La part des entreprises notées « triple B » a doublé en dix ans aux Etats-Unis et en Europe, avec un risque d’indigestion pour le « high yield » en cas de vague de dégradations.
La part des entreprises notées « triple B » a doublé en dix ans aux Etats-Unis et en Europe, avec un risque d’indigestion pour le high yield en cas de vague de dégradations.
Grâce à une demande de 33,5 milliards d’euros, l’AFT a placé 7 milliards en nouvelles OAT à 30 ans hier à un rendement de 1,609%, inférieur à celui consenti en mai 2017.
Le carnet d’ordres pour l’émission de la nouvelle ligned’OAT à 30 ans (de maturité 25 mai 2050) émise par syndication ce matin par l’Agence France Trésor (AFT) sous la houlette de BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, HSBC, JPMorgan et SG CIB, aurait réuni un carnet d’ordres de quelque 33,5 milliards d’euros de la part des investisseurs. Compte tenu de cette demande historique, la France a pu lever 7 milliards d’euros et consentir un niveau de spread limité à seulement 7 points de base (pb) au-dessus du taux actuel de référence, inférieur à l’objectif initial déjà faible de 10 pb.
L’Agence France Trésor va créer une nouvelle ligne d’obligation de maturité 30 ans, l’OAT 25 mai 2050. Cette nouvelle obligation, dont les caractéristiques seront annoncées ultérieurement, sera émise par syndication ces prochains jours, en fonction des conditions de marché. Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, HSBC, JPMorgan et Société Générale. Comme l’Italie il y a plusieurs semaines, la France profite ainsi de la légère détente des conditions de financement en zone euro et de l’appétit des investisseurs. Le rendement de l’OAT actuelle à 30 ans s’est détendu d’environ 10 points de base depuis début janvier, à un niveau de 1,57%, proche de son plus bas depuis octobre 2016.
Le Fonds de Garantie qui réunit le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO) et le Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions (FGTI) est en pleine transformation pour mieux répondre à ses missions mais aussi pour se positionner comme un investisseur de long terme de référence. Des nouveaux mandats de gestion devraient notamment être lancés par voie d’appels d’offres publics et comporter une approche ISR.
Conformément à ce qui était envisagé dans le cadre de son programme de financement publié au mois de décembre dernier, l’Agence France Trésor a annoncé ce matin la création d’une nouvelle ligne d’obligation de maturité 30 ans, l’OAT 25 mai 2050. Cette nouvelle obligation, dont les caractéristiques seront annoncées ultérieurement, sera émise par syndication dans les prochains jours, en fonction des conditions de marché, et sera abondée par la suite pour répondre à la demande des investisseurs et garantir sa liquidité. Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, HSBC, JPMorgan et Société Générale.
Pour la première fois depuis le lancement de ces instruments, une banque n’a pas exercé son option de remboursement, au risque de s’aliéner des investisseurs.
La Juventus de Turin a lancé mardi sa toute première émission obligataire, d’un montant de 150 millions d’euros à 5 ans. Dirigée par Morgan Stanley et UBI Banca, l’opération devrait être finalisée dans les prochains jours, indique Bloomberg. Elle n’est pas le premier club de football à solliciter les investisseurs obligataires. L’Inter de Milan a émis 300 millions d’euros d’obligations à 5 ans en décembre 2017. En 2010, Manchester United s'était appuyé sur les marchés obligataires en dollar et en sterling pour refinancer la dette de son LBO.
La Juventus s’apprête à entrer sur le marché obligataire. Le club de football de Turin a lancé aujourd’hui sa toute première émission obligataire, d’un montant de 150 millions d’euros à 5 ans. Dirigée par Morgan Stanley et UBI Banca, l’opération devrait être finalisée dans les prochains jours, indique Bloomberg.
Dégradation des perspectives d’activité et virage monétaire accommodant ont fait chuter le rendement 10 ans moyen du G8 sous 1% pour la première fois depuis 2017.
Au faîte de sa gloire, lorsqu’il codirigeait les investissements de Pimco (photo), Bill Gross en était venu à gérer près de 300 milliards de dollars au sein de son Total Return Fund. Le « roi de l’obligataire », qui a annoncé son départ à la retraite le 4 février, avait certes perdu sa couronne ces dernières années : il avait quitté dans la douleur – et avec un énorme chèque – le gérant californien en 2014, tandis que son passage chez Janus Henderson ne laissera pas un souvenir impérissable aux investisseurs. Mais ce joueur de blackjack, qui a prospéré sur le rallye obligataire entamé dans les années 80 avant que l’assouplissement quantitatif de la Fed ne détraque sa boussole, a largement contribué à faire de Pimco un asset manager d’envergure mondiale.