Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’inflation annuelle s’est accélérée pour atteindre 6,52% en janvier en Inde, le niveau le plus élevé en trois mois, après 5,72% en décembre, et bien plus que les prévisions de 5,9%. L’inflation est revenue au-dessus de l’objectif de 2% à 6% de la Reserve Bank of India (RBI). Les prix alimentaires ont bondi à 5,9%, après 4,2%, avec notamment le coût des céréales (16,1%) et des épices (21,1%) enregistrant la plus forte augmentation. L’indice CPI a également augmenté plus rapidement pour le logement (4,6% après 4,5%) et le tabac (3,1% après 2,5%), restant élevé pour le carburant et l’éclairage (10,84% après 10,97%). En revanche, le coût des vêtements a ralenti (9,1% après 9,6%). Par rapport au mois précédent, le CPI a augmenté de 0,46%, annulant une baisse de 0,45% en décembre.
Le taux d’inflation annuel est repassé de 2,8% à 3,3% en janvier en Suisse, un plus haut depuis septembre, et bien au-dessus des attentes du marché de 2,9%.
L’indice des prix aux normes européennes (HICP) a augmenté moins que prévu en janvier en Allemagne selon la première estimation publiée jeudi par Destatis, à 0,5% sur un mois et 9,2% sur un an. Les économistes prévoyaient en moyenne 1,2% d’un mois sur l’autre et une accélération à 10% en rythme annuel. En décembre, l’indice HICP avait reculé de 1,2% sur un mois et progressé de 9,6% sur un an. Eurostat n’avait pu s’appuyer sur ces données à cause d’un problème technique lors de son estimation pour la zone euro le 1er février, et avait dû prendre pour hypothèse une inflation d’environ 8,5% sur un an pour l’Allemagne, alors que plusieurs analystes estimaient que la hausse des prix s’était accélérée en janvier.
Le taux d’inflation annuel est confirmé à 7,6% pour janvier aux Pays-Bas, son niveau le plus bas depuis février dernier selon l’institut statistique CBS, principalement grâce à une baisse des prix de l’énergie (-3,4% après +30%), et en particulier du gaz (-19,3%). En rythme mensuel, les prix à la consommation ont chuté de 1,4% en janvier (+0,5% en décembre). L’indice HICP aux normes européennes ressort à +8,4% en glissement annuel en janvier, après +11% en décembre. Globalement, l’inflation sous-jacente (hors énergie, alimentation, alcool et tabac) a atteint un nouveau record de 6,4%, après une accélération de 6,2% en décembre.
Le taux d’inflation annuel est confirmé à 7,6% pour janvier, son niveau le plus bas depuis février dernier selon l’institut statistique CBS, principalement grâce à une baisse des prix de l’énergie (-3,4% après +30%), et en particulier du gaz (-19,3%). En rythme mensuel, les prix à la consommation ont chuté de 1,4% en janvier (+0,5% en décembre). L’indice HICP aux normes européennes ressort à +8,4% en glissement annuel en janvier, après +11% en décembre.
L’indice des prix aux normes européennes (HICP) a augmenté moins que prévu en janvier en Allemagne selon la première estimation publiée jeudi par Destatis, à 0,5% sur un mois et 9,2% sur un an, quand les économistes prévoyaient en moyenne plutôt 1,2% d’un mois sur l’autre et une accélération à 10% en rythme annuel. En décembre, l’indice HICP avait reculé de 1,2% sur un mois et progressé de 9,6% sur un an.
Jusqu’à présent, la gestion du choc inflationniste a fait l’objet d’un consensus remarquable. Les banques centrales ont abandonné leur approche accommodante sans déclencher de protestations visibles. Dans le champ académique, les thuriféraires de la « théorie monétaire moderne » qui soutenaient des politiques d’expansion continue de la masse monétaire se sont faits soudainement très discrets. Ce consensus pourrait toutefois s’effriter en 2023, alors même que, paradoxalement, l’inflation ralentit.
Un arrêt prématuré des politiques monétaires restrictives pourrait être dommageable. L’analyse de Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires chez Allianz Global Investors.
L’indice des coûts d’indemnisation des salariés (Employment Cost Index, ECI) a augmenté de 1% en rythme trimestriel à fin 2022 aux Etats-Unis, d’après la publication de l’US Bureau of Labor Statistics (BLS) mardi. Il s’agit d’un troisième ralentissement consécutif après les hausses de 1,2% fin septembre et 1,3% fin juin. Les marchés attendaient encore +1,1%. Les salaires et traitements, qui représentent environ 70% des coûts salariaux, ont augmenté de 1% (après +1,3% au T3), et les charges sociales ont augmenté de 0,8% (+1% au T3). En glissement annuel, les coûts salariaux ont augmenté de 5,1%, légèrement au-dessus des 5% à fin septembre, mais ajustées de l’inflation, ils ont diminué de 1,3%. Pour les seuls salariés du secteur privé, la variation des salaires et traitements est encore de 5,17% également, mais descend à 3,65% selon une variation trimestre/trimestre annualisée, de plus en plus regardée par la Fed pour estimer ses effets sur l’inflation.
Le taux d’inflation est repassé à 5,8% en janvier en Espagne, en légère hausse par rapport au creux de treize mois de 5,7% en décembre, selon l’estimation préliminaire publiée lundi par l’Institut statistique national (INE). Les prix du carburant qui sont remontés plus vite qu’en janvier 2022 ont continué à soutenir l’augmentation globale des prix, tandis que les prix des vêtements, des chaussures et de l’électricité ont chuté. Surtout, l’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) a de nouveau accéléré en janvier, de 7% à 7,5% pour toucher un plus haut depuis fin 1986. Elle reste bien au-dessus de la cible de 2% de la Banque centrale européenne (BCE) qui réunira jeudi son comité de politique monétaire.
Le taux d’inflation est repassé à 5,8% en janvier en Espagne, en légère hausse par rapport au creux de treize mois de 5,7% en décembre, selon l’estimation préliminaire de l’Institut statistique national (INE).
En décembre 2022, l’inflation saoudienne a connu son augmentation la plus élevée depuis juin 2021, portée par la hausse de l’inflation sous-jacente et notamment celle du prix des logements (+5,9 % sur douze mois glissants), qui constitue plus du quart du panier des consommateurs. L’inflation totale devrait cependant s’établir à 2,5 % en 2022, soit très en dessous de la moyenne mondiale (environ 8,8 %).