La banque suisse a lancé avec succès mercredi un placement de dette AT1 en dollars, un compartiment qui avait subi des pertes massives lors du sauvetage de Credit Suisse.
Les rendements obligataires affichent une volatilité démultipliée par rapport à celle des taux, du fait de l’effet duration. Un impact qui est toutefois amené à diminuer.
Après un mois d’octobre compliqué, les émetteurs, dont Danone et Suez, profitent de l’amélioration du sentiment de marché et de la forte demande des investisseurs.
Même si le resserrement monétaire est en grande partie sinon en totalité derrière nous, l’incertitude et, par conséquent, la volatilité du marché restent élevées, note William De Vijlder, directeur de la recherche économique de BNP Paribas.
Les implications pour les actifs financiers du vieillissement démographique sont assez consensuelles. Les stratégistes de Deutsche Bank en proposent une vue décalée.
En annonçant le 1er novembre un programme d'émission trimestriel de dette à long terme moins chargé que prévu, le Trésor a donné le coup d'envoi à la détente des rendements américains. L'institution est bien consciente de l'inconfort croissant que suscite la politique budgétaire des Etats-Unis chez les investisseurs.
Le regain de tension géopolitique a mis un coup d’arrêt aux émissions obligataires corporate euro, face au risque d’exécution et à des investisseurs plus sélectifs.
Les investisseurs ont de nouveau testé ce seuil après l’avoir dépassé en début de semaine. Outre la résilience de l’économie américaine, ses besoins de financement font décoller les taux.
Le rendement de l’obligation souveraine a touché un nouveau plus haut depuis 2007, un peu plus d’une semaine avant la réunion de la Fed. De son côté, l’Euro Stoxx 50 est tombé temporairement sous 4.000 points.