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La banque a annoncé une perte avant impôts plus élevée qu’attendu de 1,5 milliard de dollars en 2015, dont plus de 4 milliards pour le seul quatrième trimestre.
JPMorgan va provisionner un demi-milliard de dollars supplémentaires au premier trimestre pour couvrir d'éventuelles créances douteuses liées au secteur pétrolier et gazier, montrent des documents diffusés avant le début d’une journée pour les investisseurs mardi. La banque américaine va mettre de côté au premier trimestre 500 millions de dollars supplémentaires (454 millions d’euros) liés à des créances susceptibles de ne pas être remboursées. Cette somme s’ajoute aux 815 millions de dollars qui étaient déjà provisionnés fin 2015. JPMorgan prévoit aussi d’augmenter de 100 millions de dollars, pour les porter à 350 millions, ses réserves liées à son exposition au secteur minier. La banque dit ne constater aucune contagion significative des problèmes du secteur de l'énergie vers ses autres activités de crédit. En cas de scénario extrême, avec un baril de pétrole à 25 dollars pendant 18 mois, le groupe indique qu’il devrait accroître ses provisions de 1,5 milliard de dollars.
Le groupe minier BHP Billiton a annoncé une réduction de 75% de son acompte sur dividende à 16 cents, suite à l’effondrement des cours des matières premières. Il ne l’avait plus baissé depuis 1988. BHP fait état d’une perte nette de 5,67 milliards de dollars (5,14 milliards d’euros) au premier semestre de son exercice fiscal 2016, sa première perte en plus de 16 ans. Le groupe rompt ainsi avec son engagement de maintenir ou d’augmenter son dividende chaque semestre. Le bénéfice sous-jacent attribuable s’est effondré à 412 millions de dollars, contre 4,89 milliards un an plus tôt.
L’activité des grandes BFI dans l’obligataire, les devises et les matières premières (FICC) a baissé de 9% en 2015 selon une étude de la société d’analyse Coalition. Dans un contexte de durcissement réglementaire et de réduction des dépenses, cette évolution s’est inscrite dans la tendance à l’œuvre depuis la crise financière. Les revenus FICC des 12 plus grandes BFI de la planète (BNP Paribas, Société Générale, Bank of America Merrill Lynch, Barclays, Citigroup, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan, Morgan Stanley, et UBS) se sont ainsi élevés l’an dernier à 69,9 milliards de dollars (62,8 milliards d’euros), contre 109,9 milliards il y a cinq ans.
En lourde perte, et face à la montée de sa dette, le minier suspend ses projets et taille dans ses investissements pour résister à la baisse des cours.