Comme annoncé le 25 avril, Euronext a admis ce lundi matin à la négociation 87 parts de fonds ouverts (OPC) gérés par 6 sociétés de gestion de portefeuille : Axa IM (43), Natixis AM (29), Ecofi (6), OFI AM (5), Longchamp AM (3), La Française IS (1). Les investisseurs, institutionnels ou particuliers selon les parts concernées, pourront acheter ou vendre des fonds à la valeur de portefeuille (NAV) calculée le soir suivant leur ordre de souscription/rachat. Le système répond à des besoins d’accessibilité (notamment auprès d’investisseurs étrangers), de visibilité, et d’automatisation du processus de souscription/rachat mettant les fonds ouverts sur un pied d’égalité avec les ETF, si pratiques pour l’investissement via des robo-advisors.
L’introduction en Bourse de 5% du capital de Saudi Aramco continue de susciter les convoitises, le gouvernement saoudien ayant indiqué vouloir coter la société sur le marché domestique, le Tadawul, ainsi que sur au moins une place de portée internationale. Afin de mettre toutes les chances de son côté, le London Stock Exchange (LSE) réfléchirait à créer un nouveau type de cotation, rapporte Reuters de sources proches du dossier.
Lancé le 15 mai avec 50 à 100 fonds, le service est censé rendre les produits plus visibles à l'étranger. Il répond aussi aux besoins des «robo-advisors».
Euronext a annoncé ce matin le lancement à Paris d’Euronext Fund Service, «un service de souscription-rachat simplifié, automatisé et à moindre coût» dédié aux fonds ouverts internationaux de type organismes de placement collectif (OPC) et fonds d’investissement alternatifs (FIA). La plate-forme ouvrira le 15 mai et commercialisera, à son démarrage, des fonds d’Axa IM, Ecofi Investissements, Natixis AM et Ofi AM. «D’autres sociétés de gestion dont Commerzbank et La Française Investment Solutions rejoindront Euronext Fund Services dans les semaines qui suivront», précise le communiqué de l’opérateur boursier.
Le London Metal Exchange va publier dans les deux prochaines semaines un rapport sur l’opportunité pour l’opérateur boursier d’introduire une plate-forme électronique pour l’échange de gré à gré (OTC) de dérivés sur les métaux, rapportait hier Bloomberg d’une source proche des discussions.
La Bourse de Chicago a officialisé aujourd’hui dans un communiqué la fermeture de sa plate-forme de dérivés et de sa chambre de compensation situées à Londres. CME Europe y traitait des dérivés sur le change, l'énergie, les engrais et le cacao, mais n’a jamais réussi à percer. Le groupe avait d’ailleurs suspendu en janvier son contrat en euro sur le cacao, et son patron avait ensuite évoqué un recentrage sur les activités américaines et rentables.
Le London Stock Exchange a annoncé mercredi qu’il annulait la vente de sa chambre de compensation française LCH.Clearnet SA à Euronext. Une décision qui fait suite à l'échec de son mariage avec Deutsche Börse. La Commission européenne a en effet officialisé ce matin, comme attendu, son veto au projet de fusion entre les deux opérateurs boursiers. Bruxelles a estimé que l’opération aurait conduit à la création d’un «monopole de fait» sur les marchés de la compensation des instruments à revenu fixe.
La commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, tiendra une conférence de presse aujourd’hui à 11 heures. Elle devrait à cette occasion rendre le verdict de la Commission sur le projet de rapprochement entre le London Stock Exchange et Deutsche Börse, ont indiqué à L’Agefi plusieurs sources. Tout indique que Bruxelles opposera son veto au projet. La Bourse de Londres l’avait laissé entendre fin février, en indiquant qu’elle avait refusé d’accéder à l’une des demandes de concession des services de la concurrence, en l’occurrence la cession de la plate-forme MTS.
La commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, tiendra une conférence de presse ce mercredi à 11 heures. Elle devrait à cette occasion rendre le verdict de la Commission sur le projet de rapprochement entre le London Stock Exchange et Deutsche Börse, ont indiqué à L’Agefi plusieurs sources.
La chambre de compensation LCH a annoncé hier qu’Amundi est devenu le premier client institutionnel buy side de sa plate-forme CDSClear. La filiale de gestion d’actifs du Crédit Agricole compensera ses contrats de protection contre un défaut sur la plate-forme, par le biais de BNP Paribas qui agit en tant que clearing broker. La chambre du London Stock Exchange s’appuie actuellement sur 13 membres actifs et accueillera deux nouveaux clearing brokers au deuxième trimestre. CDSClear assure la compensation de plus de 480 CDS sur des signatures individuelles (single name) et de 124 séries d’indices.
La chambre de compensation LCH a annoncé qu’Amundi est devenu le premier client institutionnel buy side de sa plate-forme CDSClear. La filiale de gestion d’actifs du Crédit Agricole compensera ses contrats de protection contre un défaut (CDS, credit default swaps) sur la plate-forme, par le biais de BNP Paribas qui agit en tant que clearing broker.
Le groupe Viel & Cie proposera à ses actionnaires un dividende en numéraire de 17 centimes au titre de l’exercice 2016 (+13% par rapport à 2015), malgré un résultat net en baisse de 1,8%, à 31,4 millions d’euros. La société d’investissement cotée a aussi annoncé hier qu’elle procédera à l’annulation de 3,55 millions d’actions auto-détenues, soit 4,4% du capital social. Son chiffre d’affaires consolidé a diminué de 3,6%, à 770,9 millions d’euros. L’essentiel provient du courtier interbancaire Tradition (détenu à 68,3%), dont les revenus se sont érodés de 3,4% à 736,9 millions d’euros, et le reste du courtier en ligne Bourse Direct (filiale à 71%), dont l’activité a reculé de 8,4%, à 34 millions. En 2017, la Compagnie Financière Tradition poursuivra «ses développements dans la technologie et ses efforts de réduction des coûts», tandis que Bourse Direct «accélérera encore son rythme de recrutement de nouveaux clients», dans un contexte de taux bas qui «pénalise ses résultats». Viel & Cie est aussi actionnaire à 40% de SwissLife Banque Privée (lire par ailleurs).
Le groupe Viel & Cie proposera à ses actionnaires un dividende en numéraire de 17 centimes au titre de 2016, en hausse de 13% par rapport à 2015 malgré un résultat annuel en baisse. La société d’investissement cotée a aussi annoncé ce matin qu’elle procèdera à l’annulation de 3,55 millions d’actions auto-détenues, soit 4,4% du capital social.
TP Icap a perdu jusqu’à 4,8% ce matin à la Bourse de Londres, après la parution des premiers résultats depuis le rachat d’Icap par son rival britannique Tullett Prebon. Le premier courtier interbancaire mondial a annoncé des revenus 2016 meilleurs qu’attendu, à 892 millions de livres ( millions d’euros), soit une progression de 13% (+4% à taux de change constant). Mais son résultat avant impôt a chuté de 46% à 56,8 millions de livres, en raison de l’impact de 63,2 millions de coûts d’acquisition et d’intégration d’Icap. TP Icap a relevé ce matin ses objectifs de synergies de coûts de 60 millions à 80 millions de livres d’ici à 2020.
Euronext a annoncé hier dans un communiqué la recomposition des indices de la famille CAC, qui prendra effet le 20 mars. La valeur Klépierre est retirée du CAC 40 et remplacée par Atos, Klépierre prend sa place au sein du CAC Next 20. CGG est retirée du CAC Mid 60 et du SBF120, Soitec et Tarkett y sont introduites.