Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Un «problème technique» a contraint l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) à différer d’une semaine la publication trimestrielle, à l’origine prévue le 30 avril, des données permettant de déterminer si l’activité sur six mois des brokers non auto-déclarés «internaliseurs systématiques (SI)» tombe sous ce régime selon MIF 2, pour les actions comme pour les obligations. Le Brexit a également créé une incertitude quant au calendrier de publications de divers seuils requis par cette réglementation. Les calculs de régime SI pour les dérivés ont, pour leur part, finalement été repoussés à 2020. Les SI doivent prendre des risques sur leur compte propre pour proposer un prix sur l’instrument aux contreparties qui acceptent ce processus de négociation.
Un « problème technique » a contraint l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) à différer d’une semaine la publication trimestrielle, à l’origine prévue le 30 avril, des données permettant de déterminer si l’activité sur six mois des brokers non auto-déclarés «internaliseurs systématiques (SI)» tombe sous ce régime selon MIF 2, pour les actions comme pour les obligations. Le départ programmé du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) a également créé une incertitude quant au calendrier de publications de divers seuils requis par cette réglementation. Les calculs de régime SI pour les dérivés ont, pour leur part, finalement été repoussés à 2020.
Selon les statistiques de l’association de la gestion d’actifs espagnole Inverco, les fonds espagnols pris dans leur ensemble ont subi des sorties nettes à hauteur de 254 millions d’euros en avril tandis qu’ils restaient sur deux mois consécutifs de collecte positive. Depuis le début de l’année, leurdécollecte cumulée s'élève à 768 millions d’euros. Les fonds de performance absolue affichent307,1 millions d’euros de décollecte pour le mois d’avril (1,45Md€ de sorties nettes depuis début 2019). La décollecte des fonds actions internationales atteint 225,6 millions d’euros (1,36Md€ de sorties nettes depuis début 2019) et celle de la gestion passive 146,7 millions d’euros (collecte positive de 59,1 millions d’euros depuis début 2019). Les fonds monétaires, eux, ont continué de collecter en avril (+182,2M€ en avril, +1,21Md€ depuis début 2019). Les fonds obligataires ont également collecté à hauteur de 170,8 millions d’euros le mois dernier (+797,58M€ depuis début 2019). Les fonds diversifiés collectent à nouveau avec 66,5 millions d’euros d’entrées nettes enregistrées en avril alors que depuis le début de l’année, la collecte cumulée sur ce segment est négative (-107,6M€). Cependant, les encours gérés par les fonds espagnols sont en hausse de 2,34 milliards d’euros, soit une évolution de 0,9% par rapport à fin mars 2019 et de 4,3% par rapport à fin 2018, et ressortent à 268,65 milliards d’euros. Inverco estime par ailleurs que les fonds d’investissement espagnols ont affiché, dans leur ensemble, un rendementde 1,02% en avril. Rendement qui atteint 4,87% depuis le début de l’année selon l’association.
En mars 2019, la collecte nette en assurance-vie s’établit à 2,4 milliards d’euros, d’après la Fédération Française de l’Assurance. Le montant des cotisations collectées par les sociétés d’assurance au cours des trois premiers mois de 2019 est de 37,5 milliards d’euros (37,1 milliards d’euros sur la même période en 2018). Les versements sur les supports unités de compte représentent 8,7 milliards d’euros, soit 23 % des cotisations. Les prestations versées par les sociétés d’assurances sur la même période s'élèvent à 29,7 milliards d’euros. La collecte nette s'établit à 7,9 milliards d’euros depuis le début de l’année. L’encours des contrats d’assurance-vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s’élève à 1 737 milliards d’euros à fin mars 2019, en progression de 3% sur un an.
Après avoir renoué avec la décollecte en février, l’industriede la gestion d’actifs en Italie a observé une décollecte nette de 597 millions d’euros en mars 2019, selon les données d’Assogestioni, l’association des professionnels de la gestion en Italie. Les encours sous gestion sont néanmoins en hausse, ressortant à2.144 milliards d’euros fin mars, un nouveau record pour la gestion d’actifs italienne. En mars, les flux de collecte ont été négatifs tant dans les fonds de gestion collective ouverts ( - 620 millions d’euros de décollecte nette) que dans les fonds fermés (-88M€ de décollecte nette). Dans le secteur des fonds ouverts, les fonds actionsont été les plus sensibles à la décollecte (-1,26 milliard de sorties nettes en mars). Une situation entre autres liée à la refonte de la réglementation en cours des fonds PIR. Les fonds obligataires ont collecté à hauteur de 1,89 milliard d’euros et les fonds diversifiés ont enregistré 272 millions d’euros de collecte. Les fonds monétaires, flexibles et les fonds de couverture n’ont en revanche pas eu les faveurs des investisseurs italiens en mars, ayant respectivement accusé des rachatsà hauteur de 762, 735 et 29 millions d’euros. Plus de 1.000milliards d’euros étaient gérés dans des fonds ouverts en Italie fin mars (998,76 milliardsd’euros en février). Selon les données d’Assogestioni,la décollecte la plus large en mars a été subie par le groupe Generali ayant enregistré des sorties d’une valeur totalede 808,4 millions d’euros. Au sein d’Intesa Sanpaolo, Eurizon a fait face à des rachat netsd’environ 1,1 milliard d’euros tandis que Fideurama collecté 712,8 millions d’euros. Le gestionnaire d’actifs ayant le plus collecté le mois dernier demeure Poste Italiane avec une collecte nette de 740,4 millions d’euros.
Société Générale Private Banking France a nommé vendredi 26 avril Gianluca Firmiano en tant que directeur commercial. L’intéressésiégera désormais au comité exécutif de la banque privée en France.Il remplace Mathieu Vedrenne qui a pris la direction de Société Générale Private Banking France en mars dernier. Basé à Paris, Gianluca Firmiano est désormais en charge de la stratégie commerciale de l’entité et de la supervision des équipes commerciales et marketing. Il accompagnera le développement de Société Générale Private Banking France en synergie avec la banque de détail en France. Gianluca Firmiano a intégré la Société Générale en 1995 au sein du réseau France. Il a exercé à la fois des fonctions en clientèle d’entreprises, à Aix-en-Provence et à la direction des grands clients à la Défense. Il a également occupédes fonctions managériales en tant que directeur de groupe du Golfe de Saint-Tropez puis directeur commercial particuliers et professionnels à Versailles. Il rejoint Société Générale Private Banking en 2012 en tant que directeur de centre régional puis de directeur régional Paris Île-de-France Nord en 2016. Il était directeur commercial adjoint de la banque privée depuisdécembre 2017.
La Bourse de New York progresse légèrement lundi en début de séance en vue de la reprise des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine cette semaine. Poursuivant sur sa lancée de la semaine dernière, le S&P 500 signe un nouveau record historique en séance en s’adjugeant 0,2%, à 2.944,80 points après quelques minutes de cotation. Le Dow Jones est proche de l'équilibre, à 26.540,77 points. Le Nasdaq Composite gagne pour sa part 0,1%, à 8.154,61 points.
Luxembourg For Finance, l’association de place chargée de la promotion dela place financière luxembourgeoise, s’est réjouie des accords de coopération signés entre la bourse de Luxembourg (LuxSE) et les bourses de Shanghai et de Shenzhen,Bank of China ainsi que le Shanghai Clearing House. Des accords qui vont permettrela création d’un centre de négoce d’obligations vertes d’ampleur internationale selon l’association. Dans un communiqué, Luxembourg For Finance indique que les investisseurs peuvent désormais consulter les données actuelles sur les prix des obligations vertesnégociées à Shanghai et Shenzhen ainsi que sur le marché interbancaire chinois. A cela s’ajoute un canal d’informations en anglais sur les produits financiers verts négociés à Shanghai et à Shenzhen. Outre les obligations classiques, le canal des obligations vertes couvre également le segment des Asset Backed Securities (ABS), qui est particulièrement important en Chine, précise l’association de place. Suite au protocole d’accord signé par labourse de Luxembourg avecBank of China,cette dernièreoffrira aux investisseurs internationaux un accès simplifié aux investissements dans des titres chinois. Plus de la moitié des obligations vertes dans le monde sont actuellement cotées à la bourse de Luxembourg. La Chine constitue le deuxième marché mondial des obligations vertes dont le volume était estimé à 30 milliards d’euros en 2018 par la Climate Bonds Initiative.
Les flux hebdomadaires continuent de refléter la conviction de plus en plus forte que les banques centrales «n’augmenteront jamais à nouveau leurs taux». C’est la conclusion de l'étude hebdomadaire sur les flux mondiaux dans les fonds réalisée par Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données du spécialiste de l'évolution des données EPFR Global. En effet, les fonds investis en obligations ont accueilli pas moins de 9,9 milliards de dollars de flux nets positifs durant la semaine se terminant au 24 avril 2019, écourtée par le week-end de Pâques. Les fonds en actions ont enregistré de leur côté 4,4 milliards de flux sortants tandis que les fonds investis sur l’or ont enregistré une décollecte limitée à 600 millions de dollars. Depuis le début de l’année, les fonds crédit (incluant les obligations notées investment grade, le high yield et les fonds obligataires émergents) affichent 109 milliards de dollars de collecte positive contre une décollecte nette de 95 milliards pour les fonds en actions. Cette décollecte a lieu alors même que Bank of America Merrill Lynch estime à 270 milliards de dollars les rachats d’actions opérés par les entreprises depuis le début de l’année. Plus précisément, pendant la semaine, les plus grands flux se sont orientés vers les fonds obligataires gouvernementaux à 3 mois (1,9 milliard de dollars) tandis que les fonds de dette émergente et les fonds high yield ont décollecté pour la première fois depuis le 2 janvier. Dans les fonds actions, on notera une forte décollecte des actions américaines (-6,4 milliards de dollars sur la semaine) alors que les fonds en actions japonaises ont enregistré 5,4 milliards de flux entrant soit leur plus forte collecte hebdomadaire depuis mars 2018. Les fonds en actions européennes sont toujours autant délaissés (-1,9 milliard de dollars). Il s’agit de leur 56ème semaine de décollecte sur les 58 dernières. La banque américaine conseille de ne pas vendre en mai. «Nous restons acheteurs des actifs risqués et nous nous attendons à ce que la cupidité amène les stratégies de crédit et de court terme à se transformer en actions».
Weekly flows continue to reflect an increasingly strong conviction that central banks “will never increase interest rates,” according to a weekly study of global fund flows by Bank of America Merrill Lynch, based on data from the data flow evolution specialist EPFR Global. Funds investing in bonds took in less than $9.9bn in positive net inflows in the week ending on 24 April 2019, a short week due to the Easter holiday. Equity funds, for their part, posted outflows of $4.4bn, while funds investing in gold saw limited outflows of $600m. Since the start of the year, credit funds, including investment grade-rated bonds, high yield, and emerging market bond funds, have seen $109bn in positive inflows, compared with net outflows of $95bn for equity funds. These outflows have occurred despite Bank of America Merrill Lynch estimating stock buybacks by companies to have totalled $270bn since the beginning of the year. Last week, the largest inflows went to three-month government bond funds ($1.9bn), while emerging market det and high yield debt funds saw outflows for the first time since 2 January. In equity funds, heavy outflows have been observed from US equities (-$6.4bn for the week), while Japanese equity funds have seen $5.4bn in incoming flows, their largest inflows since March 2018. European equity funds remain unpopular (-$1.9bn), for their 56th week of outflows in the past 58 weeks.
Le secteur des "management companies" (ManCos) a connu une progression significative au Luxembourg, selon le baromètre 2019 du consultant PricewaterhouseCoopers Luxembourg (PwC Luxembourg).
La valeur boursière de Microsoft a franchi jeudi à l’ouverture à Wall Street la barre des 1.000 milliards de dollars, pour la première fois de son histoire, grâce à ses bons résultats publiés mercredi soir. Le titre a bondi de 4,7% en début de séance, pour atteindre une capitalisation boursière de 1.003 milliards de dollars, dépassant Apple, qui pèse près de 976 milliards de dollars. Il a clôturé à 129,15 dollars (+3,31%). L’action Microsoft a gagné 27% depuis le début de l’année, contre un gain de 23% pour l’indice Nasdaq. Apple avait été en août dernier la première entreprise américaine à dépasser les 1.000 milliards de dollars de capitalisation. Le titre avait ensuite perdu du terrain en raison d’inquiétudes autour des ventes d’iPhone.
L’indice mondial de confiance des investisseurs de State Street Global Exchange s’établit à 72,9, en mars, en hausse de 1,7 point par rapport au niveau de 71,2 (en données corrigées) enregistré en mars. Le mois précédent, l’indice avait progressé de 0,4 point. Cette augmentation masque une situation contrastée. La confiance des investisseurs en Amérique du Nord s’est encore améliorée, l’indice régional passant de 68,3 à 71,1. Les Européens et les Asiatiques sont moins optimistes. L’indice de la confiance en Europe a décliné de 1,7 point à 86,7, tandis que l’indice de la confiance en Asie a plongé de 6,7 points pour terminer à 92,9. En mars, l’indice européen était déjà en baisse (-7,8), alors que l’asiatique augmentait (+3,6). «Alors que les marchés actions ont affiché une forte performance au premier trimestre, les investisseurs institutionnels continuent de faire preuve d’un appétit limité pour le risque et sont restés largement réticents à plonger de nouveau dans les actifs à risque», a commenté Rajeev Bhargava, managing director et directeur du groupe de recherche sur le comportement des investisseurs chez State Street Associates. L’indice « State Street Investor Confidence Index® » (ICI) a été conçu par Kenneth Froot et Paul O’Connell de State Street Associates, l’activité de recherche et de services de conseil de State Street Global Exchange.
UBS a coté 5 nouveaux ETF sur la bourse suisse peut-on lire sur le site de SIX, opérateur de la Bourse suisse. Ces ETF sont basés sur des aspects environnementaux, éthiques et de gouvernance. Il s’agit des ETF suivants : UBS (Irl) ETF plc S&P 500 ESG UCITS (hedged to CHF) A-acc; UBS (Irl) ETF plc S&P 500 ESG UCITS (hedged to EUR) A-acc; UBS (Irl) ETF plc S&P 500 ESG UCITS (hedged to GBP) A-dis; UBS (Irl) ETF plc S&P 500 ESG UCITS ETF (USD) A-acc et UBS (Irl) ETF plc S&P 500 ESG UCITS ETF (USD) A-dis. Ils affichent des frais de gestion variant de 0,12% à 0,22%. Le 18 avril, UBS avait également coté un ETF sur les marchés émergents et internationaux UBS ETFs plc MSCI ACWI SF UCITS ETF (USD) A-UKdis. SIX indique par ailleurs que 43 nouveaux ETF ont été cotés sur sa bourse au premier trimestre 2019, portant à 1.470 le nombre d’ETF cotés en Suisse par 25 fournisseurs différents.
La valeur boursière de Microsoft a franchi aujourd’hui à l’ouverture à Wall Street la barre des 1.000 milliards de dollars pour la première fois de son histoire, le titre profitant des bons résultats publiés mercredi soir par l'éditeur de Windows. Le titre a bondi de 4,7% en début de séance, pour atteindre une capitalisation boursière de 1.003 milliards de dollars, dépassant Apple, qui pèse près de 976 milliards de dollars. L’action Microsoft a gagné 29% depuis le début de l’année, contre un gain de 23% pour l’indice Nasdaq.
Pour comprendre le fonctionnement d’Euroclear, il existe trois modèles : des dépositaires centraux détenus par des banques centrales nationales, notamment sur la dette d’Etat ; un modèle d’infrastructure intégrée type Deutsche Börse/LSE avec des places de négociations, des chambres de compensation, des dépositaires centraux de titres ; et un troisième modèle, principalement porté par Euroclear aujourd’hui, où vous n’avez que des dépositaires centraux locaux. L’inconvénient dans cette situation, c’est que vous ne garantissez pas naturellement la redescente de flux de transactions négociées par les infrastructures. Or, pour Euroclear, un certain nombre d’activités régaliennes a été absorbé par la Banque centrale européenne (BCE). La BCE a également l’ambition de se développer sur d’autres activités connexes, qui consisterait à prendre une partie de l’activité d’Euroclear. Ainsi, réfléchir à une évolution de l’actionnariat pour aller vers un modèle plus industriel, et donc différent de celui actuel, semble intéressant. Le modèle type Deutsche Börse semble être la voie qu’ils pourraient privilégier au moins de façon partielle, avec ICE qui a pris une participation à hauteur de 10 %, le LSE qui a pris il y a quelques mois 5 % dans le capital d’Euroclear. On est ainsi dans une logique de partenariats.
Les encours des fonds suisses, recensés dans lesstatistiques de la Swiss Fund Data SA et Morningstar,se sontélevésen mars 2019 à 1129,3 milliards de francs suisses, soit uneaugmentation de 7,8 milliards de francs (+0,7%). Par rapport à l’euro, le franc suisse a progressé de 1,55%, et de 0,32% envers le dollar américain. Les marchés d’actions internationaux n’ont que légèrement progressé au cours du mois sous revue. En conséquence, la croissance du marché suisse des fonds a été inférieure à celle du début de l’année. Les investisseurs sont redevenus plus prudents. «Des désinvestissements ont été opérés dans les fonds en actions et seuls les fonds obligataires ont pu acquérir de l’argent frais», a expliqué dans une note Markus Fuchs, directeur général de la SFAMA (Swiss Funds & Asset Management Association). Les afflux de trésorerie nets ont représenté 1,6 milliard de francs en mars 2019. Le plus d’argent frais a été investi dans des fonds obligataires (5,3 milliards de francs). En revanche, les autres catégories de fonds ont noté des désinvestissements, avec les fonds en actions clairement en tête (-3,1 milliards de francs), suivis à peu de distance par les fonds de placements alternatifs (-343,2 millions de francs) et les fonds du marché monétaire (-198,7 millions de francs). Le palmarès des catégories de fonds les plus prisées n’a en revanche subi aucun changement: fonds en actions 42,13%, fonds obligataires 31,12%, fonds stratégiques de placement 11,33%, fonds du marché monétaire 8,69%.