C’est le montant des dédommagements dus par plusieurs sociétés de gestion britanniques à leurs investisseurs après l’enquête de la FCA sur les fonds prétendument actifs (« closet trackers ») qui se contentaient de suivre un indice malgré des frais élevés. Sur les 84 fonds, 64 sont priés de modifier leur communication. Une société de gestion fait face à une « enforcement action » par le régulateur pour avoir utilisé des outils vraiment « très trompeurs ».
« Ostrum », un nom qui « par sa consonance latine, rend hommage aux racines européennes de la société, et par sa signification, ‘de couleur violette’, affirme avec force son appartenance à Natixis et au Groupe BPCE ». Tel est le vœu de NAM (Natixis Asset Management), qui par souci d’« architecture de marque plus lisible » au sein de la galaxie NGAM (pardon, NIM depuis fin 2017), devient Ostrum AM. Patatras ! Alors que cette nouvelle identité dévoilée le 7 mars doit aider l’asset manager à « porter de nouvelles ambitions », l’UFC-Que Choisir est venue ce même jour ternir l’éclat de la manœuvre. En annonçant engager une action de groupe devant le TGI de Paris pour indemnisation des victimes dans l’affaire des « frais cachés » de fonds à formule.
MIF 2 imposant une stricte séparation du financement de la recherche et de l’exécution, une société de gestion avait, comme d’autres, décidé de se passer de certains fournisseurs de recherche. Début janvier, sa direction générale reçoit l’appel de l’un des brokers déçus, surpris d’être évincé. Elle convoque ses gérants, en débat avec eux pour aboutir à la même conclusion sur la moindre utilité du prestataire. Celui-ci la rappelle une semaine plus tard pour se voir à nouveau confirmer les raisons de sa non-sélection. Résultat : les deux appels téléphoniques du broker seront… facturés au gestionnaire comme des « calls analystes » !
Les professionnels des services et activités d’investissement patinent pour adopter des règles complexes, pour l’essentiel liées à la communication de données.
Il est toujours tentant d’opposer radicalement gestions active et passive. La première se vivrait en citadelle assiégée, incapable de dégager sur la durée une rentabilité supérieure à celle des grands indices mondiaux, et donc de justifier auprès de ses clients et des régulateurs les juteuses commissions qu’elle prélève. Elle serait condamnée à voir fondre comme neige au soleil, année après année, sa pelote. Il n’est pas jusqu’à Warren Buffett qui n’ait conseillé aux investisseurs privés de s’en tenir à des produits indiciels à bas coûts. La seconde aurait déjà gagné la bataille du low-cost auprès du grand public et des institutionnels, et se contenterait d’observer l’inexorable croissance de ses encours. La symétrie quasi parfaite des flux de collecte cumulés vers les fonds actions actifs et passifs, que l’on ne retrouve pas dans la sphère obligataire, corrobore cette vision.
Le groupe de gestion d’actifs français va investir 250 millions d’euros pour prendre une participation de l’ordre de 3% dans la filiale de Deutsche Bank.
La filiale de gestion d’actifs est prête à faire entrer dès cette année un allié dans son tour de table à hauteur de 10% à 20%, pour consolider le secteur.
Prudential a annoncé mercredi son intention de séparer du groupe son activité de gestion d’actifs et d’épargne au Royaume-Uni et en Europe, M&G Prudential. Cela se traduira par la coexistence future de deux sociétés cotées, « avec chacune ses perspectives d’investissement distinctes ».
Foncia Pierre Gestion indique avoir collecté près de 130 millions d’euros, et réalisé 180 millions d’euros d’investissements en 2017 pour ses cinq SCPI. Celles-ci ont procuré à chaque détenteur de part «un rendement moyen allant de 4,48 % à 4,98 % avant impact fiscal», précise le groupe. Sur 10 ans (2007-2017), leur taux de rendement interne (TRI) affiche 9,48 %.
L’assureur britannique Prudential a annoncé dans un communiqué se défaire de M&G Prudential, afin de séparer ses activités internationales, assurées par Prudential plc, de ses activités européennes et britanniques, assurées par M&G Prudential. Les deux sociétés seront cotées distinctement. En tant qu’entité indépendante, M&G Prudential sera dirigée par John Foley, son actuel directeur général.
Vigeo Eiris a recruté Arnaud de Batz en tant que directeur général. Au sein de Vigeo Eiris, à compter de cette semaine, il est en charge du pilotage de l’évolution du modèle économique de l’agence, de l’exécution de son plan d’affaires et de son efficience opérationnelle. Auparavant, Arnaud de Batz a travaillé chez Fitch Ratings en tant que responsable global des activités de notation dans la gestion d’actifs, puis chez Dexia AM au titre de responsable de la stratégie de développement avant d’y conduire des activités marketing et commerciales. Consultant chez Bossard et Accenture, il a également mené des projets de transformation pour des sociétés de gestion en s’appuyant notamment sur le déploiement des nouvelles technologies, note un communiqué.
Tikehau Capital a annoncé mercredi qu’il allait participer à l’introduction en bourse de DWS, la filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank. Le groupe d’investissement et de gestion d’actifs évoque un ordre de 250 millions d’euros valable dans la fourchette de 30 à 36 euros par action annoncée le 11 mars, ainsi que des discussions avec DWS concernant des domaines de coopération potentiels, notamment dans la distribution de produits de gestion alternative.
M&G Prudential, l'activité de gestion en Europe et au Royaume-Uni, aura sa propre cotation. L'action de l'assureur britannique Prudential a bondi de 5%.
Alain Benso, responsable commercial CGPI Paris/Ouest chez Sycomore AM, a quitté la société. Une information révélée par H24 Finance et confirmée par la rédaction de Distrib Invest auprès de son nouvel employeur : Twenty First Capital, où il occupera le poste de directeur commercial à compter du 13 mars 2018.
Cogefi Gestion vient d’annoncer le recrutement de Benjamin Rousseau pour prendre en charge la gestion actions Small & Mid Caps européennes de la société de gestion et en particulier les fonds Cogefi Prospective et Cogefi Chrysalide. Il exercera ses fonctions sous la responsabilité d’Hugues Aurousseau et Anne d’Anselme, respectivement président et directeur général adjoint.
La société spécialisée dans le capital investissement et l’immobilier123 IM annonce avoir été agréé par l’AMF, le 9 février 2018, pour son OPPCI dédié au marché des résidences services séniors (RSS), 123 SilverEco. «Fruit d’une conviction de gestion forte, ce dernier capitalisera sur l’expérience d’123 IM dans la mise en place de partenariats avec des gestionnaires-opérateurs», indique la société de gestion indépendante.