Tsinghua Unic a demandé, mercredi, la suspension de cotation de trois de ses obligations (2 milliards de dollars) cotées à la Bourse de Hong Kong après le défaut de Tsinghua Unigroup lundi. Le fabricant de semi-conducteurs, détenu par la prestigieuse université de Tsinghua à Pékin, n’a pu honorer le remboursement des 1,3 milliard de yuans (près de 200 millions de dollars) arrivant à échéance après que ses créanciers ont refusé d’accorder un délai supplémentaire pour le paiement, selon Reuters. La société n’a pas confirmé le défaut. Le marché crédit chinois est sous tension après plusieurs défauts ces dernières semaines d’entreprises publiques (SOE) dont Yongcheng Coal & Electricity et de Huachen Automotive.
Un an après sa première émission obligataire en euros en quinze ans, la Chine a reçu hier plus de 17 milliards d’euros de demandes pour trois nouvelles obligations émises dans cette devise. L’opération a porté sur 4 milliards d’euros à 5 ans, 10 ans et 15 ans. La forte demande a permis de resserrer le spread à l’émission qui est passé de 45 points de base (pb) au-dessus des taux midswaps à 30 pb à 5 ans (750 millions), de 70 pb à 55 pb à 10 ans (2 milliards) et de 90 pb à 70 pb à 15 ans (1,25 milliard), soit entre 12 et 15 pb sous les prix du secondaire. L’émission à 5 ans est ressortie avec un rendement négatif de -0,15%, une première pour un émetteur chinois, indique Deutsche Bank . L’an dernier, l’émission d’obligations de 4 millions d’euros à 7 ans, 12 ans et 20 ans avait attiré 20 milliards d’euros de demandes. En octobre la Chine, qui cherche à diversifier ses sources de financement et à profiter des taux bas, a émis 6 milliards de dollars d’obligations.
Le cadre commun adopté au G20 intègre la Chine et les créanciers privés, sous l’égide du FMI. Des avancées sont désormais attendues sur les financements d’urgence.
L’endettement mondial devrait atteindre un niveau sans précédent de 277.000 milliards de dollars (365% du PIB) à la fin de l’année en raison des montants empruntés par les Etats et les entreprises pour faire face à la crise du Covid-19, selon les prévisions de l’Institute of International Finance (IIF). La dette a déjà augmenté de 15.000 milliards de dollars depuis le début de l’année fin septembre, à 272.000 milliards, selon l’IIF. Cette progression est imputable pour près de la moitié aux Etats, principalement développés. La dette totale (publique et privée) des pays développés a ainsi bondi à 432% de leur PIB à la fin du troisième trimestre contre environ 380% fin 2019, sous l’effet combiné de la hausse de l’endettement et de la baisse du PIB. Ce ratio se stabilise avec le rebond de la croissance, même s’il reste limité par les reconfinements. Pour les pays émergents, ce ratio était proche de 250% fin septembre, et de 335% pour la Chine.
L’endettement mondial devrait atteindre un niveau sans précédent de 277.000 milliards de dollars (365% du PIB) à la fin de l’année en raison des montants colossaux empruntés par les Etats et les entreprises pour faire face à la crise du coronavirus, selon les prévisions de l’Institute of International Finance (IIF) publiées mercredi. La dette a déjà augmenté de 15.000 milliards de dollars depuis le début de l’année fin septembre, à 272.000 milliards, selon les estimations de l’IIF. Cette progression est imputable pour près de la moitié aux Etats, principalement développés.
Pour la première fois depuis un an, la Chine réalise ce matin une émission de dette souveraine en euros. Elle doit porter, au minimum, sur 4 milliards d’euros, sur trois maturités à 5 ans, 10 ans et 15 ans. Ces obligations sont proposées à un prix indicatif faisant ressortir un spread de 45 points de base (pb) au-dessus des taux midswaps pour l’émission à 5 ans, de 70 pb pour celle à 10 ans et de 90 pb pour celle à 15 ans, rapporte Reuters. Ces prix diminuent généralement en cours d’émission.
Tsinghua Unic a demandé, mercredi, la suspension de cotation de trois de ses obligations (2 milliards de dollars) cotées à la Bourse de Hong Kong après le défaut de Tsinghua Unigroup lundi.
La biopharmaceutique propose de racheter une partie de ses Oceane 2022 à hauteur de 50 millions d’euros, et d’ajuster la maturité et le ratio de conversion des autres.
La Zambie est le premier pays africain à faire défaut depuis le début de la pandémie. Vendredi, ce pays producteur de cuivre n’a pas payé un coupon de 42,5 millions de dollars de l’un de ses Eurobonds. Le ministère des finances n’a pas pu convaincre les investisseurs privés d’accepter un report du paiement jusqu’à avril. La dette externe de la Zambie pesait 48% de son PIB fin 2019 après avoir doublé en cinq ans à 11,2 milliards. Le FMI anticipe une progression à 70% du PIB cette année.
L’Italie devrait réaliser ce mardi une émission de dette souveraine en dollar. Ce sera la première dans cette devise depuis un an. Le pays compte émettre 3 milliards de dollars à 6 ans. Ces obligations devraient être proposées sur la base d’un spread de 100 points de base (pb) au-dessus des midswaps. Un coût plus élevé que pour la dette émise en euro qui est elle éligible aux programmes de rachats de la BCE. Une fois l’opération de swap en euros réalisée, le coût est estimé à 15-20 pb. L’Italie devrait par ailleurs présenter le cadre de ses émissions vertes dans les prochaines semaines.
La Chine a mandaté onze banques pour réaliser cette semaine une émission souveraine en euros multi-tranche. Cette émission en euros devrait comporter trois tranches à 5, 10 et 15 ans, selon Bloomberg. Il y a un an, la Chine était revenue sur ce marché après quinze ans d’absence. L’opération devrait être lancée au plus tôt mercredi 18 novembre en « fonction des conditions de marché ». Bank of China, Bank of Communications, China International Capital Corporation, BofA Securities, Crédit Agricole, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan, Societe Générale et Standard Chartered Bank ont été mandatées par la Chine pour cette émission.
L’Italie devrait réaliser, demain mardi, une émission de dette souveraine en dollar. Ce sera la première dans cette devise depuis un an. Le pays compte émettre 3 milliards de dollars à 6 ans. Ces obligations devraient être proposées sur la base d’un spread de 100 points de base (pb) au-dessus des midswaps. Un coût plus élevé que pour la dette émise en euro qui est elle éligible aux programmes de rachats de la BCE. Une fois l’opération de swap en euros réalisée, le coût est estimé à 15-20 pb.
La société, conseillée par Natixis et Kepler Cheuvreux, propose un rachat partiel et la modification des termes de ces Oceanes 2022. D’une part, Genfit souhaite réduire le notionnel de ces Oceanes de plus de 50% en procédant à un rachat d’obligations qui feront ensuite l’objet d’une annulation. Le montant consacré ne pourra dépasser 50 millions d’euros. D’autre part, Genfit souhaite ajuster les termes des Oceanes en repoussant la maturité de trois ans, au 16 octobre 2025, en décalant l’ouverture de la période de remboursement par anticipation jusqu’au 3 novembre 2023 ; et en relavant le ratio de conversion de ces Oceanes, afin « d’augmenter la probabilité de conversion des obligations convertibles résiduelles et donc de renforcer les fonds propres à terme », précise Genfit.
Carmila lance une offre de rachat de 300 millions d’euros, montant pouvant être révisé à la discrétion de Carmila, sur ses emprunts obligataires à échéance du 18 septembre 2023 dont le montant résiduel est de 600 millions d’euros et du 16 septembre 2024 dont le montant résiduel est de 587,8 millions d’euros. L’offre de rachat débutera le 16 novembre 2020 et expirera à 16h00 (heure de Paris) le 20 novembre 2020.
La Zambie est le premier pays africain à faire défaut depuis le début de la pandémie de covid-19. Vendredi, ce pays producteur de cuivre n’a pas payé un coupon de 42,5 millions de dollars de l’un de ses Eurobonds à l’issue de la période de grâce. Le ministère des finances n’est donc pas parvenu à convaincre les investisseurs privés d’accepter un report du paiement jusqu’à avril. Un important groupe d’investisseurs privés détenant 40% des Eurobonds a regretté le manque de discussions directes et l’absence d’information concernant les liens avec d’autres créanciers, notamment la Chine qui détient un quart de la dette externe du pays. Bwalya Ng’andu a fustigé dans un long entretien à la télévision locale leur refus de signer un accord de confidentialité pour partager plus d’informations, notamment sur les prêts accordés par la Chine. La dette externe de la Zambie pesait 48% de son PIB fin 2019 après avoir doublé en cinq ans à 11,2 milliards (dont 3 milliards d’Eurobonds). Le FMI anticipe une progression à 70% du PIB cette année.