Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Le taux d’inflation a grimpé à 7,8% en rythme annuel au quatrième trimestre en Australie, après 7,3% au troisième trimestre, au-dessus des prévisions du marché de 7,5%, selon les données de l’Australian Bureau of Statistics (AUS). Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis le premier trimestre de 1990, stimulé par la hausse des prix de l’alimentation, du carburant automobile et de la construction de nouveaux logements. Les prix des aliments ont connu leur plus forte hausse depuis 2006 (+9,2% après +9% au troisième trimestre).
Le taux d’inflation a grimpé à 7,8% en rythme annuel au quatrième trimestre en Australie, après 7,3% au troisième trimestre, au-dessus des prévisions du marché de 7,5%, selon les données de l’Australian Bureau of Statistics (AUS).
La hausse des prix à la production en Allemagne est tombée à 21,6% en rythme annuel en décembre, après 28,2% en novembre, un niveau un peu supérieur aux prévisions (+20,8%), mais qui correspond à un plus bas depuis novembre 2021. D’un mois sur l’autre, les prix à la production ont diminué de 0,4%, et pour le troisième mois de suite. En année 2022 pleine, les prix à la production ont bondi de 32,9%, plus forte hausse depuis le début de l’enquête en 1949 selon Destatis. Les prix de l’énergie sont restés le principal contributeur à la hausse (+41,9% sur un an après +65,8% en novembre) avec la distribution de gaz naturel (+52%) et d’électricité (+46,8%).
La hausse des prix à la production en Allemagne est tombée à 21,6% en rythme annuel en décembre, après 28,2% en novembre, un niveau un peu supérieur aux prévisions (+20,8%), mais qui correspond à un plus bas depuis novembre 2021. D’un mois sur l’autre, les prix à la production ont diminué de 0,4%, et pour le troisième mois de suite. En année 2022 pleine, les prix à la production ont bondi de 32,9%, plus forte hausse depuis le début de l’enquête en 1949 selon Destatis.
Le taux d’inflation annuel est tombé à 10,5% en décembre au Royaume-Uni, après 10,7% en novembre et 11,1% en octobre, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS). Conformément aux prévisions du marché. Il s’agit donc d’une deuxième baisse consécutive du niveau d’inflation même si celui-ci reste encore très élevé. L’indice CPIH, qui inclut le coût du logement pour les propriétaires, diminue à 9,2% après 9,3%. Et l’indice CPIH core, hors énergie et alimentation, continue à monter, à 5,8% en décembre après 5,7% en novembre. La plus forte contribution à la baisse est venue des prix des transports (6,5% après 7,2%), qui inclut le coût des carburants, avec la chute du prix moyen de l’essence de 8,3 pence par litre.
L’indice d’inflation HICP a été confirmée à 9,2% en rythme annuel en décembre en zone euro, en baisse par rapport aux 10,1% de novembre et au sommet historique de 10,6% d’octobre selon les dernières données d’Eurostat. Par rapport à novembre, l’indice ressort en baisse de 0,4% en rythme mensuel. L’institut statistique indique que l’évolution des prix de l’énergie n’est plus le premier contributeur de la hausse globale de l’indice, désormais dépassé par l’alimentation, avec 2,88 points contre 2,79. Par rapport à décembre 2021, les prix de l’énergie dans les 19 pays affichent encore une hausse de +25,5% (après +34,9% en novembre), et ceux de l’alimentation, de l’alcool et du tabac de 13,8% (après +13,6%). Le taux d’inflation sous-jacente hors énergie et alimentation, progresse encore, à 6,9% sur un an après 6,6% un mois plus tôt, de quoi alimenter le discours restrictif de la Banque centrale européenne (BCE) pour sa réunion du 2 février. Hors Alcool et tabac, elle ressort à 5,2%, après 5%.
Considérer que la hausse du PIB en valeur, tiré par l'inflation, offre des marges de manœuvre budgétaires aux Etats pourrait être risqué, avertit Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques, Groupe Crédit Agricole.
Le taux d’inflation annuel est tombé à 10,5% en décembre au Royaume-Uni, après 10,7% en novembre et 11,1% en octobre, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS). Conformément aux prévisions du marché. Il s’agit donc d’une deuxième baisse consécutive du niveau d’inflation même si celui-ci reste encore très élevé. L’indice CPIH, qui inclut le coût du logement pour les propriétaires, diminue à 9,2% après 9,3%. Et l’indice CPIH core, hors énergie et alimentation, continue à monter, à 5,8% en décembre après 5,7% en novembre.
L’indice d’inflation HICP a été confirmée à 9,2% en rythme annuel en décembre en zone euro, en baisse par rapport aux 10,1% de novembre et au sommet historique de 10,6% d’octobre selon les dernières données d’Eurostat. Par rapport à novembre, l’indice ressort en baisse de 0,4% en rythme mensuel.
L’Argentine n’a pas gagné que la coupe du monde football en 2022. Ella a aussi atteint des niveaux d’inflation record, avec un taux d’inflation de 94,8% pour l’année 2022, soit un plus haut depuis trente-deux ans dans le pays. Ce qui en fait l’un des rythmes les plus élevés au monde, même si l’indice du mois de décembre, à 5,1% en rythme mensuel, a confirmé une décélération relative depuis quelques mois. L’indice de décembre, publié jeudi par l’Institut national de la statistique (Indec), conforte une tendance baissière sur la durée, depuis un pic de 7,4% en rythme mensuel en juillet, passé à 6,3% en octobre et 4,9% en novembre. L’inflation argentine était de 50,9% en 2021, et le gouvernement compte la maîtriser à 60% en 2023.
L’Argentine n’a pas gagné que la coupe du monde football en 2022. Ella a aussi atteint des niveaux d’inflation record, avec un taux d’inflation de 94,8% pour l’année 2022, soit un plus haut depuis trente-deux ans dans le pays. Ce qui en fait l’un des rythmes les plus élevés au monde, même si l’indice du mois de décembre, à 5,1% en rythme mensuel, a confirmé une décélération relative depuis quelques mois.
Les économistes jugent que ce n’est pas un bon indicateur, mais comme la Banque centrale européenne (BCE) le prend au sérieux, il est intéressant de noter que les anticipations d’inflation à un an des consommateurs de la zone euro ont été revues à la baisse, pour la moyenne comme pour la médiane selon la dernière enquête à fin novembre, pour la première fois depuis mai 2022, voire depuis 2021 si on omet la parenthèse de mars à mai 2022 pour la moyenne. La médiane des anticipations d’inflation à 12 mois est ainsi passée de 5,4% à 5% fin novembre, et celle des anticipations à trois ans de 3% à 2,9%, ce qui reste au-dessus de la cible de 2% de la banque centrale. La moyenne des anticipations pour l’année à venir ressort encore à 7,3%, bien au-dessus du chiffre médian. L’institution de Francfort voit, elle, un ralentissement de la croissance des prix à 3,6% au dernier trimestre 2023, un peu au-dessus du consensus des économistes (+3,5%).
L’inflation CPI annuelle a diminué pour le troisième mois consécutif à 7,2% en décembre en Grèce, après 8,5% en novembre, 9,1% en octobre et 12% en septembre, selon les données publiées jeudi par l’Autorité locale des statistiques (HSA). Les prix ont augmenté à un rythme beaucoup plus lent pour le logement (2,5% après 4,8% en novembre), les vêtements (5,4% après 10,9%), les transports (9% après 14,5%), l’alcool et le tabac (2,5% après 2,8%), les hôtels-restaurants (7,6% après 8%). Ils ont même baissé de 2,1% dans la communication et les services téléphoniques. En revanche, l’inflation s’est accélérée dans l’alimentation (15,5% après 15%), les équipements ménagers (11,3% après 11%) et les loisirs (3,2% après 2,7%).
Les économistes savent que ce n’est pas un bon indicateur, mais comme la Banque centrale européenne (BCE) le prend au sérieux, il est intéressant de noter que les anticipations d’inflation à un an des consommateurs de la zone euro ont été revues à la baisse, pour la moyenne comme pour la médiane selon la dernière enquête à fin novembre, pour la première fois depuis mai 2022, voire depuis 2021 si on omet la parenthèse de mars à mai 2022 pour la moyenne.