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Des ministres de l’Opep auront probablement des discussions informelles à Doha vendredi pour «bâtir un consensus» autour des décisions prises par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole à Alger en septembre dernier, indique ce mercredi Reuters, en citant une source du secteur de l'énergie en Algérie. Une réunion du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) se tiendra cette semaine à Doha. Des sources du secteur ont dit mardi que les ministres de l’Energie d’Arabie saoudite et de Russie pourraient se rencontrer à cette occasion.
La production de l’Opep a augmenté en octobre, pour atteindre un volume record de 33,64 millions de barils par jour soit 240.000 de plus qu’en septembre, l’excédent venant surtout de Libye, du Nigeria et de l’Irak, des pays qui veulent être exemptés de toute réduction de leur production en raison de conflits, selon le rapport mensuel du cartel publié vendredi. L’Iran, qui veut aussi être exempté pour retrouver sa production antérieure aux sanctions occidentales, a également extrait plus d’or noir. L’annonce a pesé sur les cours du pétrole qui ont terminé en baisse de près de 3% vendredi sur le marché new-yorkais Nymex. Le contrat décembre sur le brut léger américain (WTI) a perdu 1,25 dollar, soit 2,8%, à 43,41 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, l'échéance janvier sur le Brent cédait 1,25 dollar (-2,73%) à 44,59 dollars.
Le groupe pétrolier américain ConocoPhillips veut céder des actifs aux Etats-Unis pour un montant de 5 à 8 milliards d’actifs dans les prochaines années pour financer un programme de réduction de dette et de rachat d’actions. L’objectif est de réduire la dette de 20 milliards de dollars d’ici à 2019 dans un environnement de prix du pétrole bas. ConocoPhillips base ses projections sur un prix du baril de Brent inférieur à 50 dollars. Il se situe actuellement autour de 46 dollars. Le montant du programme de rachat d’actions est fixé à 3 milliards de dollars.
Le marché mondial du pétrole risque de rester en situation d’offre excédentaire en 2017 si l’Opep ne réduit pas sa production, a déclaré jeudi l’Agence internationale de l’Energie (AIE). Les ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) doivent se réunir fin novembre à Vienne pour entériner un accord sur une baisse de la production du cartel mais des dissensions persistent entre ses membres. «Si aucun accord n’est conclu et que certains membres continuent d’augmenter leur production alors le marché restera en excédent tout au long de l’année, avec une faible perspective de remontée significative des cours. En effet, si l’excédent d’offre persiste en 2017, il y a un risque que les cours repartent à la baisse», explique l’AIE dans son rapport mensuel.
Les Bourses chinoises ont relevé durant ces derniers jours leurs frais de trading sur un certain nombre de contrats portant sur le charbon thermique et métallurgique, le caoutchouc et l’acier, dans l’espoir de réduire la volatilité et la spéculation sur ces marchés. Une technique similaire avait été mise à l’œuvre au printemps dernier, avec succès. Les investisseurs chinois ont aidé le prix du charbon à rebondir fortement, portant le prix d’une tonne de charbon métallurgique à plus de 300 dollars.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est engagée à mettre en œuvre l’accord conclu à Alger fin septembre en vue de réduire sa production, a déclaré hier son secrétaire général, Mohammed Barkindo. Le Comité technique de haut niveau du cartel se réunira de nouveau dans la capitale autrichienne le 25 novembre, puis le 28 novembre avec les pays non-membres de l’Opep, a ajouté celui-ci. L’Opep se réunira au niveau ministériel le 30 novembre.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’est engagée à mettre en œuvre l’accord conclu à Alger fin septembre en vue de réduire sa production, a déclaré lundi son secrétaire général. Le Comité technique de haut niveau du cartel se réunira de nouveau dans la capitale autrichienne le 25 novembre, puis le 28 novembre avec les pays non-membres de l’Opep, a ajouté Mohammed Barkindo. L’Opep se réunira au niveau ministériel le 30 novembre. Prié de dire si la Russie, pays non membre de l’Opep, accepterait de réduire ou de geler sa production, Mohammed Barkindo a répondu: «La Russie est sur le coup (...) Je n’en dirai pas plus».
La très forte hausse des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis annoncée mercredi, conjuguée aux mouvements sur le dollar et aux doutes persistants sur la capacité de l’Opep à honorer ses engagements, a ramené les prix du baril de pétrole à leur niveau précédant l’annonce d’un accord sur la réduction de la production, fin septembre à Alger. Le prix du baril de brut a baissé de plus de 3% pour atteindre 45,19 dollars pour le WTI américain et 46,66 dollars pour le Brent londonien. La veille de l’annonce d’un accord entre les membres de l’Opep, le 27 septembre dernier, le WTI s’échangeait à 45,24 dollars et le Brent à 47,07 dollars. Les stocks de pétrole brut ont augmenté de 14,4 millions de barils la semaine dernière, d’après les chiffres publiés par l’Agence d’information sur l'énergie (EIA) américaine, ce qui représente la plus forte hausse enregistrée sur une semaine depuis 1982.
La très forte hausse des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis annoncée mercredi, conjuguée aux mouvements sur le dollar et aux doutes persistants sur la capacité de l’Opep à honorer ses engagements, a ramené les prix du baril de pétrole à leur niveau qui précédait l’annonce d’un accord sur la réduction de la production, fin septembre à Alger. Le prix du baril de brut a baissé de plus de 3% pour atteindre 45,19 dollars pour le WTI américain et 46,66 dollars pour le baril de Brent londonien. La veille de l’annonce d’un accord entre les membres de l’Opep, le 27 septembre dernier, le WTI s’échangeait à 45,24 dollars et le Brent à 47,07 dollars.
Le ministère de l’Economie russe a annoncé hier la conclusion de la vente de la participation de contrôle du gouvernement dans Bashneft pour 329,69 milliards de roubles (4,81 milliards d’euros) à la société publique Rosneft qui confirme ainsi sa domination du marché russe. La cession fait partie du programme de privatisations visant à réduire le déficit public. D’après le ministère, le gouvernement espérait toucher entre 297 et 315 milliards de roubles de la vente.
Le ministère de l’Economie russe a annoncé mercredi avoir finalisé la vente de la participation de contrôle du gouvernement dans Bashneft à la société publique Rosneft pour 329,69 milliards de roubles (4,81 milliards d’euros). La cession rentre dans le cadre d’un plan de privatisations visant à réduire le déficit public, plombé par la baisse des cours du pétrole. D’après le ministère, l’offre de Rosneft était supérieure aux attentes du gouvernement, qui espérait entre 297 et 315 milliards de roubles de la vente.
La Russie est prête à participer à un accord de l’Opep pour réduire sa production de pétrole, a déclaré hier Vladimir Poutine, qui s’exprimait à Istanbul lors d’un congrès sur l’énergie. La production de pétrole a atteint en Russie un nouveau record post-soviétique en septembre, avec une hausse de près de 4% à 11,11 millions de barils par jour. Les commentaires du Président russe ont permis aux cours du pétrole de se reprendre et s’affichent désormais en hausse de près de 3% à 53,3 dollars pour un baril de brent, proche de son plus haut niveau de l’année, et à 51,3 dollars pour le baril de WTI américain.
Vladimir Poutine, qui s’exprimait lundi à Istanbul lors d’un congrès sur l’énergie auquel participaient de nombreux membres de l’Opep, a estimé que la Russie était prête à se joindre à un accord de l’Opep pour geler voire réduire sa production de pétrole. La production de pétrole a atteint en Russie un nouveau record post-soviétique en septembre, avec une hausse de près de 4% à 11,11 millions de barils par jour.
Le compromis obtenu à Alger ne permettra probablement pas d’accélérer le rééquilibrage du marché, mais peut signaler une rupture dans la stratégie saoudienne.