Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
C’est une première. Le marché européen des ETF (fonds indiciels cotés) a connu des sorties record de 21,9 milliards d’euros en mars 2020, selon les données dévoilées par Morningstar. Cette décollecte s’est effectuée alors que les investisseurs réagissaient à la propagation du coronavirus dans le monde entier. «Il s’agit d’un record pour un secteur qui s’est habitué à voir une série presque ininterrompue d’entrées nettes mensuelles depuis sa création il y a deux décennies», commente le cabinet de recherche et de notation. Il indique qu’une telle décollecte mensuelle n’avait jamais été enregistrée pour ces produits trentenaires, y compris au moment de la crise financière de 2008 ou au plus fort de la crise de la dette de la zone euro. Auparavant, les pires sorties nettes mensuelles enregistrées ont été de 8,3 milliards d’euros en août 2019, lorsque la faiblesse des indicateurs économiques et une flambée des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont semé la panique sur les marchés boursiers. Les actifs sous gestion ont également connu une baisse record de 13 %, passant de 899 milliards d’euros en février à 781 milliards d’euros en mars 2020, soit une baisse de 117 milliards d’euros. Les ETF actions et obligataires ont connu le même niveau de décollecte, à 13 milliards d’euros chacun. Les ETF commodities (produits de base), où figurent notamment les ETF sur l’or, se sont révélés être le produit refuge, avec près de 3 milliards d’euros de collecte sur le mois. UBS et iShares ont subi les plus fortes sorties de capitaux en mars, avec respectivement 7,2 milliards et 6,6 milliards d’euros. Parmi les dix premiers fournisseurs mondiaux, Vanguard a été le seul à boucler le mois avec un afflux net positif de 1,9 milliard d’euros.
La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, après l’annonce par la Réserve fédérale (Fed) de nouvelles mesures de soutien à l'économie américaine (lire par ailleurs) et malgré une nouvelle vague massive d’inscriptions au chômage dans le pays. L’indice Dow Jones a gagné 1,2%, à 23.719,37 points. L’indice S&P 500 a fini en hausse de 1,8%, à 2.797 points, et le Nasdaq Composite a pris 1,4%, à 8.207 points. Les indices américains ont signé de solides progressions au cours de cette semaine écoulée à Wall Street pour cause de fermeture des marchés à l’occasion du Vendredi saint. Porté par l’espoir d’une stabilisation prochaine de l'épidémie de coronavirus, le DJIA termine la semaine sur un gain hebdomadaire de 12,7%. Le S&P 500 a pour sa part progressé de 12,1% et le Nasdaq de 10,6%.
La Bourse de New York s’est essouflée mardi soir face aux progrès du coronavirus, effaçant ses gains du début de séance en raison des incertitudes sur l'évolution de la maladie et ses répercussions sur l'économie. Dans le vert pendant la majeure partie de la séance, l’indice Dow Jones a clôturé en baisse de 0,1%, à 22.653,86 points, et l’indice S&P 500 a reculé de 0,2%, à 2.659,41 points. Le Nasdaq Composite a perdu 0,3%, à 7.887,26 points. Le nombre de nouveaux cas de contamination a diminué ces derniers jours aux Etats-Unis et en Europe, selon les données de l’université Johns Hopkins.
Les places boursières progressent nettement en Europe pour la deuxième séance consécutive. Les investisseurs sont rassurés par le ralentissement de l’épidémie dans certains pays en Europe, dont l’Italie qui réfléchit par ailleurs à lever certaines restrictions d’activité d’ici à mi-avril. L’Autriche, hier, et le Danemark, ce matin, ont déclaré vouloir rouvrir certains commerces et des écoles.
Les marchés actions européens enregistrent des gains prononcés lundi matin, les investisseurs étant encouragés par le ralentissement du nombre de nouveaux décès recensés dans les pays les plus durement touchés par la pandémie de coronavirus sur le Vieux Continent.
Après leur chute abyssale, les actions et les obligations high yield (HY) retrouvent un peu la faveur des investisseurs. Les fonds actions ont collecté 8,1 milliards de dollars au niveau mondial en une semaine (données au 1er avril) et le HY 6,9 milliards, indique Bank of America Securities sur la base des données EPFR.
William Blair a lancé son premier fonds de dettes émergentes en devises fortes pour l’ancienne équipe de NNIP qui a rejoint la société américaine fin 2019, a appris Citywire Selector. La nouvelle stratégie sera gérée par l’équipe de 11 personnes dirigée par Marcelo Assalin et Marco Ruijer. Commentant l’environnement actuel, Marcelo Assalin estime que le paysage fondamental pour les marchés émergents s’est fortement détérioré alors que l’économie mondiale est tombée en récession. Il ajoute qu’il s’inquiète de la capacité des politiques des pays émergents à contenir l’épidémie du coronavirus et à gérer ses implications.
Le rebond des marchés a avant tout profité à ce segment. Mais sa valorisation élevée l'expose aux mauvaises nouvelles qui restent à venir sur les résultats.
Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, le tableau de Van Gogh « Jardin de printemps » a été dérobé. Les malfaiteurs ont profité de la fermeture sine die pour cause de coronavirus du musée Singer Laren, aux Pays-bas, pour s’emparer de cette œuvre. Seul ce tableau de 1884 a été volé. A croire qu’il l’a été pour son sujet, un personnage se promenant seul dans le jardin du presbytère. Un peu comme le confinement, la scène, sous un ciel brouillé, évoque l’introspection. Et d’ailleurs, la peinture s’intégrait à une exposition intitulée « Le miroir de l’âme ». Mais il est vrai aussi que le tableau du maître est estimé à environ 6 millions d’euros.
La Bourse de New York a effacé mardi la majeure partie des gains obtenus veille, les investisseurs restant sur la défensive face aux incertitudes entourant les répercussions de l'épidiémie de coronavirus sur l'économie et la santé des entreprises. Au lendemain d’une séance de forte progression, l’indice Dow Jones a clôturé en baisse de 1,8%, à 21.917,16 points, et le S&P 500 a abandonné 1,6%, à 2.584,59 points. Le Nasdaq Composite a fini en baisse de 1%, à 7.700,10 points. Wall Street termine ainsi sur une note de consolidation son plus mauvais trimestre depuis la crise financière depuis 2008, malgré l’amorce de stabilisation observée depuis la semaine dernière.
Euronext a renoncé à faire une offre sur l’opérateur boursier espagnol BME (Bolsas y Mercados Españoles), annonce le groupe boursier lundi. «Euronext estime que les conditions financières d’une offre potentiellement compétitive, en dépit de synergies potentielles significatives, ne seraient pas compatibles avec la création de valeur et le retour sur capital investi des actionnaires d’Euronext», explique la société dans un communiqué. La Bourse de Madrid est convoitée par l’opérateur de la Bourse de Zurich, SIX Group, qui a lancé en novembre dernier une OPA de 2,84 milliards d’euros sur BME, quelques minutes après qu’Euronext avait confirmé être en discussion avec l’opérateur espagnol. Euronext regroupe principalement les Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Dublin.
La Bourse de New York a fini vendredi soir sur une baisse très nette de 4,06%, après avoir enregistré trois séances de hausses consécutives, les craintes liées à l'épidémie de coronavirus ayant pris le dessus. L’indice Dow Jones a cédé 4,1%. Le S&P-500 a perdu 3,37%, à 2.541,47. Le Nasdaq a reculé de 3,79% à 7.502,38 points. Sur la semaine, les trois indices affichent toutefois des hausses sensibles, respectivement de 12,84%, 10,21% et 9,03%. Les préoccupations liées à l’effondrement de la demande de brut restent un facteur dominant sur le marché pétrolier où le Brent, en baisse de 5,35%, a fini à 24,93 dollars après avoir touché un plus bas depuis 2003 à 24,13 dollars le baril.