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Capgemini a annoncé hier qu’il envisageait d’acquérir pour 50 millions de dollars (47 millions d’euros) les activités nord-américaines de Ciber, SSII américaine qui vient de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis. Les actifs convoités dégagent un chiffre d’affaires d’environ 275 millions de dollars. La transaction, qui doit être validée par un tribunal, exclut certains passifs de Ciber, ainsi que ses opérations internationales.
Capgemini a annoncé aujourd’hui qu’il envisageait d’acquérir pour 50 millions de dollars (47 millions d’euros) les activités nord-américaines de Ciber, SSII américaine qui vient de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis. Les actifs visés par Capgemini dégagent un chiffre d’affaires d’environ 275 millions de dollars. La transaction, qui doit encore être validée par un tribunal, exclut certains passifs de Ciber ainsi que ses opérations internationales.
Ce spécialiste suisse de l'informatique bancaire s'ouvre pour financer son essor international et ses centres de sous-traitance, avant une éventuelle IPO.
Le fonds américain Warburg Pincus va racheter environ 35% de l'éditeur de logiciels bancaires Avaloq auprès des fondateurs et des salariés, a annoncé ce matin ce dernier. La transaction valorise le groupe helvétique plus d’un milliard de francs suisses (934 millions d’euros environ). Au bouclage de l’opération, prévu au deuxième trimestre, Warburg Pincus deviendra le premier actionnaire d’Avaloq devant son fondateur et directeur général Francisco Fernandez qui conservera 28% des parts, tandis que les autres dirigeants et les salariés garderont 27% du capital.
La SSII a formellement démenti hier une information de La Lettre de l’Expansion évoquant un projet d’offre de sa filiale cotée de paiement Worldline sur Ingenico. Selon la lettre hebdomadaire, Worldline prépare, avec la banque d’investissement Jefferies, une offre amicale de 7,5 à 8 milliards d’euros sur Ingenico qui capitalise 5,6 milliards d’euros. Atos a introduit Worldline en Bourse mi-2014 avec pour objectif affiché de consolider le secteur européen du paiement.
La SSII a « formellement » démenti ce matin une information de La Lettre de l’Expansion évoquant un projet d’offre de sa filiale cotée de paiement Worldline sur Ingenico. Selon la lettre hebdomadaire, Worldline prépare, avec la banque d’investissement Jefferies, une offre amicale de 7,5 à 8 milliards d’euros sur Ingenico. Ce dernier, lanterne rouge du SBF 120 en matinée en recul de plus de 3%, capitalise 5,6 milliards d’euros. Atos a introduit Worldline en Bourse mi-2014 avec pour objectif affiché de consolider le secteur européen du paiement.
Le premier éditeur européen de logiciels a annoncé mardi avoir corrigé des vulnérabilités dans sa plate-forme Hana, qui pouvaient permettre à des pirates de prendre le contrôle de bases de données et d’applications professionnelles sans avoir besoin de noms d’utilisateurs et de mots de passe valides. Selon SAP, 87% des 2.000 plus importantes entreprises mondiales utilisent ses logiciels. Le cabinet Onapsis, spécialisé dans la sécurité informatique, avait informé voici moins de deux mois SAP de dix vulnérabilités concernant Hana.
Le groupe californien propose 15,3 milliards de dollars pour prendre le contrôle de l’israélien Mobileye, valorisé 43 fois son chiffre d’affaires 2016.
Le spécialiste français de la sécurité numérique a publié vendredi un bénéfice net aux normes IFRS en progression de 36% à 186 millions d’euros en 2016, tandis que son bénéfice net ajusté a baissé de 12% à 267 millions. Le bénéfice opérationnel ajusté ressort en hausse de 7% à 453 millions, au-dessus du consensus de 416 millions, avec une marge améliorée de près d’un point à 14,5%. Légèrement supérieur aux attentes, le chiffre d’affaires est resté stable à 3,13 milliards, mais il afficherait une hausse de 1,2% à taux de change constants. L’objectif d’atteindre en 2017 un milliard d’euros de chiffre d’affaires dans les plates-formes de logiciels et services a en outre été atteint avec un an d’avance.
Amazon est devenu systémique pour internet. Des internautes à travers le monde, de même qu’Apple et la Securities and Exchange Commission (le gendarme de la Bourse américaine), ont souffert dans la nuit de mardi à mercredi de difficultés d’accès au réseau, en raison d’une perturbation technique survenue dans ses services d’hébergement en ligne. Le service de stockage sur internet d’Amazon, baptisé Amazon S3, a rencontré des difficultés pour envoyer et recevoir les informations des clients pendant plus de trois heures et demie, selon les rapports de suivi publiés par le groupe américain. Amazon n’a pas révélé la cause de la panne.
Amazon est devenu systémique pour internet. Des internautes à travers le monde ont souffert dans la nuit de mardi à mercredi de nombreux problèmes d’accès au réseau, en raison d’une perturbation technique survenue dans les services d’hébergement en ligne du groupe américain. Le service de stockage sur internet d’Amazon, baptisé Amazon S3, a rencontré des difficultés pour envoyer et recevoir les données des clients pendant plus de trois heures et demi, selon les rapports de suivi publiés par le groupe américain. Amazon n’a pas révélé la cause de la panne et certains de ses petits services dans le «cloud» (informatique dématéralisée) en Amérique du Nord faisaient toujours face à des problèmes. Amazon Web Services (AWS) est le plus important service de cloud au monde.
Malgré 10 ans d’investissements et d’engagement continus dans le digital, les entreprises ont toujours du mal à générer de la valeur et négligent l’intégration pourtant fondamentale de l’expérience humaine dans leurs projets digitaux, estime la 10ème édition de l'étude du cabinet de conseil PwC publiée le 1er mars 2017.
Alten a fait état hier d’une nouvelle hausse de sa rentabilité opérationnelle annuelle grâce à l’amélioration de ses performances sur ses projets et la maîtrise de ses frais de structure. Le groupe de conseil en hautes technologies affiche une marge opérationnelle d’activité de 10,3% en 2016 contre 9,9%, en dépit d’une hausse de 17,6% de ses effectifs, à 24.000 personnes. Pour 2017, il s’attend à une poursuite de la croissance organique de son chiffre d’affaires, après une progression de 7,3% l’an dernier.
Entre banques traditionnelles et professionnels du «digital», la greffe ne prend pas toujours. Natixis vient d’annoncer la nomination d’un nouveau chief digital officer (CDO), Luc Barnaud. Membre du comité exécutif, cet X et diplômé de Telecom ParisTech sera rattaché à Laurent Mignon, le directeur général. Il était jusqu'à présent directeur opérateurs et partenaires mobiles au sein d’Orange Wholesale France. «Luc Barnaud prendra ses fonctions le 20 mars 2017 et aura pour mission de définir et coordonner la mise en œuvre du plan digital de Natixis et assurera également l’articulation de ces initiatives avec les projets que le Groupe BPCE mène dans le cadre de sa transformation digitale», indique le groupe dans un communiqué.
Le leader européen de services informatiques vise pour 2017 une marge opérationnelle encore améliorée à un niveau compris entre 11,7% et 11,9% cette année, après avoir atteint l’an passé le haut de sa fourchette de prévision relevée en cours d’exercice (11,5%, soit +0,9 point). Capgemini prévoit de générer un cash-flow libre organique supérieur à 950 millions d’euros, après 1,07 milliard (+31%) dégagé en 2016. Il table sur une croissance organique proche de 5% en Amérique du Nord et un développement soutenu dans le «cloud computing», deux pôles qui assurent chacun 30% de son chiffre d’affaires.
Ce programme vise une hausse continue du dividende et des profits grâce à de nouvelles économies et à la digitalisation des métiers dans un contexte de taux faibles.