Le Luxembourg Stock Exchange (LuxSE) a annoncé mardi la signature d’un memorandum of understanding avec Agricultural Development Bank of China (ADBC), la deuxième banque de développement chinoise. L’accord permettra aux investisseurs institutionnels d’accéder sur le Luxembourg Green Exchange aux obligations vertes émises par ADBC sur son marché domestique, avec une documentation en anglais. ADBC est le deuxième plus gros émetteur sur le marché interbancaire chinois.
Le Luxembourg Stock Exchange (LuxSE) annonce mardi la signature d’un memorandum of understanding avec Agricultural Development Bank of China (ADBC), la deuxième banque de développement chinoise. L’accord permettra aux investisseurs institutionnels d’accéder sur le Luxembourg Green Exchange aux obligations vertes émises par ADBC sur son marché domestique, avec une documentation en anglais. Agricultural Development Bank of China est le deuxième plus gros émetteur sur le marché interbancaire chinois.
Lendix, la plate-forme française de prêts aux entreprises, a annoncé la création d’un troisième fonds qui vise un montant de 200 millions d’euros. 120 millions d’euros sont déjà engagés et les premiers prêts seront réalisés en février. Cette nouvelle enveloppe de financement vient prendre le relais d’un fonds de 90 millions d’euros clôturé en juillet 2017. Lendix a attiré les investisseurs institutionnels dont la Banque européenne d’investissement qui apporte 40 millions d’euros via le Fonds européen d’investissement, après avoir réalisé un investissement de 18,5 millions d’euros en juillet dernier. CNP Assurances, Eiffel IM, Zencap AM, Decaux Frères Investissements et Matmut ont également réinvesti dans ce fonds. Les investisseurs sont aussi étrangers. « Nous sommes particulièrement fiers d’avoir pour la première fois le soutien d’investisseurs espagnols et italiens. Cela renforce notre ancrage européen », indique Patrick de Nonneville, COO de Lendix, dans un communiqué Grâce à ces nouveaux capitaux, Lendix vise le financement en prêt de PME européennes, pour des montants unitaires de 30 000 € à 5M€.
Des dérogations aux règles d’accès aux contreparties centrales introduites par MIF 2 ont été accordées à plusieurs acteurs au Royaume-Uni, en Allemagne et en France.
La plupart des bourses européennes augmenteront le prix de leurs données de marché avec l’entrée en vigueur de MIF 2, créant des tensions avec certains clients.
Berne ne digère pas l'équivalence limitée que l’Union européenne accorde à son marché financier. Les Etats membres de l’UE ont décidé mercredi de donner aux Bourses suisses une seule année d’accès au marché intérieur du bloc, dans le cadre d’une redéfinition plus vaste des liens entre Berne et l’UE marquée par les négociations parallèles sur le Brexit. «La Suisse remplit les conditions pour la reconnaissance de l’équivalence boursière, au même titre que les autres Etats tiers qui ont obtenu une reconnaissance illimitée. Nous considérons dès lors que la reconnaissance limitée est une discrimination à l’égard de la Suisse», a déclaré jeudi la président de la Confédération, Doris Leuthard. Pour parer à cette «manœuvre discriminante», le Conseil fédéral pourrait décider d’ici fin janvier de supprimer le droit de timbre sur les transactions boursières.
Berne ne digère pas l'équivalence limitée que l’Union européenne accorde à son marché financier. Les Etats membres de l’UE ont décidé mercredi de donner aux Bourses suisses une seule année d’accès au marché intérieur du bloc, dans le cadre d’une redéfinition plus vaste des liens entre Berne et l’UE marquée par les négociations parallèles sur le Brexit.
La Commission européenne doit accorder ce mercredi une équivalence à l'opérateur SIX, limitée à un an pour ne pas polluer les discussions sur le Brexit.
Donald Brydon peut respirer. Menés par le fonds activiste TCI, les actionnaires qui souhaitaient débarquer le président du London Stock Exchange ont rallié un peu moins de 21% des suffrages lors de l’AG de l’opérateur boursier mardi. Il leur fallait la majorité pour parvenir à leurs fins, mais les agences de conseil en vote ISS et Glass Lewis s'étaient prononcées contre la résolution de TCI. Le score atteint par TCI et ses soutiens n’en est pas moins significatif et constitue un avertissement sérieux. La Bourse de Londres, qui s’est séparée de Xavier Rolet et a nommé David Warren directeur général par intérim, cherche toujours un nouveau patron.
Donald Brydon peut respirer. Menés par le fonds activiste TCI, les actionnaires qui souhaitaient débarquer le président du London Stock Exchange ont rallié un peu moins de 21% des suffrages lors de l’assemblée générale de l’opérateur boursier mardi. Il leur fallait la majorité pour parvenir à leurs fins, mais les agences de conseil en vote ISS et Glass Lewis s'étaient prononcées contre la résolution de TCI. De grands actionnaires du LSE, comme le fonds du Qatar et BlackRock, penchaient également en faveur de la direction.
L’opérateur boursier américain CME a lancé dans la nuit de dimanche à lundi des contrats à terme sur le bitcoin, cherchant ainsi à capitaliser sur l’engouement des investisseurs pour la crypto-monnaie. Les premiers contrats à terme sur le bitcoin ont commencé à coter à minuit. Le contrat de janvier a bondi de près de 6% à 20.650 dollars dans les premiers échanges avant de reculer à 19.000 dollars après plusieurs heures de cotation. Le bitcoin lui-même a cédé du terrain après les débuts des contrats à terme.
L’opérateur de la Bourse de Hong Kong, Hong Kong Exchanges and Clearing (HKEX), a confirmé aujourd’hui son intention de modifier sa régulation afin d’autoriser les double classes d’actions. HKEX espère ainsi gagner en compétitivité face aux places américaines pour les introductions en Bourse de sociétés technologiques, notamment chinoises. Les nouvelles règles seront soumises à consultation du public durant le premier trimestre 2018.
Fédéral. Euronext a convenu du rachat de la Bourse de Dublin (ISE, Irish Stock Exchange) auprès de courtiers locaux et pour 137 millions d’euros financés par la dette. L’acquéreur, qui vise des coûts d’intégration de 9 millions d’ici à 2020 et des synergies annuelles de 6 millions, s’attend à un effet relutif sur son bénéfice par action dès la première année. Surtout, la manœuvre revêt une valeur stratégique. A double titre au moins. L’ISE apporte tout d’abord une expertise sur les marchés de la dette et de la gestion d’actifs, particulièrement avec les fonds indiciels cotés ou ETF (exchange-traded funds). Dans un contexte de Brexit en outre, une double cotation à Dublin pourrait séduire des sociétés britanniques soucieuses de conserver un pied dans l’Union européenne. De là à croire qu’Euronext (Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Paris) a trouvé le mouton irlandais à cinq pattes pour assurer le succès de son modèle fédéral…
Avec l’Irish Stock Exchange, l'opérateur paneuropéen s’offre une place de premier plan sur les marchés de dette et la gestion d’actifs, notamment les ETF.
Le Nasdaq envisage de lancer un contrat à terme (futures) sur la monnaie cryptographique au premier semestre 2018, selon des personnes proches du dossier citées par l’agence Dow Jones, qui serait proposé sur Nasdaq Future, une plate-forme boursière lancée en 2015. La décision du Nasdaq intervient après que les deux principaux opérateurs de marchés dérivés de Chicago, le CBOE et le CME, souhaitent également proposer des contrats à terme sur le bitcoin.
La Bourse de Londres a annoncé le départ immédiat de son directeur général Xavier Rolet, qui devait à l’origine quitter ses fonctions d’ici à décembre 2018. Depuis l’annonce du plan de succession initial le 19 octobre, le London Stock Exchange était en butte aux critiques du fonds activiste TCI, qui réclamait le maintien de Xavier Rolet jusqu’en 2021 et le départ du président Donald Bryden. Ce dernier a accepté de ne pas briguer de nouveau mandat après l’assemblée générale de 2019, selon le communiqué envoyé ce mercredi.
L’opérateur boursier Nasdaq et le courtier Cantor Fitzgerald vont tenter de tirer profit de l’engouement pour le Bitcoin en lançant chacun de nouveaux produits autour de la monnaie cryptographique, qui a franchi récemment la barre des 11.000 dollars après un bond stratosphérique cette année. Le Nasdaq envisage de lancer un contrat à terme (futures) sur la monnaie cryptographique au premier semestre 2018, selon des personnes proches du dossier citées par l’agence Dow Jones. De son côté, Cantor compte proposer des instruments dérivés sur le Bitcoin sur sa plate-forme boursière, également à partir du premier semestre de l’an prochain.
Le London Metal Exchange a annoncé mercredi son intention de mettre en place une charge fixe de 1 dollar sur les contrats de gré à gré (OTC, over the counter) référençant ses prix. Le LME fait face depuis plusieurs années à une baisse des volumes sur ses plates-formes et espère de cette nouvelle manne environ 10 millions de dollars par an. Pour l’opérateur de la Bourse de métaux, cette nouvelle charge rétablit une équité entre les opérations menées sur sa plate-forme et celles passées sur des plates-formes externes de trading de gré à gré, telles qu’opérées par des banques. Les utilisateurs physiques et les gestionnaires de fonds seraient exempts de ces frais. D’après le LME, une opération passée sur sa plate-forme coûte 2,70 dollars par contrat contre 0,90 dollar si la même opération est effectuée sur une plate-forme externe. Le LME envisage également de restreindre l’accès des plates-formes externe à ses données, soulignant des risques de fragmentation de la liquidité. Les propositions font l’objet d’une consultation ouverte jusqu’en février.