Le Liban aurait choisi Cleary Gottlieb Steen & Hamilton comme conseil juridique pour évaluer les différentes options concernant sa dette externe (Eurobonds), selon Reuters. Le gouvernement doit par ailleurs choisir son conseil financier parmi douze firmes pré-sélectionnées par le ministère des finances : Lazard, Rothschild & Co, Guggenheim Partners, Houlihan Lokey, Citibank, JPMorgan, PJT Partners, Newstate Partners, Standard Chartered, Global Sovereign Advisory, Deutsche Bank et White Oak. Les investisseurs et les agences de notations anticipent une restructuration de cette dette. Une échéance de 1,2 milliard de dollars attend le pays le 9 mars, qui a une dette publique de plus de 150% du PIB.
Dans un marché obligataire primaire peu actif, l’Espagne est parvenue à placer 5 milliards d’euros à 30 ans, sa deuxième émission syndiquée cette année. Cette opération a recueilli jusqu’à 28 milliards d’euros de demande (26 milliards un an plus tôt sur la même maturité avec un spread de 105 pb). Le carnet d’ordre s’est finalement établi à 18 milliards. Cette forte demande a permis au Trésor espagnol de réduire de 3 points de base (pb) le spread auquel l’émission a été placée, à 86 pb au-dessus des midswaps par rapport à l’indication de prix initiale. Le rendement de l’emprunt à 30 ans espagnol évolue sous 1% après avoir chuté de plus de 40 pb depuis mi-janvier.
L’Allemagne émettra, comme prévu, son premier green bond au second semestre cette année. Il a sélectionné Crédit Agricole CIB pour l’accompagner dans cette opération. KfW, qui est le plus important émetteur d’obligations vertes en Allemagne, conseillera également le ministère des Finances allemand pour cette émission.
Dans un marché obligataire primaire peu actif, l’Espagne est parvenue à placer 5 milliards d’euros à 30 ans, sa deuxième émission syndiquée cette année. Cette opération a recueilli jusqu’à 28 milliards d’euros de demande (26 milliards un an plus tôt sur la même maturité avec un spread de 105 pb). Le carnet d’ordre s’est finalement établi à 18 milliards. Cette forte demande a permis au Trésor espagnol de réduire de 3 points de base (pb) le spread auquel l’émission a été placée, à 86 pb au-dessus des midswaps par rapport à l’indication de prix initiale. Le rendement de l’emprunt à 30 ans espagnol évolue sous 1% après avoir chuté de plus de 40 pb depuis mi-janvier.
Le coronavirus a eu raison de l’euphorie du marché primaire corporate euro. Les craintes grandissantes sur la croissance mondiale ont provoqué une brusque hausse de la volatilité sur les marchés ces derniers jours et des primes de risque sur les obligations. Un environnement peu propice aux émissions obligataires.
Le Liban, qui fait face à la plus grave crise économique et financière depuis quarante ans, aurait choisi Cleary Gottlieb Steen & Hamilton comme conseil juridique pour évaluer les différentes options concernant sa dette externe (Eurobonds), selon des sources gouvernementales citées par Reuters.
Les rendements des emprunts américains reculent nettement ce vendredi alors que les investisseurs s’inquiètent des conséquences économiques de l’épidémie de coronavirus, qui commence à se manifester hors de Chine, et après la publication d’un indice PMI « flash » montrant une contraction surprise de l’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis en février.
Le gouvernement, en plein marasme économique et financier, doit rapidement décider s’il restructure son obligation mars 2020. Le FMI est arrivé à Beyrouth.
Les émissions d’obligations d’entreprise ont retrouvé l’an dernier leur plus haut niveau historique, selon l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), avec un total de 2.100 milliards de dollars (1.940 milliards d’euros) d’obligations émis l’an dernier, un niveau équivalent au record de 2016, indique l’OCDE dans un rapport. L’encours global de la dette obligataire des entreprises s’élevait à 13.500 milliards de dollars fin 2019, un niveau record et plus de deux fois celui de la fin 2008. La part des titres notés BBB, la tranche la plus basse de l’investment grade, représentait 51% de l’ensemble des émissions, contre 39% sur 2000-2007.
Les émissions d’obligations d’entreprise ont retrouvé l’an dernier leur plus haut niveau historique, selon l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). Les entreprises non-financières ont émis l’an dernier un total de 2.100 milliards de dollars (1.940 milliards d’euros) d’obligations, un niveau équivalent au record de 2016, indique l’OCDE dans un rapport. L’encours global de la dette obligataire des entreprises s’élevait à 13.500 milliards de dollars fin 2019, un niveau record et plus de deux fois celui de la fin 2008, constate l’OCDE.
Soit 364,5 milliards d’euros, c’est le montant que devraient atteindre les émissions d’obligations vertes, sociales et durables en 2020, selon Moody’s. Cela représente une croissance de 24 % par rapport à l’an passé. « L’intérêt accru pour le climat des gouvernements et du secteur financier va alimenter la croissance et l’innovation », estime l’agence de notation.
Le rendement des emprunts d’Etat grecs à 10 ans est passé mercredi sous la barre des 1% pour la première fois de l’histoire. Il traitait aux alentours de 0,93% mercredi en fin d’après-midi. Il y a un an, les taux à 10 ans grecs atteignaient encore 4%. Le pays, placé sous perfusion par ses partenaires européens au début de la décennie précédente, est noté en catégorie spéculative. Les rendements grecs à 10 ans sont ainsi revenus au même niveau que ceux de l’Italie, qui traitent à 0,92%. Fin janvier, le pays s’estfinancé à 15 ans, une première pour lui depuis 2009 sur une maturité aussi longue.