Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’inflation CPI annuelle a diminué pour le troisième mois consécutif à 7,2% en décembre en Grèce, après 8,5% en novembre, 9,1% en octobre et 12% en septembre, selon les données publiées jeudi par l’Autorité local des statistiques (HSA). Les prix ont augmenté à un rythme beaucoup plus lent pour le logement (2,5% après 4,8%), les vêtements (5,4% après 10,9%), les transports (9% après 14,5%), l’alcool et le tabac (2,5% après 2,8%), les hôtels-restaurants (7,6% après 8%). Les prix ont même baissé de 2,1% dans la communication et les services téléphoniques.
L’indice des prix à la consommation (CPI) est remonté de 6,9% en rythme annuel en octobre à 7,3% en novembre en Australie, de retour à ce niveau record précédemment atteint en septembre selon les données publiées mercredi par l’Australian Bureau of Statistics. Cette nouvelle estimation correspond aux attentes du marché, avec des pressions à la hausse sur les prix des logements neufs (+17,9%) - même si le poste logement plus global ralentit (9,6% après 10,5% en octobre) –, ainsi que sur l’alimentation (+9,4% après +8,9%), les transports (+9,0% après +7,4%), les équipements et services ménagers (+8,4% après +7,8%), les loisirs et la culture (+5,8% après +2,3%). L’indice CPI hors éléments volatils des fruits, légumes et carburants a augmenté à 6,7% en novembre, après 6,4% en octobre.
L’indice des prix à la consommation (CPI) est remonté de 6,9% en rythme annuel en octobre à 7,3% en novembre en Australie, de retour à ce niveau record précédemment atteint en septembre selon les données publiées mercredi par l’Australian Bureau of Statistics.
Le taux d’inflation est tombé à 5,9% en rythme annuel en décembre en Norvège, en-deçà des attentes du marché de 6,1% et des 6,5% en novembre selon l’Institut statistique norvégien. Les prix ont principalement ralenti pour l’alimentation (11,5% après 12,7% en novembre), les logements et les services publics associés (2,4% après 4,9%), l’habillement (1,4% après 2,1%), et les transports (7,8% après 9,6%). A l’inverse, les prix accélèrent pour les meubles et équipements ménagers/d’entretien (9,5% après 7,6%), la communication (5,2% après 1,8%), les loisirs (7,1% après 5,6%) et la restauration (7,4% après 6,6%). Ainsi, l’indice CPI corrigé des modifications fiscales et hors produits énergétiques a augmenté de 5,7% à 5,8% en rythme annuel.
Le taux d’inflation est tombé à 5,9% en rythme annuel en décembre en Norvège, en-deçà des attentes du marché de 6,1% et des 6,5% en novembre selon l’Institut statistique norvégien.
Les prix à la production en zone euro ont affiché en novembre un repli de 0,9% sur un mois, après -2,9% en octobre, conforme aux attentes d’un nouveau recul des coûts de l’énergie, selon les données publiées jeudi par Eurostat. En rythme annuel, ils restent en progression de 27,1% (après +30,8% en octobre), même si c’est un peu moins que prévu (+27,5%), et un plus bas depuis décembre 2021. En excluant l’énergie, les prix à la production ont augmenté en novembre de 0,1% en rythme mensuel et de 13,1% en rythme annuel. Les prix de l’énergie en zone euro ont baissé de 2,2% en novembre, après un repli de 7,4% le mois précédent, mais ils restent encore en hausse de 55,7% en novembre sur un an (après +64,9 en octobre).
Les prix à la production en zone euro ont affiché en novembre un repli de 0,9% sur un mois, après -2,9% en octobre, conforme aux attentes d’un nouveau recul des coûts de l’énergie, selon les données publiées jeudi par Eurostat. En rythme annuel, ils restent en progression de 27,1% (après 30,8% en octobre), même si c’est un peu moins que prévu (27,5%), et un plus bas depuis décembre 2021.
La hausse des taux d’intérêt et une inflation de l’ordre de 6% entraîneront une augmentation de la rémunération des livrets réglementés au 1er février si on se réfère au calcul appliqué par la Banque de France.
La hausse des taux d’intérêt et une inflation de l’ordre de 6% entraîneront une augmentation de la rémunération des livrets réglementés au 1er février si on se réfère au calcul appliqué par la Banque de France.
La hausse des prix a décéléré plus que prévu dans la première économie européenne en décembre, grâce notamment aux aides du gouvernement. Mais les économistes restent inquiets.
L’inflation en Turquie a diminué plus qu’anticipé par les économistes en décembre à 64,3% en rythme annuel, soit un plus bas de neuf mois, selon les données publiées mardi par l’institut statistique turc. En octobre, l’inflation avait atteint un pic de 24 ans à 85,5% avant de baisser légèrement en novembre (+84,4%). Le repli de décembre s’explique par un effet de base favorable. Il y a un an, l’inflation avait bondi de 13,6%. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,18%, à un plus bas de 16 mois et plus de deux fois moins qu’attendu par le consensus (+2,7%), qui attendait une inflation de 66,8% sur un an. Les économistes anticipent une baisse de l’inflation cette année à 43,2% en décembre.
L’inflation en Turquie a diminué plus qu’anticipé par les économistes en décembre à 64,3% en rythme annuel à un plus bas de neuf mois, selon les données publiées mardi par l’institut statistique turc. En octobre, l’inflation avait atteint un pic de 24 ans à 85,5% avant de baisser légèrement en novembre (+84,4%). Le repli de décembre s’explique par un effet de base favorable. Il y a un an, l’inflation avait bondi de 13,6%. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,18%, à un plus bas de 16 mois et plus de deux fois moins qu’attendu par le consensus (+2,7%), qui attendait une inflation de 66,8% sur un an. Les économistes anticipent une baisse de l’inflation cette année à 43,2% en décembre. L’indice des prix à la production a diminué de 0,24% en décembre sur un mois pour une inflation annuelle de 97,72%, selon les chiffres également publiés mardi. Au plus bas depuis près d’un an.
Les dépenses des consommateurs américains (indice PCE) ont augmenté de seulement 0,1% en rythme mensuel en novembre, après +0,9% en octobre et +0,6% en septembre – les économistes anticipaient une hausse de 0,2%. Les données du département du Commerce ont fait état vendredi d’un déplacement de la demande des biens vers les services. Les dépenses de consommation devraient encore contribuer à la croissance du PIB américain sur le quatrième trimestre. L’indice d’inflation PCE a augmenté de 0,1% en rythme mensuel en novembre, après +0,4% en octobre, et de 0,2% pour l’inflation sous-jacente (core PCE), après +0,3% : en rythme annuel, cela porte l’inflation PCE de 6,1% à 5,5%, et l’inflation core PCE de 5% à 4,7%. Il n’est pas sûr que cela suffise à décourager la Fed de porter les taux à des niveaux plus élevés l’an prochain.
Good news is bad news.» La croissance de l’économie américaine a été un peu plus forte qu’estimé précédemment au troisième trimestre, selon la troisième et dernière publication du département du Commerce (Bureau of Economic Analysis, BEA), ce qui a fait chuter les marchés d’actions américaines jeudi. Le PIB des Etats-Unis a augmenté de 3,2% en rythme annualisé par rapport aux trois mois précédents, au lieu d’une croissance de 2,9%. Les dépenses de consommation ont augmenté plus que prévu (2,3% vs 1,7% en deuxième estimation), la croissance des soins de santé et autres services ayant partiellement compensé une baisse des dépenses dans les biens. L’investissement non résidentiel a bondi plus vite aussi (6,2% vs 5,1%). La hausse de l’indice des prix «core PCE» du BEA, très suivi par la Réserve fédérale américaine, a aussi été revue de 4,6% à 4,7%. A plus court terme, les demandes hebdomadaires d’allocations de chômage ont augmenté de 216.000 unités la semaine se terminant le 17 décembre, bien au-dessous des attentes aux Etats-Unis.