Hormis le pétrole ou les actions chinoises, toutes les classes d’actifs terminent ce millésime dans le vert, en anticipation du pivot des banques centrales.
La banque verte a placé 1,25 milliard d'euros de titres AT1. Le Crédit Mutuel et Santander se sont aussi montrés actifs sur le marché primaire, pour une première séance riche en émissions de la part des signatures financières.
Les taux ont fini par baisser sensiblement depuis novembre, après une forte hausse entre juillet et octobre. Une année 2023 en trois temps deux mouvements.
Les obligations haut rendement terminent 2023 avec un gain de plus de 10%. Le marché parie désormais davantage sur l’investment grade pour jouer le portage et la baisse des taux. Mais le high yield n’est pas totalement délaissé.
Une action en justice est menée par 26 investisseurs non professionnels contre la coentreprise de courtage créée entre Mitsubishi UFJ Financial Group et Morgan Stanley concernant des pertes sur les dettes AT1 de Credit Suisse.
Après une année 2023 de nouveau catastrophique, les récentes émissions obligataires de Covivio et d’URW donnent une lueur d’espoir au secteur, si les conditions de marché se maintiennent.
Les Etats européens devraient emprunter sur les marchés près de 1.270 milliards l'an prochain. En comptabilisant les opérations liées à la réduction du bilan de la BCE, le montant des émissions nettes devrait être battu.
Année riche en élections, 2024 devrait aussi être celle du pivot des banques centrales, avec de lourdes conséquences sur le mix actions-obligations des portefeuilles.
La hausse des prix est repassée sous 4% au Royaume-Uni en novembre, ce qui a ravivé les anticipations de baisse des taux de la Banque d’Angleterre et soutient les Gilts et les actions. La livre recule.
La SEC rebat les cartes. Alors que moins de 20% des opérations en espèces et de 35% des mises en pension étaient jusqu’à présent intermédiées par une chambre de compensation, la décision du régulateur pourrait modifier la structure du marché. Des mesures qualifiées d’historiques par certains acteurs.
Les émissions en euro ont rebondi de 15% dans un marché à fenêtres avec plusieurs périodes favorables, dont le rallye de fin d’année, et des investisseurs discriminants.
Le soufflet monétaire va devoir se dégonfler. Contrairement à son homologue européenne, la banque centrale américaine sera attentive à ne pas trop diminuer les réserves bancaires. Retour sur les différentes contraintes du Quantitative Tightening.
De passage à Paris, Travis Spence, responsable de la distribution ETF pour la zone EMEA chez JPMorgan AM, est revenu pour L’Agefi sur le choix du gestionnaire américain de miser sur les ETF actifs, y compris en Europe. Un segment en forte croissance qu’il domine très largement avec 40% de parts de marché.
La Caisse d'amortissement de la dette sociale a présenté un nouveau programme à moyen-long terme de 20 milliards d’euros pour 2024. Ses contraintes augmentent de toutes parts.