Toute l’actualité des offres publiques d’achat ou d’échange concernant les grandes entreprises françaises et internationales : conditions des opérations, intérêt des actionnaires, calendrier, résultats des offres, impact sur la société prédatrice.
Le fonds Ciam, qui détient 1,4% du capital d’Euro Disney, a écrit au conseil d’administration de Walt Disney pour l’informer de son opposition au projet de rachat des actionnaires minoritaires du parc d’attractions. Ciam indique être soutenu par plus de 5% des actionnaires d’Euro Disney, en comptant ses propres parts, selon le courrier consulté par Reuters. Euro Disney a réagi en indiquant que le projet de son actionnaire majoritaire représente une solution à long terme qui tient compte de tous les actionnaires et qui lui permettra de mener à bien sa stratégie, tout en offrant aux minoritaires la possibilité de sortir du capital avec une prime intéressante.
Altice n’a pas eu gain de cause. La cour d’appel de Paris a confirmé aujourd’hui la décision de l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui s'était opposée, en octobre 2016, au projet d’offre publique d’Altice sur SFR. A l'époque, l’AMF avait estimé que les éléments fournis par Altice ne permettaient pas «de considérer que l’information destinées aux actionnaires minoritaires, notamment sur la justification de la parité d’échange retenue, soit complète, compréhensible et cohérente». Altice avait fait appel de cette décision.
Après Unilever il y a moins d’un mois, visé par Kraft Heinz, c’est au tour d’AkzoNobel de faire l’objet d’un projet d’OPA hostile de la part d’un groupe américain. Le chimiste néerlandais a confirmé avoir reçu une offre non sollicitée de la part de son concurrent PPG Industries, proposition qu’il a rejetée. Le directoire et le conseil de surveillance d’AkzoNobel ont conclu à l’unanimité que la proposition de PPG sous-évaluait fortement l’entreprise, «inapte à refléter son potentiel de création de valeur sur le long terme». AkzoNobel juge également cette offre risquée car les économies censées être dégagées sont incertaines, l’entité qui naîtrait de la fusion serait lourdement endettée et enfin les autorités de tutelle pourraient bien faire obstacle à sa réalisation.
Lactalis a annoncé jeudi avoir relevé de 7,1%, à 3 euros par action, le prix de son offre publique d’achat (OPA) sur les actions de Parmalat qu’il ne détient pas encore, répondant ainsi aux récriminations des investisseurs qui avaient jugé le prix initial trop bas. Le 27 décembre 2016, le groupe laitier français, déjà propriétaire de 87,74% de Parmalat, avait lancé son offre à 2,80 euros par action. Des actionnaires minoritaires, dont le fonds Amber, jugeaient ce prix trop faible. Sofil, le véhicule d’investissement de Lactalis, a précisé que l’offre révisée courrait jusqu’au 21 mars.
L’homme d’affaires néerlandais John de Mol a une fois de plus relevé son offre, dimanche soir, sur Telegraaf Media Group (TMG), également convoité depuis 4 mois par un consortium emmené par le groupe d'édition belge Mediahuis. De Mol propose désormais 6,50 euros par action sur TMG, soit environ 300 millions d’euros, contre 6,35 euros auparavant, a précisé sa société d’investissement Talpa Holding dans un communiqué. L’offre de De Mol est supérieure de 8,3% à celle de 6,00 euros de Mediahuis, acceptée dimanche par le conseil de surveillance de TMG.
Gaumont cède ses 34% de Gaumont Pathé à Pathé pour 380 millions d’euros. Puis il lancera une OPRA sur ses 35% de minoritaires pour 125 millions d’euros.
Un consortium emmené par le groupe d’édition belge Mediahuis a relevé hier son offre sur Telegraaf Media Group (TMG) à 273 millions d’euros, se mettant au niveau de l’offre de l’homme d’affaires néerlandais John de Mol. Mediahuis et son associé VP Exploitatie (VPE) contrôlent près de 60% de TMG mais John de Mol, avec plus de 20% du capital, pourrait bloquer l’opération. Talpa Holding, véhicule de John de Mol, a confirmé son intention de lancer une OPA sur le flottant au prix de 5,90 euros par action. Initialement, Mediahuis proposait 5,25 euros par titre.
Un consortium emmené par le groupe d’édition belge Mediahuis a relevé son offre sur Telegraaf Media Group (TMG) à 273 millions d’euros, se mettant au niveau de l’offre de l’homme d’affaires néerlandais John de Mol. Mediahuis et son associé VP Exploitatie (VPE) contrôlent près de 60% de TMG mais John de Mol, avec plus de 20% du capital pourrait bloquer l’opération. Talpa Holding, véhicule de John de Mol, a confirmé son intention de lancer une OPA sur le flottant au prix de 5,90 euros par action. Initialement, Mediahuis proposait 5,25 euros par titre. Telegraaf évoluait autour de 6 euros à mi-séance à Amsterdam.
Le groupe alimentaire anglo-néerlandais a jugé que l'offre de 143 milliards de dollars que lui a soumise l'américain Kraft Heinz n'a d'intérêt ni financier, ni stratégique et qu'elle le sous-estime "fondamentalement".
Orfim et la Financière de l’Echiquier ont déposé un recours en cour d’appel. L’OPA simplifiée, qui doit être suivie de la radiation le 10 janvier, devrait être suspendue.
Le groupe français propose désormais 260 pence par action, valorisant le groupe britannique 442 millions de livres. Mais le belge TVH n’a pas dit son dernier mot.
Standard Industries a obtenu du tribunal du Luxembourg la suspension de l'émission d'actions envisagée par sa cible. Cette dernière défend son bon droit.
Le conseil d’administration de Maurel & Prom a approuvé à l’unanimité le projet d’OPA du groupe indonésien Pertamina et a recommandé aux actionnaires d’apporter leurs titres à l’offre. Pertamina avait annoncé le 25 août son projet après avoir acquis un bloc de 24,53% de la junior pétrolière auprès de Pacifico, la holding du président du conseil d’administration de Maurel & Prom, Jean-François Hénin.