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Le métal jaune s’est inscrit pour la première fois de l’année en retrait la semaine passée alors que les marchés parient sur une hausse de taux de la Fed ce mois-ci.
Le prix d’un bitcoin coûte plus cher qu’une once d’or. D’après le site d’agrégation de données bitcoinity, la devise virtuelle s’échange en moyenne à 1.280 dollars sur les différentes plate-formes, porté notamment par de la spéculation sur la décision attendue le 11 mars de la Securities and Exchange Commission d’autoriser un ETF basé sur le bticoin. A l’inverse, l’or subit le contrecoup du relèvement des perspectives de hausse de taux de la Fed et s’affiche en baisse de 2,32% cette semaine, à 1.228 dollars l’once. D’après les données du Market Data Group du Wall Street Journal, la clôture du bitcoin au-dessus du cours de l’or hier était une première.
La récente correction sur le prix de l’or divise les analystes qui y voient, soit une opportunité d’achat, soit le signe de la fin d’un cycle haussier.
Le Shanghai Gold Exchange a fixé hier pour la première fois le cours quotidien de l’once d’or à un niveau de 256,92 yuans par gramme, soit environ 1.234 dollars, après avoir récolté les ordres d’achats et de ventes du métal jaune. La Chine, qui est devenue le plus gros consommateur d’or au monde devant l’Inde, cherche ainsi à développer son marché local et à concurrencer Londres qui fournit actuellement deux fixings de l’once d’or par jour, alors que la PBOC a commencé à intégrer le métal jaune dans ses réserves de changes.
Le Shanghai Gold Exchange a fixé aujourd’hui pour la première fois le cours quotidien de l’once d’or à un niveau de 256.92 yuans par gramme, soit environ 1.234 dollars après avoir récolté les ordres d’achats et de ventes du métal jaune de la part de banques chinoises, des filiales locales de Standard Chartered et d’Australia & New Zealand Banking Group et des experts du secteur. La Chine, qui est devenu le plus gros consommateur d’or au monde devant l’Inde, cherche ainsi à développer son marché local et à concurrencer Londres qui fournit actuellement deux fixings de l’once d’or par jour, alors que la PBOC a commencé à intégrer le métal jaune dans ses réserves de changes.
Les fonds crédit bénéficient du retour de l’appétit pour le risque. La collecte hebdomadaire sur les fonds d’obligations high yield, pour la semaine arrêtée au 3 février, a atteint 5,8 milliards de dollars, selon Bank of America Merrill Lynch, qui s’appuie sur les statistiques d’EPFR. «Il s’agit d’un record de collecte en termes absolus», soulignent les analystes de la banque. A l’inverse, les fonds investis en emprunts d’Etat ont connu des flux sortants de 2,4 milliards de dollars, le montant le plus élevé sur les 16 dernières semaines. Les actions européennes connaissent une quatrième semaine consécutive de décollecte, à 1,7 milliard. Les fonds or/métaux précieux ont eux capté 2,1 milliards, soit un total mensuel de 7,9 milliards, un record de 7 ans.
Les fonds crédit bénéficient du retour de l’appétit pour le risque. La collecte hebdomadaire sur les fonds d’obligations high yield, pour la semaine arrêtée au 3 février, a atteint 5,8 milliards de dollars, selon Bank of America Merrill Lynch, qui s’appuie sur les statistiques d’EPFR. «Il s’agit d’un record de collecte en termes absolus», soulignent les analystes de la banque. Ce retour en grâce du haut rendement va de pair avec un rebond de 7% des indices HY depuis le plus bas de l’année atteint mi-février.
Les fonds investis en or ont collecté 2,6 milliards de dollars (2,27 milliards d’euros) tandis que ceux spécialisés sur les actions et les obligations ont enregistré une décollecte de 2,7 milliards et 200 millions respectivement sur la semaine au 24 février, montre une étude hebdomadaire publiée vendredi par Bank of America-Merrill Lynch qui reprend des données d’EPFR Global. Les entrées cumulées sur trois semaines dans les fonds dédiés à l’or atteignent 5,8 milliards de dollars, au plus haut depuis juin 2009. «Les flux ont coïncidé avec une communication de la Fed poussant le dollar à la baisse et avec les inquiétudes grandissantes des investisseurs sur le risque d’une rechute en récession», écrit la banque américaine.