SELECTION. La gestion active a surperformé les indices de référence dans 44 % des cas en 2017, contre seulement 28 % en 2016, selon l’étude annuelle de Lyxor AM sur 6.000 fonds actifs en Europe dans 23 univers (1.400 milliards d’euros d’encours total). Bénéficiant d’une baisse de la volatilité et des corrélations, la gestion active s’est mieux comportée sur les marchés actions les moins efficients (Italie, Allemagne, small caps…), notamment au travers des facteurs « qualité » ou « croissance » au détriment du facteur « value » si présent en 2016. Par ailleurs, 39 % des gérants obligataires actifs ont surperformé leur indice, plutôt sur les grands univers diversifiés. Mais l’étude souligne une faible dispersion des résultats, la génération d’alpha restant limitée à quelques univers, d’où l’importance de la sélection de fonds actifs dans le cadre d’une fine combinaison avec de la gestion passive.
Forte progression Les émissions mondiales de dettes seniors financières (FIG), hors dettes subordonnées et obligations sécurisées (covered bonds), ont progressé de + 12 % en 2017, à 1.160 milliards d’euros, selon les statistiques de Dealogic (4.768 en nombre). Sur les subordonnées, le nombre progresse en 2017, avec 660 émissions (+ 9 %), pour un montant stable, à 254 milliards.
Le montant total de titres du Trésor américains détenus par la Chine a une nouvelle fois progressé de 1 milliard de dollars en mars pour atteindre 1.190 milliards malgré le début des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine liées à l’imposition de mesures tarifaires ciblées sur certains produits chinois, selon les chiffres mensuels publiés hier soir par le département du Trésor américain. La Chine conforte ainsi sa position de principal détenteur de Treasuries américains, alors que le Japon s’est quant à lui délesté de 16 milliards de dollars supplémentaires en mars pour ramener sa détention totale à 1.040 milliards.
Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans a atteint mardi son plus haut depuis juillet 2011 après la publication des statistiques mensuelles des ventes au détail aux Etats-Unis, qui montrent une hausse modérée des dépenses de consommation. Ce rendement de référence est monté à 3,059%, en hausse de plus de 5 points de base sur la journée, dépassant la zone de 3,03%-3,04% considérée par certains investisseurs comme un niveau technique important. Il avait franchi fin avril le seuil symbolique des 3% pour la première fois depuis quatre ans.
SYMBOLE. Pour la première fois depuis janvier 2014, le rendement de l’emprunt d’État américain à 10 ans dépasse 3 %. Désormais, les opérateurs voient le taux 10 ans grimper jusqu’à 3,5 % d’ici la fin de l’année : « Nous l’anticipons entre 3,25 % et 3,5 % », indique Vincent Juvyns, stratégiste chez JP Morgan AM, pour qui les marchés actions ne devraient pas être affectés par le niveau actuel des taux.
Ce serait le niveau de la dette souveraine grecque si ces obligations avaient été totalement indexées à la croissance, soit 20 points de PIB de moins, selon une étude de la Banque de France sur ces instruments dont le coupon varie en fonction de l’évolution du PIB. Les économies réalisées sur le service de la dette auraient permis à la Grèce de soutenir son activité, de telle sorte que son PIB serait supérieur de 18 %. Les investisseurs privés auraient fait l’économie d’une restructuration.
Le Trésor américain va augmenter le montant de ses adjudications de dette souveraine dans les mois à venir pour répondre à la baisse des achats de titres de la Réserve fédérale, qui a entrepris de réduire la taille de son bilan, ont annoncé hier des responsables américains. Le Trésor va aussi commencer à émettre d’ici la fin de l’année des bons à deux mois et il envisage de procéder à une vente supplémentaire de titres indexés sur l’inflation (Treasuries inflation protected securities ou TIPS) à cinq ans. L’augmentation de la taille des adjudications s’effectuera au cours des trois prochains mois par le biais notamment d'émissions de titres à taux fixes avec des maturités de deux à 30 ans et de titres à taux variables à deux ans, a détaillé Clay Berry, vice-secrétaire adjointe au Trésor chargée des marchés financiers, dans un communiqué.
Le Trésor américain va augmenter le montant de ses adjudications de dette souveraine dans les mois à venir pour répondre à la baisse des achats de titres de la Réserve fédérale, qui a entrepris de réduire la taille de son bilan, ont annoncé aujourd’hui des responsables américains. Le Trésor va aussi commencer à émettre d’ici la fin de l’année des bons à deux mois et il envisage de procéder à une vente supplémentaire de titres indexés sur l’inflation (Treasuries inflation protected securities ou TIPS) à cinq ans.
La société de coworking WeWork compte lever 500 millions de dollars sur les marchés obligataires pour financer son expansion. Ce placement obligataire high yield marquera la première entrée de WeWork sur le marché obligataire. «En tant que société à forte croissance, WeWork n’est pas rentable sur une base combinée, la croissance significative des coûts opérationnels faisant plus que surpasser les cash-flows existants tirés des revenus locatifs», souligne l’agence de notation Fitch dans un rapport publié hier. Fitch a noté la société BB-, et S&P, B.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé, en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, le projet d’émettre la première «obligation responsable en matière de durabilité». Ce nouveau produit obligataire est en cours de préparation par les directions des finances et des projets de la BEI. Il «se concentrera initialement sur des opérations dans le secteur de l’eau, puis s’étendra à d’autres domaines ayant des retombées sociales positives, tels que la santé et l’éducation», explique le communiqué de la BEI. La première émission de la nouvelle obligation responsable en matière de durabilité devrait avoir lieu cet automne, précise la BEI.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé, en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, le projet d’émettre la première « obligation responsable en matière de durabilité ».
Si les étrangers sont redevenus acheteurs nets de Treasuries, ce sont 930 milliards de dollars de titres supplémentaires qui devront être absorbés cette année.
L’Agence France Trésor (AFT) a procédé hier à l’adjudication de trois lignes d’obligations d’Etat françaises de maturités 3, 5 et 6 ans (OAT 0% 25 février 2021, OAT 0% 25 mars 2023 et OAT 1,75% 25 novembre 2024) pour un montant total cumulé de 6,991 milliards d’euros. Le montant total adjugé est susceptible d’être augmenté avec les offres non compétitives 2 (ONC2), qui auront lieu aujourd’hui. L’Agence a également placé un total de 1,747 milliard d’euros sur deux lignes d’obligations indexées sur l’inflation européenne à 3 et 6 ans (OAT€i 0,10% 1er mars 2021, OAT€i 0,25% 25 juillet 2024) et une ligne indexée sur l’inflation française (OATi 0,10% 1 mars 2028),
L’Agence France Trésor (AFT) a procédé ce matin à l’adjudication de trois lignes d’obligations d’Etat françaises de maturités 3, 5 et 6 ans (OAT 0% 25 février 2021, OAT 0% 25 mars 2023 et OAT 1,75% 25 novembre 2024) pour un montant total cumulé de 6,991 milliards d’euros. Le montant total adjugé est susceptible d’être augmenté avec les offres non compétitives 2 (ONC2), qui auront lieu demain. L’Agence a également réussi à placer un peu plus tard un montant total de 1,747 milliard d’euros sur deux lignes obligations indexées sur l’inflation européenne à 3 et 6 ans (OAT€i 0,10% 1 mars 2021, OAT€i 0,25% 25 juillet 2024) et une ligne indexée sur l’inflation française (OATi 0,10% 1 mars 2028), également susceptible d’être augmentée avec les offres non compétitives 2 (ONC2), qui auront lieu demain.