Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Les prix alimentaires mondiaux ont augmenté en mai pour le quatrième mois consécutif, avec une hausse des prix de toutes les denrées à l’exception des huiles végétales, montre l’indice mensuel de l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cet indice, qui mesure l'évolution des prix d’un panier de produits rassemblant céréales, oléagineux, produits laitiers, viandes et sucre, a progressé de 2,1%, à 155,8 contre 152,5 en avril. Il n’a pas cessé d’augmenter depuis qu’il a touché en janvier un creux de près de sept ans.
Les ministres du Pétrole des pays membres de l’Opep réunis jeudi à Vienne ont peu de chances de parvenir à un accord fixant un nouveau plafond global de production en raison de l’opposition de l’Iran, a appris Reuters de sources proches du cartel. L’Arabie saoudite et ses alliés du Golfe plaident pour un plafond de production afin de soutenir les prix, selon plusieurs sources au sein de l’Opep. Cette idée risque toutefois de se heurter une nouvelle fois au refus de l’Iran, rival régional de l’Arabie saoudite qui entend reprendre sa place sur le marché mondial du pétrole après la levée de sanctions occidentales à son encontre.
Glencore a annoncé que sa mine de charbon de Tahmoor, en Australie, fermerait début 2019, dernier exemple des effets sur le secteur de la chute des cours du charbon qui force les groupes miniers à réduire leurs coûts. Le groupe est l’un des principaux producteurs de charbon en Australie, où il compte 18 mines employant environ 7.650 personnes, dont 350 à Tahmoor. Cette mine est exploitée depuis 1979 et a produit l’an dernier 2,1 millions de tonnes de charbon métallurgique.
Les prix alimentaires mondiaux ont augmenté en mai pour le quatrième mois consécutif, avec une hausse des prix de toutes les denrées à l’exception des huiles végétales, montre l’indice mensuel de l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cet indice, qui mesure l'évolution des prix d’un panier de produits rassemblant céréales, oléagineux, produits laitiers, viandes et sucre, a progressé de 2,1%, à 155,8 contre 152,5 en avril. Il n’a pas cessé d’augmenter depuis qu’il a touché en janvier un creux de près de sept ans.
La déroute des métaux de construction en Chine se confirme en mai. Les options sur le minerai de fer et l’acier devraient enregistrer ce mois-ci leur pire perte mensuelle depuis leur création, à respectivement -25% et -23%. Ces fortes baisses sont le résultat des mesures prises par les autorités pour mettre un terme à la spéculation sur ces marchés, renforcées par la hausse du dollar ces dernières semaines.
L’or accuse sa neuvième journée consécutive de baisse. Le cours du métal jaune bat en retraite depuis la publication des minutes de la réunion d’avril du comité monétaire de la Fed. Les propos tenus par Janet Yellen, gouverneure de la Fed, vendredi, devraient peser un plus sur l’or. Elle a confirmé qu’une hausse était probable «dans les prochains mois». Le métal a perdu près de 7%, soit 100 dollars par once, depuis son point haut du 2 mai. Il s’échange aujourd’hui à 1.209 dollars l’once, encore en hausse de 14% depuis le début de l’année.
Les cours du pétrole ont pratiquement fini à l'équilibre hier sur le marché new-yorkais Nymex, soutenus par des perturbations de l’offre au Nigeria et par des ajustements techniques, après avoir perdu jusqu'à 3% en séance. Le contrat juin sur le WTI ne cédait plus que 3 cents ou 0,06% à 48,16 dollars le baril à la clôture après être descendu auparavant jusqu'à 46,73. A ce stade, le Brent reculait de 7 cents (0,14%) à 48,86 dollars, après un plus bas du jour à 47,38. Le contrat juillet sur le WTI affichait une variation similaire.
La production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a augmenté en avril par rapport à mars, selon des données mensuelles publiées vendredi par le cartel, moins d’un mois après l'échec des discussions entre pays Opep et non-Opep sur un gel de la production. L’organisation a produit 32,44 millions de baril par jour en avril, soit 188.000 de plus qu’en mars. A ce rythme, l’offre sera excédentaire de 950.000 barils par jour en moyenne cette année, un chiffre en hausse par rapport à celui de 790.000 induit par les données de mars.
La production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a augmenté en avril par rapport à mars, selon des données mensuelles publiées vendredi par le cartel, moins d’un mois après l'échec des discussions entre pays Opep et non-Opep sur un gel de la production. L’organisation a produit 32,44 millions de baril par jour en avril, soit 188.000 de plus qu’en mars. A ce rythme, l’offre sera excédentaire de 950.000 barils par jour en moyenne cette année, un chiffre en hausse par rapport à celui de 790.000 induit par les données de mars.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) considère que les interruptions de production au Nigeria, en Libye et plus récemment au Canada ont soutenu les cours du pétrole au premier trimestre. Elle estime que ces interruptions non planifiées ont retiré du marché jusqu’à 1,5 million de barils par jour (mb/j) début mai. L’AIE anticipe toujours une hausse de la demande de 1,2 mb/j sur l’année, avec une baisse des stocks au deuxième semestre de 0,2 mb/j. L’agence estime désormais que les chances de réviser ses prédictions à la hausse sont plus importantes que des révisions à la baisse.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) considère que les interruptions de production au Nigéria, en Libye et plus récemment au Canada ont soutenu les cours du pétrole au premier trimestre. Elle estime que ces interruptions non-planifiées ont retiré du marché jusqu’à 1,5 million de barils par jour (mb/j) début mai. L’Iran a surpris par sa capacité à relever sa production, qui s’est établie à 3,56 mb/j, un niveau pour la dernière fois atteint en 2011, amenant la production totale de l’OPEC à 32,76 mb/j, un plus haut de 8 ans. L’AIE anticipe toujours une hausse de la demande de 1,2 mb/j sur l’année, avec une baisse des stocks au deuxième semestre de 0,2 mb/j. L’agence estime désormais que les chances de réviser ses prédictions à la hausse sont plus importantes que des révisions à la baisse.
Les restrictions imposées par les autorités et des inquiétudes renouvelées sur la vigueur de la relance ont entraîné une correction des prix des matières premières.
Royal Dutch Shell a annoncé ce matin une nouvelle réduction d’environ 10% de ses investissements, ainsi ramenés à 30 milliards de dollars (26,1 milliards d’euros) cette année. Le pétrolier anglo-néerlandais a averti que la faiblesse des cours du pétrole continuerait de peser sur ses comptes. Le groupe, qui a bouclé en février le rachat de BG Group, a publié au premier trimestre un bénéfice net à coûts courants d’approvisionnement (CCS) de 1,55 milliard de dollars hors exceptionnels. Ce résultat reflète une baisse de 58% d’un an sur l’autre, mais il est supérieur au consensus qui tablait sur 1,04 milliard.
La production de pétrole russe a légèrement diminué en avril à 10,84 millions de barils par jour (bpj) après 10,91 millions en mars, niveau le plus élevé depuis près de 30 ans, montrent des données publiées lundi par le ministère de l’Energie. Le numéro un du secteur, Rosneft, a augmenté sa production de 0,5% le mois dernier mais ses suivants Lukoil, Gazprom Neft et Gazprom ont vu la leur décroître de respectivement 1,1%, 1,2% et 13,1%, selon le ministère.
La production de pétrole russe a légèrement diminué en avril à 10,84 millions de barils par jour (bpj) après 10,91 millions en mars, niveau le plus élevé depuis près de 30 ans, montrent des données publiées lundi par le ministère de l’Energie. Le numéro un du secteur, Rosneft, a augmenté sa production de 0,5% le mois dernier mais ses suivants Lukoil, Gazprom Neft et Gazprom ont vu la leur décroître de respectivement 1,1%, 1,2% et 13,1%, selon le ministère.