Nos articles d'actualité et d'analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L'Agefi.
Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur l'évolution des marchés des principaux métaux précieux (or, argent, platine etc.) et sur les grandes entreprises actives dans le domaine.
Le FT se pose une question importante : lorsque la tonne de nickel s’échange pour 100.000 dollars (dix fois son prix habituel), le nickel américain (5 centimes de dollars) vaut-il toujours un nickel ? Malgré son nom, le – désormais précieux – métal (photo) ne représente en fait que 25 % du poids total de la pièce, soit 1,25 g. Aux cours actuels, cela représente néanmoins 12,5 centimes, une véritable aubaine – d’autant que le reste du nickel est constitué de cuivre, qui voit aussi son prix grimper. Le gouvernement américain a-t-il anticipé les vocations qu’un tel rendement (490 %, une fois les prix du cuivre pris en compte) pourrait faire naître ? Il est en tout cas interdit d’exporter ou de détruire la petite monnaie. Sans doute pour éviter à la banque centrale d’en fondre d’autres, au prix où sont les métaux.
La Bourse des métaux de Londres (London Metal Exchange, LME) rouvrait mercredi matin les échanges sur les contrats à terme sur le nickel à partir des cours de clôture du 7 mars (48.078 dollars/tonne sur le contrat 3 mois) et avec de nouvelles règles. Mais elle a dû les suspendre immédiatement après avoir constaté que «l’algorithme de croisement des prix a découvert un prix d’ouverture de 45.590 dollars [qui était la nouvelle limite inférieure de prix fluctuation journalière, soit 5% au-dessous des prix publiés] pour le contrat sur le nickel 3 mois. Malheureusement, en raison d’une erreur système, LMEselect a ensuite autorisé l’exécution d’un petit nombre de transactions au-dessous de cette limite de prix quotidienne inférieure», indique le communiqué. Le LME a lancé une enquête sur cette erreur de système. Toutes les transactions exécutées à la limite de prix quotidienne inférieure resteront valides.
La Bourse des métaux de Londres (London Metal Exchange, LME) rouvrait mercredi matin les échanges sur les contrats à terme sur le nickel à partir des cours de clôture du 7 mars (48.078 dollars/tonne sur le contrat 3 mois) et avec de nouvelles règles. Mais elle a dû les suspendre immédiatement après avoir constaté que «l’algorithme de croisement des prix a découvert un prix d’ouverture de 45.590 dollars [qui était la nouvelle limite inférieure de prix fluctuation journalière, soit 5% au-dessous des prix publiés] pour le contrat sur le nickel 3 mois. Malheureusement, en raison d’une erreur système, LMEselect a ensuite autorisé l’exécution d’un petit nombre de transactions au-dessous de cette limite de prix quotidienne inférieure», indique le communiqué.
Les contrats à terme sur le cuivre ont grimpé au-dessus de 4,50 dollars/livre (au Chicago Mercantile Exchange) et 9.700 dollars/tonne (au London Metal Exchange), atteignant des plus hauts niveaux depuis novembre, porté par un dollar plus faible et les attentes selon lesquelles la Chine assouplira sa politique monétaire dans les mois à venir pour soutenir le ralentissement de son économie.
L’envolée des prix de l’aluminium a asséché toutes les réserves stratégiques, mises de côté par les banques et les gouvernements pour les périodes de vaches maigres. Toutes ? Non ; un stock résiste toujours aux pressions. Deux millions de tonnes d’aluminium, d’une valeur de 5 milliards de dollars, sont toujours entreposés quelque part au Vietnam, non loin d’Hô Chi Minh-Ville. Un volume qui équivaut à la consommation annuelle d’aluminium de l’Inde, et qui pourrait, s’il était libéré, résoudre à lui seul le déséquilibre du marché. Encore faudrait-il pouvoir ouvrir les vannes. L’aluminium appartient en fait à une entreprise chinoise, qui faisait passer ce métal produit en Chine pour du « made in Vietnam » afin d’échapper aux taxes américaines. L’enquête se traîne depuis 2019, et, en attendant, le prix de l’alu continue de grimper.
... dollars l’once : le cours de l’or s’est envolé à son plus haut niveau depuis juin, alors que les chiffres de l’inflation américaine s’affichaient plus élevés que prévu. Les chiffres meilleurs qu’attendu de l’économie chinoise ont calmé un peu le jeu, mais les pressions inflationnistes devraient soutenir le cours du métal à terme.
Le Dogecoin, dépassé. Les NFT, has been. Le nouvel actif à la mode ne pouvait être que celui-là : les presse-papiers cubiques en tungstène. Le métal, utilisé pour fabriquer des filaments d’ampoule, est surtout très dense : sa masse volumique est 18 fois supérieure à celle de l’eau. Et en tenir un dans sa paume semble être une expérience quasi mystique, à en croire les témoignages des « cubers » (détenteurs de presse-papiers). La demande est si forte que certains petits malins espèrent un impact sur les cours, qu’ils pourraient exploiter... Avec une production annuelle estimée à 80.000 tonnes, il va falloir en acheter, de la décoration de bureau…
La lutte entre Nicolás Maduro (photo), président présumé sortant du Venezuela, et son présumé remplaçant, Juan Guaidó, s’étend à une nouvelle question. Qui, du premier ou du second, a le droit de descendre dans les coffres de la Bank of England, vers les 2 milliards de dollars de lingots d’or entreposés au nom du pays pétrolier ? Nicolás Maduro a su trouver la corde sensible du juge chargé de trancher l’affaire : s’il peut y accéder, affirme-t-il, une partie des fonds seront reversés à l’ONU dans sa lutte pour le coronavirus. Ils y seront sans doute mieux employés que dans les hôpitaux en perdition du Venezuela ; mais la cour a préféré repousser l’heure du jugement. Alors que la transition putative s’éternise, attirant l’attention russe, américaine, chinoise ou cubaine, pas sûr que les coffres rouvrent de si tôt.
La hausse du billet vert et la baisse des anticipations d’inflation pèsent sur l’or, qui repasse sous 1.900 dollars, malgré le regain d’aversion au risque.