au-dessus de 7%. Le taux terminal est attendu à 6,5%. Malgré ces hausses de taux, la roupie a perdu 10% face au dollar cette année, une volatilité que la RBI tente de contenir en intervenant régulièrement sur le marché des changes. Vendredi, la RBI a par ailleurs demandé aux raffineurs du pays, dont les achats de pétrole représentent 30% des importations indiennes, de réduire leurs achats de dollars pour limiter les pressions sur la roupie, et de recourir à la place à une ligne de crédit mise en place par la banque centrale. 9 milliards de dollars sont mis à disposition.
Opposé au président sortant Jair Bolsonaro, l’ancien dirigeant a une large avance. Plus que sur le vainqueur, le marché se focalisera sur le futur ministre des Finances.
Le ministère des Finances et la banque centrale du Ghana ont entamé des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) afin d’obtenir un programme de soutien de 3 milliards de dollars sur 3 ans, a déclaré le ministère dans un communiqué sur son site Internet.
Le Sri Lanka prévoit d’entamer des pourparlers avec les créanciers privés et officiels après l’approbation d’un prêt de 2,9 milliards de dollars par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), aval attendu d’ici à la mi-décembre, ont déclaré des responsables de la banque centrale du pays lors d’une réunion virtuelle avec les créanciers, rapportait vendredi Reuters. L’objectif est de parvenir à des accords de principe entre le dernier trimestre cette année et le deuxième trimestre 2023. L’initiative de restructuration devrait être calquée sur le cadre commun du G20, afin d’offrir un pied d'égalité aux créanciers pour accéder aux informations. Mais la complexité de la dette ne facilite pas cette restructuration, selon les spécialistes. La dette totale en devises du Sri Lanka s'élève à 38,7 milliards de dollars.
Le Sri Lanka prévoit d’entamer des pourparlers avec les créanciers privés et officiels après l’approbation d’un prêt de 2,9 milliards de dollars par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), qui est attendue d’ici la mi-décembre, ont déclaré des responsables de la banque centrale du pays lors d’une réunion virtuelle avec les créanciers, selon Reuters. L’objectif est de parvenir à des accords de principe entre le dernier trimestre cette année et le deuxième trimestre 2023.
Les actions russes ont plongé mardi à leur plus bas niveau depuis un mois alors que Moscou a ravivé les craintes de loi martiale. L’indice RTS libellé en dollars a dégringolé de 9,3% et l’indice MOEX basé sur le rouble de 8,8%, les plus fortes baisses depuis fin juin. Le parlement russe a approuvé mardi un projet de loi visant à durcir les peines pour une multitude de crimes tels que la désertion, les dommages aux biens militaires et l’insubordination s’ils ont été commis lors de la mobilisation militaire ou de situations de combat. Les régions contrôlées par la Russie dans l’est de l’Ukraine ont en outre annoncé leur intention d’organiser des référendums sur l’adhésion à la Russie dans les prochains jours, ajoutant aux risques géopolitiques pesant sur le marché russe.
Les Etats-Unis s’inquiètent de la lenteur de la Chine en matière d’allégement de la dette pour des dizaines de pays à revenu faible et intermédiaire avec un risque sur le service de la dette, une croissance plus faible et un sous-investissement durant des années. Brent Neiman, conseiller de la secrétaire d’Etat au Trésor américain Janet Yellen, a critiqué mardi l’incapacité de Pékin à aller de l’avant dans ce domaine lors d’un événement au Peterson Institute for International Economics. «L'énorme envergure de la Chine en tant que prêteur signifie que sa participation est essentielle», a-t-il déclaré dans le discours, citant des estimations selon lesquelles la Chine dispose de 500 milliards de dollars à 1 000 milliards de dollars de prêts officiels en cours.
L’Equateur est parvenu à un accord pour la restructuration de sa dette, a annoncé lundi soir le gouvernement dans un communiqué. Le président équatorien Guillermo Lasso avait annoncé en février qu’il cherchait à restructurer la dette du pays à l’égard des banques chinoises d’un montant de 4,6 milliards de dollars. Des accords ont été conclus avec China Development Bank et Export-Import Bank of China (Eximbank) pour des prêts d’une valeur respective de 1,4 milliard de dollars et de 1,8 milliard, soit un allégement d’environ 1,4 milliard en prolongeant l’échéance des prêts jusqu’en 2027 et 2032 respectivement. Le pays est également parvenu à réduire certains taux d’intérêt applicables et à suspendre tous les remboursements avec China Eximbank pendant une période de grâce de six mois.
L’Equateur est parvenu à un accord pour la restructuration de sa dette, a annoncé lundi le gouvernement dans un communiqué. Le président équatorien Guillermo Lasso avait annoncé en février qu’il cherchait à restructurer la dette du pays à l’égard des banques chinoises d’un montant de 4,6 milliards de dollars. Des accords ont été conclus avec China Development Bank et Export-Import Bank of China (Eximbank) pour des prêts d’une valeur respective de 1,4 milliard de dollars et de 1,8 milliard, soit un allégement d’environ 1,4 milliard en prolongeant l’échéance des prêts jusqu’en 2027 et 2032 respectivement. Le pays est également parvenu à réduire certains taux d’intérêt applicables et à suspendre tous les remboursements avec China Eximbank pendant une période de grâce de six mois, a indiqué le gouvernement.
Le Sri Lanka fera le point avec ses créanciers internationaux vendredi prochain. Le pays a fait défaut en mai dernier. «Les autorités ont l’intention d’informer leurs créanciers extérieurs de l'évolution macroéconomique la plus récente, des principaux objectifs du programme de réformes convenu avec le FMIet des prochaines étapes du processus de restructuration de la dette», indique le communiqué du 17 septembre du ministère des finances, qui est conseillé par Clifford Chance. Ranil Wickremesinghe, le remplaçant de Gotabaya Rajapaksa, le précédent président qui a fui le pays et démissionné après de violentes manifestations publiques, a réussi à conclure un accord préliminaire avec le FMI qui, s’il est officialisé, permettra au pays d’obtenir 2,9 milliards de dollars de prêts sur quatre ans. Les emprunts de Sri Lanka sont si complexes que les estimations du total varient de 85 à plus de 100 milliards de dollars.
Le Sri Lanka fera le point avec ses créanciers internationaux vendredi. Le pays a fait défaut en mai dernier. «Les autorités ont l’intention d’informer leurs créanciers extérieurs de l'évolution macroéconomique la plus récente, des principaux objectifs du programme de réformes convenu avec le FMIet des prochaines étapes du processus de restructuration de la dette», indique le communiqué du 17 septembre du ministère des finances, qui est conseillé par Clifford Chance.