Nos articles d'actualité et d'analyse portant sur l'évolution des marchés des principaux métaux précieux (or, argent, platine etc.) et sur les grandes entreprises actives dans le domaine.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
QatarEnergy a annoncé dimanche sa décision finale d’investissement dans le complexe Ras Laffan Petrochemicals avec son partenaire américain Chevron Phillips Chemical, un projet à 6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) considéré comme le plus important du genre au Moyen-Orient. Le complexe, qui devrait être mis en service en 2026, inclut une unité de vapocraquage d'éthane d’une capacité de 2,1 millions de dollars d'éthylène par an. Le site intégré inclut aussi deux unités de dérivés de polyéthylène à haute densité d’une capacité totale de 1,7 millions de tonnes par an, a précisé le patron de QatarEnergy, Saad al-Kaabi Kaabi. Annoncé initialement en 2019, ce projet souligne la volonté des producteurs de pétrole du Moyen-Orient de se renforcer dans la pétrochimie afin de trouver de nouveaux marchés. Le complexe sera détenu à 70% par le groupe public QatarEnergy et à 30% par Chevron Phillips Chemicals.
La Coupe du Monde de football au Qatar a braqué les projecteurs sur le sort des travailleurs migrants et la question plus vaste de l’esclavage moderne. C’est ce sujet dont l’équipe actionnariat actif de Robeco veut s’emparer pour son programme d’engagement 2023. Le choix de ce thème s’inscrit dans la continuité du travail précédemment réalisé par Robeco pour augmenter les « salaires vitaux » dans les industries à bas salaires, où le piège de la pauvreté oblige les gens à travailler dans des conditions parfois dangereuses. Il fait également suite aux thèmes d’engagement visant à améliorer les conditions de travail dans le monde post-covid et à détecter les violations des droits humains dans les chaînes d’approvisionnement situées en zone de conflit. Ce thème se concentrera sur les secteurs où le travail forcé est un sujet préoccupant, parmi lesquels la consommation de base, la consommation cyclique, les technologies et la santé, principalement dans la région Asie-Pacifique. Les entreprises avec lesquelles l’équipe entend dialoguer n’ont toutefois pas encore été sélectionnées. « Dialoguer avec les entreprises investies pour les inciter à respecter les droits humains est non seulement une obligation claire pour les investisseurs, mais aussi une occasion d’identifier et d’atténuer les risques auxquels ces firmes seront peut-être confrontées à l’avenir », explique Yumi Fujita, spécialiste de l’engagement en charge de ce thème. L’engagement de Robeco vise à améliorer la visibilité sur les chaînes d’approvisionnement et les pratiques de travail des entreprises, en intégrant des processus responsables en matière d’achats et de vérification diligente des droits humains. L’équipe compte également sur les entreprises pour qu’elles travaillent avec les fournisseurs et les parties prenantes à la mise en place d’actions correctives et de réparations, et qu’elles en assurent un suivi continu. Robeco a également choisi deux autres thèmes: la transition juste et la transparence fiscale.
Baroda BNP Paribas Asset Management Company, la joint-venture indienne entre BNP Paribas AM et Bank of Baroda, vient de lancer un fonds multi-actifs. Dénommé Baroda BNP Paribas Multi Asset Fund, ce véhicule ouvert investira dans des actions, des obligations et des ETF d’or. Ce fonds a déjà levé 12,34 milliards de roupies (140 millions d’euros) entre le 28 novembre et le 12 décembre, lors de sa phase de lancement. La joint-venture indienne de BNP Paribas AM a également lancé un fonds actions dénommé Flexi Cap Fund il y a quelques mois. La société de gestion française a démarré sa joint-venture avec Baroda Asset Management en mars dernier, après avoir annoncé ce projet en 2019. Au sein de la joint-venture, Bank of Baroda compte une participation de 50,1% tandis que BNPP AM possède 49,9%.
Le fonds suédois EQT a annoncé qu’il allait céder 50% du capital de la Saur,spécialiste de la gestion de l’eau, au fonds d’infrastructures néerlandais DIF Capital Partners et au fonds de pension néerlandais PGGM. Saur pourrait être valorisée plus de 3 milliards d’euros. La finalisation de la transaction est attendue au deuxième trimestre 2023. Saur a annoncé, de son côté, qu’il soutenait cette opération. «Accueillir PGGM et DIF Capital Partners aux côtés d’EQT représenterait une formidable opportunité pour Saur de se développer plus vite et plus fort», s’est félicité Patrick Blethon, le président exécutif du groupe Saur. Dès le mois de février, le marché évoquait cette cession, Rothschild & Co, banque conseil d’EQT étant à la manœuvre. UBS a conseillé les futurs acquéreurs, PGGM et DIF. EQT avait acquis Saur en 2018. Le prix évoqué à l’époque était de plus de 1,5milliard d’euros, soit environ 11fois l’Ebitda 2018, de 135millions d’euros. En 2021, Saur a dégagé un chiffre d’affaires de 1,7milliard d’euros (+16,7% et +8,4% en organique), pour 245millions d’euros d’Ebitda (+31,5%). Pour 2022, la société vise une croissance à deux chiffres de ses ventes et espère flirter avec les 2milliards d’euros. Cette sortie partielle d’EQT du capital permettra à Saur d’élargir son actionnariat et de bénéficier de «nouvelles ressources et compétences pour soutenir le développement à long terme de sa plateforme d’infrastructures hydrauliques», précise EQT. Ce dernier veut continuer à accompagner Saur et à profiter de sa création de valeur. Depuis 2018, le fonds suédois se félicite d’avoir soutenu le groupe français dans sa stratégie de croissance, avec notamment 15acquisitions, le développement au Portugal et en Amérique du Nord, et celui de la nouvelle division Industrial Water Solutions. Saur, numéro trois français de l’eau, derrière Veolia et Suez, se fixe pour objectif de devenir le leader de la transition hydrique d’ici à 2030, en se renforçant dans les infrastructures de l’eau en France et dans la péninsule ibérique, en accélérant son expansion géographique et en développant sa division Industrial Water Solutions. D’ici à 2030, Saur compte doubler son chiffre d’affaires, à 4 milliards d’euros, a précisé Patrick Blethon à l’AFP.
Au mois de janvier, la Suède prendra la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, après la France. La politique étrangère et la sécurité figurent en tête de ses priorités.
La société de capital investissement Ardian a annoncé la signature d’un accord avec F2i SGR pour la cession de la totalité du capital d’Hisi (Holding di Investimenti in Sanità e Infrastrutture), une société d’investissement dans les infrastructures de santé en Italie. C’est précisément le fonds Ania 2 géré par F2i SGR qui doit être l’acquéreur. Dans le cadre de cette transaction, Ardian a agi pour le compte de ses fonds propres sous gestion et du fonds de pension néerlandais APG, le plus grand groupe de retraite des Pays-Bas, actionnaire d’Hisi depuis 2018, à la suite d’une transaction secondaire réalisée par Ardian. Fondée en 2007, la société a été l’un des premiers investissements de l’activité Infrastructure d’Ardian en Italie il y a 15 ans. «La société était intégralement détenue par des fonds gérés par Ardian, qui, par une série d’acquisitions de participations minoritaires, a consolidé son investissement initial jusqu'à devenir l’unique actionnaire de la société», précise un communiqué. Hisi est une plateforme d’investissements dans le secteur des Partenariats Public-Privé (PPP) hospitaliers. À ce jour, la société gère environ 900 lits dans deux hôpitaux du nord de l’Italie : le Nuovo Ospedale di Legnano (en Lombardie, 550 lits) et l’hôpital Alba-Bra (dans le Piémont, 350 lits), ce dernier ayant été acquis en juin 2020 par le groupe italien pétrochimique Maire Tecnimont. La finalisation de la vente est soumise à la réalisation des conditions standard et est prévue pour l’été 2023.
Advent International va prendre une participation majoritaire de 50,1% au capital de l’indien Suven Pharmaceutical pour au moins 63,13 millions de roupies soit environ 720 millions d’euros, rapporte l’agence Bloomberg. L’opération a déclenché une offre obligatoire aux actionnaires minoritaires de la part d’Advent, qui peut acheter jusqu'à 66,19 millions d’actions - soit une participation supplémentaire de 26 % - pour 495 roupies chacune, soit le même prix que celui payé aux fondateurs dans le cadre de la prise de participation majoritaire.
Partners Group a annoncé vendredi avoir augmenté sa participation au capital de l’horloger Breitlingvia une transaction qui fera du gestionnaire d’actifs le principal actionnaire de son compatriote helvétique. Le groupe européen de private equity CVC Capital Partners, qui détient actuellement la majorité des parts, restera investi aux côtés de Partners Group et de l’équipe dirigeante de la société. Les détails financiers de la transaction ne sont pas communiqués mais selon Bloomberg, celle-ci valoriserait la cible plus de 4,2 milliards de francs suisses, un montant équivalent en euros. Suite à la transaction, Alfred Gantner, cofondateur et membre exécutif du conseil d’administration de Partners Group, deviendra président du conseil d’administration de Breitling. Fondé en 1884, le groupe était valorisé environ 800 millions de francs suisses lors de la prise de participation majoritaire de CVC en 2017. Selon la presse suisse, l’objectif est de faire introduire en Bourse Breitling en 2027.
Eurazeo poursuit ses emplettes dans le secteur financier. La société d’investissement cotée a annoncé le 23 décembre qu’elle allait investir jusqu'à 355 millions de livres sterling, soit 403 millions d’euros, dans le courtier britannique en assurance et réassurance BMS Group. Elle rejoindra au tour de table le canadien British Columbia Investment Management Corporation (BCI) et le fonds anglaisPreservation Capital Partners (PCP), ainsi que les dirigeants et salariés. Les conditions définitives de la transaction, qui donnera à Eurazeo jusqu'à 34% du capital de BMS, seront communiquées au closing. BMS est valorisé 1,75 milliard de livres dette comprise, selon un communiqué séparé du groupe britannique. Un prix qui reflète la croissance spectaculaire de la société ces trois dernières années et l’appétit toujours vif des fonds de private equity pour les acteurs du courtage d’assurance. Fondé en 1980, le spécialiste des risques d’entreprises réalisait environ 100 millions de livres de chiffre d’affaires en 2018, contre 250 millions attendus pour 2022. Son résultat brut d’exploitation (Ebitda) a suivi la même trajectoire. En août 2019, lors de l’entrée de BCI et de PCP à son tour de table, sa valeur d’entreprise atteignait500 millions de livres. Croissance externe BMS «a été un investissement phénoménal jusqu'à présent (…) avec une revalorisation de 3,5 fois notre investissement de2019», s’est réjouiJatender Aujla, managing partner de PCP, cité dans le communiqué du courtier. Avec l’appui d’Eurazeo, le courtier continuera à appliquer le mélange de croissance interne et d’acquisitions qui lui a réussi depuis trois ans. Sur la période, il a mené huit rachats, le dernier en date début décembre avec l’espagnol Eisenar. Ce qui lui permet d’être présent dans 14 pays. Les services financiers sont l’un des quatre secteurs de prédilection d’Eurazeo, qui y a déjà investi 2,5 milliards d’euros en capital-risque, développement ou LBO (leveraged buy-out). Dans l’assurance, le groupe est notamment actionnaire d’Albingia, compagnie spécialisée dans les risques construction et maritime, et de Descartes Underwriting, qui vient de décrocher son agrément d’assureur. Eurazeo fait aussi parler de lui à la vente, puisqu’il vient de mandater Goldman Sachs et Cambon Partners pour céder ses parts dans le français Premium, spécialiste de la gestion de patrimoine et de l’assurance vie.
La société holding de la famille Agnelli dispose désormais d’environ 6,5 milliards d’euros de liquidités à déployer pour des acquisitions, a indiqué mercredi John Elkann, son directeur général, à l’occasion d’une journée-investisseurs. Exor a finalisé récemment la vente du réassureur PartnerRE au groupe mutualiste français Covéa. Selon John Elkann, Exor pourrait consacrer environ 5 milliards d’euros à de nouvelles entreprises, potentiellement une grande et trois à cinq plus petites, en mettant l’accent sur les soins de santé, la technologie et, dans une moindre mesure, le luxe. Le tout, sans exclure d’étudier d’autres secteurs d’activité. Le groupe familial qui indique n’avoir aucune discussion pour investir «chez Giorgio Armani, en tant que société, ou avec Giorgio Armani en tant que personne» souhaite privilégier des investissements qui lui donneront une position de contrôle ou de premier actionnaire. Il compte utiliserenviron 1,5 milliard d’euros de sa trésorerie pour des investissements via ses véhicules Ventures et Lingotto nouvellement créés. Par ailleurs, le choix de réduire la cotation de CNH Industrial à la seule place milanaise n’implique pas selon Exor un scénario de retraitde la cote.
April change d’actionnaire malgré la panne des financements bancaires sur le marché des LBO. Racheté en 2019 par le groupe de private equity luxembourgeois CVC Capital Partners, le leader du courtage grossiste en France a annoncé vendredi soir dans un communiqué avoir conclu un «partenariat stratégique de long terme» avec l’américain KKR. Concrètement, celui-ci devient actionnaire majoritaire du groupe lyonnais qui n’a pas précisé le montant de la transaction. Ce dernier avait été acquis voici trois ans sur la base d’une valorisation de 900 millions d’euros et CVC cherchait à le vendre pour un montant susceptible d’atteindre 2,5 milliards d’euros, selon des informations rapportées en juin par L’Agefi. Sur cette base, la transaction conclue avec KKR valorise la cible environ 16 fois son excédent brut d’exploitation (Ebitda) attendu pour l’exercice 2022. Le courtier en assurances propose aux particuliers et aux entreprises une large gamme de services dans la santé, la prévoyance, l’assurance emprunteur ou le dommage de niches. Il a récemment élargi son offre à la gestion de patrimoine grâce à l’acquisition de Magnacarta, réalisée en juillet dernier. Magnacarta, spécialiste des solutions et services pour l’épargne etla retraite, affichait2,5 milliards d’euros d’encours sous gestion et plus de 20.000 clients. «April a été créé il y a 35 ans par Bruno Rousset, un entrepreneur visionnaire. A l’issue d’une formidable collaboration avec CVC Capital Partners, nous avons redonné au groupe ses couleurs d’origine et avons l’ambition de perpétuer l’histoire de cette magnifique entreprise et d’en faire un champion français d’envergure mondiale. Nous allons écrire ce nouveau chapitre avec l’équipe dirigeante, nos 2.300 collaborateurs et KKR, au bénéfice de nos partenaires et de nos clients assurés»,a déclaré Eric Maumy, président du groupe April, cité dans le communiqué. April, qui a enregistré en 2021 un chiffre d’affaires de 544 millions d’euros, en croissance organique de 8% d’un an sur l’autre, entend accélérer sa digitalisation et tirer parti du soutien de KKR qui lui apportera son expertise globale en matière d’assurance et de services financiers. Le groupe français, qui revendique un réseau de 15.000 courtiers partenaires, est présent dans plus d’une quinzaine de pays, dont l’Allemagne où une succursale a été ouverte mi-novembre.
La livre sterling semble «vulnérable» à de nouvelles baisses et la récession qui s’annonce pourrait avoir des effets «sérieux» sur la société britannique, selon Chris Rokos, le gérant de hedge fund milliardaire. Rokos Capital Management, qui gère environ 14,5 milliards de dollars d’actifs, a indiqué à ses investisseurs, dans une lettre lue par le FT, que le Royaume-Uni avait souffert d’un choc plus important au niveau de ses échanges que les autres pays développés, en raison de l’impact du Brexit, de la démondialisation et de pandémie.
L’investisseur milliardaire Bill Ackman parie sur une chute du dollar de Hong Kong et sur la rupture de son ancrage au dollar américain, rapporte Reuters. «Nous avons une position courte importante contre le dollar de Hong Kong par la détention d’options de vente», a-t-il déclaré sur Twitter. «L’indexation n’a plus de sens pour Hong Kong et ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne soit levée».
C’est la part des entreprises dont la motivation pour adopter une stratégie bas carbone s’est renforcée durant l’année écoulée. L’information est d’autant plus positive qu’elle concerne des PME et ETI, interrogées dans le cadre du deuxième baromètre effectué par LCL et GreenFlex sur les entreprises face au changement climatique. Plus de 80 % des répondants contre 70 % l’an dernier s’estiment mieux informés sur la transition énergétique et climatique. Tant les clients (62 %) que les salariés (52 %), les réglementations (48 %) et les partenaires financiers (31 %) ont accru leurs pressions pour faire évoluer les entreprises sur le sujet du climat.