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Ingenico a programmé des rencontres avec les investisseurs européens à partir du 1er septembre en vue de l'émission de 500 à 750 millions d’euros d’obligations à taux fixe, répartis en une ou deux tranches et présentant des maturités de 7 à 10 ans. Barclays et Natixis sont les coordinateurs globaux et teneurs de livre associés de l’opération, aux côtés de BNP Paribas, Crédit Agricole CIB et Commerzbank. Cette émission vise à financer l’acquisition de Bambora annoncée en juillet pour un montant de 1,5 milliard d’euros.
Le spécialiste des paiements électroniques a indiqué hier qu’il prévoyait désormais une croissance du chiffre d’affaires comprise entre 3,5% et 4,0%, une marge brute opérationnelle de plus de 20,5% et une génération de flux de trésorerie disponible de plus de 170 millions d’euros pour l’année 2017. Il tablait auparavant sur une croissance organique de 3,5% similaire à celle de 2016, sur une marge comprise entre 20 et 20,5% et sur un flux de trésorerie disponible compris entre 160 millions et 170 millions. Au premier semestre, le résultat net ajusté de la filiale cotée d’Atos est ressorti à 72 millions d’euros, en progression de 16%. Worldline a en outre annoncé avoir conclu un accord avec First Data Corporation concernant l’acquisition de 100% du capital de ses filiales en Lituanie, Lettonie et Estonie (First Data Baltics) pour environ 73 millions d’euros. La transaction sera financée sur la trésorerie existante.
La plate-forme spécialisée dans les transactions multidevises en mode Banking-as-a-Service (BaaS) dédiée aux start-up et PME-PMI a annoncé hier le lancement d’une carte virtuelle de paiement gratuite valable entre 2 à 30 jours et plafonnée à 20.000 euros. L’administrateur du compte pro iBanFirst peut créer un nombre illimité de cartes virtuelles de paiement en renseignant simplement le nom du titulaire, la date d’expiration et la somme créditée. Les fonds sont ainsi bloqués sur le compte en euro de la société jusqu’à l’expiration ou l’annulation de la carte et le montant non utilisé est alors débloqué. Activable en quelques secondes depuis chaque compte pro iBanFirst, ce nouveau moyen de paiement dématérialisé permet aux entreprises de simplifier leurs achats ponctuels en ligne. A chaque paiement, le réseau Mastercard est interrogé en temps réel avant d’autoriser la transaction, il est donc impossible de dépasser la somme allouée.
Blackstone et CVC ont offert 2,86 milliards de livres pour racheter le britannique, qui a acquis le jour même l’américain Merchants Choice Payments Solutions.
Le juge britannique Peter Roth a rejeté une plainte en nom collectif (« class action ») déposée au Royaume-Uni à l’encontre de Mastercard par deux cabinets d’avocats pour le compte de 46 millions de consommateurs, rapportait vendredi Bloomberg. Les plaignants, qui réclamaient des dommages et intérêts totalisant 14 milliards de livres (12,6 milliards d’euros), reprochaient au groupe américain de cartes de crédit d’avoir prélevé des commissions trop élevées pour le traitement de paiements transfrontaliers. Ce jugement pourrait compromettre le rôle du pays comme lieu de destination de « class actions », une possibilité ouverte depuis 2015 outre-Manche.
Un consortium formé par les fonds Blackstone et CVC Capital Partners a formulé une offre de 2,86 milliards de livres sterling (3,18 milliards d’euros) sur le spécialiste des paiements Paysafe Group. L’offre de 590 pence par titre, entièrement en cash, représente une prime d’environ 9% sur le cours de clôture de Paysafe jeudi. L’action prenait jusqu'à 9,13% vendredi en séance. Elle est en hausse de 57% depuis le début de l’année.
En tête du SBF 120, l’action Ingenico a pris jusqu'à 9,87% en séance jeudi matin après l’annonce du rachat de la société de services de paiement suédoise Bambora pour 1,5 milliard d’euros, dernière acquisition en date dans un secteur en ébullition.
L’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France a pointé une baisse inédite des fraudes depuis 2004, à 399 millions d’euros.
La banque en ligne du Crédit Mutuel Arkéa a annoncé hier qu’elle proposera «à l’ensemble de ses clients en France» le service de paiement sur iPhone, Apple Pay, d’ici à la fin de l’année. Sur son site internet français, Apple Pay précise également que son service sera «disponible cette année» dans les trois fédérations d’Arkéa: le Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central. Avec un point d’interrogation pour cette dernière, qui veut désormais faire sécession d’Arkéa.
La banque en ligne du Crédit Mutuel Arkéa a annoncé jeudi qu’elle proposera «à l’ensemble de ses clients en France» le service de paiement sur iPhone, Apple Pay, d’ici à la fin de l’année. Max, l’assistant personnel 100% mobile qu’Arkéa a lancé fin mai, avait déjà indiqué qu’il offrirait le service de paiement du géant américain. Sur son site internet français, Apple Pay précise également que son service sera «disponible cette année» dans les trois fédérations d’Arkéa: le Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central. Avec un point d’interrogation pour cette dernière, qui veut désormais faire sécession d’Arkéa.
L’offre mixte du groupe américain valorise le leader européen des paiements 8,6 milliards de livres dette incluse, soit 16,5 fois son EBE attendu en 2017.
Le spécialiste britannique des solutions de paiement a annoncé aujourd’hui avoir accepté une offre de rachat de l’américain Vantiv, présent dans les services de paiement par cartes de crédit, pour un montant de 7,7 milliards de livres (8,78 milliards d’euros), hors dette. Cette annonce intervient au lendemain d’une envolée de près de 28% du titre Worldpay en Bourse en réaction à l’annonce de deux marques d’intérêt, l’une de Vantiv et l’autre de JPMorgan Chase. Ce dernier a précisé qu’il renonçait à déposer une offre pour acquérir Worldpay.
Worldpay et Nets ont été approchés par des acheteurs potentiels, dont JPMorgan pour le premier. Les nouveaux modes de transaction en ligne poussent à la concentration.