L’Italie a émis facilement mardi un total de 6,5 milliards d’euros en obligations à 5 et 10 ans, quelques jours après la décision de S&P de laisser sa note de crédit inchangée à BBB. L’opération, soutenue par d’importants montants de dette arrivant à échéance, a reçu une demande de 1,5 fois supérieure au montant prévu et émis. L’obligation à échéance en août 2029 a obtenu un rendement de 2,59%, légèrement inférieur au niveau des enchères de 2,61% du mois précédent, à un plus bas depuis avril 2018. L’obligation due en juillet 2024 a été vendue avec un rendement brut de 1,72%, contre 1,71% lors de la dernière enchère à fin mars. L’Italie a également placé une obligation à taux variable à un rendement brut de 1,77%, contre 1,83% il y a un mois.
L’Italie a émis facilement ce matin un total de 6,5 milliards d’euros (7,3 milliards de dollars) en obligations à 5 et 10 ans, quelques jours après la décision de S&P de laisser sa note de crédit inchangée à BBB. L’opération, soutenue par d’importants montants de dette arrivant à échéance, a reçu une demande de 1,5 fois supérieure au montant prévu et émis.
Après avoir fait craindre une suspension du paiement du coupon, la direction du sucrier allemand a assuré qu'elle respecterait ses engagements cette année, provoquant de vifs à-coups sur les titres.
L'opérateur a déprécié son investissement dans la plate-forme de trading obligataire, qui a cessé ses activités le 26 avril, et dans la fintech Algomi.
PRUDENCE Le fossé est abyssal entre des fonds obligataires ayant collecté 112 milliards de dollars depuis le début de l’année et leurs concurrents sur les marchés actions ayant accusé 90 milliards de rachats, selon Bank of America ML et EPFR. Prudents face au contexte macro-économique et géopolitique incertain et de faible inflation, les investisseurs ont continué d’empiler leurs actifs dans l’obligataire. Un mouvement confirmé par le dernier SPDR Bond Compass, un relevé des compteurs trimestriel de la détention et des flux de titres obligataires réalisé à partir des données de l’activité de conservation de State Street (18 % des actifs mondiaux). « La forte demande pour les dettes souveraines, à fin mars, témoigne de cette frilosité », note Antoine Lesné, responsable de la recherche et de la stratégie EMEA chez SPDR ETF. Totalement à l’opposé du relevé de fin décembre, les bons du Trésor américain sont les principaux bénéficiaires de cette fuite vers la qualité sur la partie courte de la courbe (3-5 ans). L’appétit est moindre pour les obligations core européennes, vu leur faible rendement, au profit des dettes périphériques. L’Italie offre un spread de près de 260 points de base (pb) et l’Espagne de 105 pb. Malgré ce regain d’intérêt, la dette italienne reste nettement sous-détenue par les investisseurs. Les dettes en euro les plus détenues sont celles de la France et de l’Espagne. Toujours parmi les produits de spread, l’obligataire corporate américain investment grade enregistre des flux massifs, le marché étant à son maximum d’exposition sur cinq ans. Autre enseignement de ce relevé, la dynamique de flux sur la dette émergente redevient légèrement positive. « Ce que nous confirme le retour des investisseurs sur les fonds actifs après les ETFs en fin d’année », indique Antoine Lesné. Un signal fort de la confiance des investisseurs dans la classe d’actifs, comme en 2016 et 2017.
Wendel a annoncé mardi étendre la maturité de sa dette en lançant une émission obligataire à sept ans d’un montant de 300 millions d’euros. L’opération est menée par BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, Mediobanca, Natixis et la Société Générale. Sous condition de la bonne fin du règlement-livraison, la société d’investissement exercera son option de remboursement anticipé portant sur l’intégralité des obligations d'échéances avril 2020 et janvier 2021. Le montant nominal en circulation des deux souches que Wendel s’apprête à racheter s'élève à 509,5 millions d’euros. Le livre d’ordres pour les nouvelles obligations a atteint 2,4 milliards d’euros, permettant de resserrer le spread à 115 points de base contre une fourchette indicative initiale de 150 à 155 pb.
Wendel a annoncé ce mardi étendre la maturité de sa dette en lançant une émission obligataire à sept ans d’un montant de 300 millions d’euros. L’opération est menée par BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, Mediobanca, Natixis et la Société Générale. Sous condition de la bonne fin du règlement-livraison de cette émission obligataire, la société d’investissement exercera son option de remboursement anticipé portant sur l’intégralité des obligations d'échéances avril 2020 et janvier 2021. Le montant nominal en circulation des deux souches que Wendel s’apprête à racheter s'élève à 509,5 millions d’euros.
La banque espagnole rachètera par anticipation ses titres en dollars, conformément aux pratiques du marché, à rebours de sa décision de février sur sa dette en euros.
Le loueur de véhicules Europcar a lancé lundi et jusqu'à mercredi des présentations investisseurs en vue d’une émission obligataire high yield. Le groupe compte émettre 450 millions d’euros de titres à 7 ans, selon un communiqué, rachetables par anticipation au bout de 3 ans. BNP Paribas, Bank of America, CA CIB et HSBC dirigent l’opération, avec le soutien de CM CIC, Deutsche Bank, Goldman Sachs, ING, Natixis, NatWest Markets et la Société Générale. Le produit de l'émission servira à refinancer une partie des 600 millions d’euros d’obligations 2022, qui versent un coupon de 5,75%. Lundi, l’agence S&P a relevé d’un cran la note d’Europcar à «BB-», assortie d’une perspective stable.
Le loueur de véhicules Europcar a lancé lundi et jusqu'à mercredi des présentations investisseurs en vue d’une émission obligataire high yield. Le groupe compte émettre 450 millions d’euros de titres à 7 ans, selon un communiqué, rachetables par anticipation au bout de 3 ans. BNP Paribas, Bank of America, CA CIB et HSBC dirigent l’opération, avec le soutien de CM CIC, Deutsche Bank, Goldman Sachs, ING, Natixis, NatWest Markets et la Société Générale.
Alors qu’il était candidat à la présidence du parti conservateur CDU en novembre 2018, Friedrich Merz se montrait hésitant lorsqu’on lui demandait s’il était millionnaire. Depuis cette date, il est devenu clair que le patron du conseil de surveillance de BlackRock est bien millionnaire, notamment depuis la récente entrée en Bourse du groupe Stadler Rail qui valorise la société suisse à quelque 4,3 milliards de francs, constate le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). Friedrich détient en effet 150.000 actions Stadler, qui représentent près de 6 millions d’euros à son cours de vendredi soir (43,1 francs). Friedrich Merz, qui avait l’an dernier reconnu du bout des lèvres que ses rémunérations brutes devaient tourner autour du million d’euros en comptant ses différents mandats (conseils de surveillance, conseiller), aurait toutefois démissionné de son poste de membre du conseil de surveillance de HSBC, rapporte le quotidien financier Handelsblatt.