Aberdeen Standard Investments (ASI) va créer une société d’investissement et de distribution à Dublin, en Irlande, a annoncé mercredi la société de gestion écossaise. Cette nouvelle structure sera l’un des centres clés d’ASI pour servir l’Union européenne, alors que le Royaume-Uni s’apprête à quitter la zone. Elle sera responsable des contrats de services de gestion en Europe et pour le réseau de succursales locales sur le continent. Le centre viendra en complément de la société d’ASI basée au Luxembourg qui gère une centaine de fonds distribués en Europe ainsi qu’en Asie et en Amérique. ASI gère plus de 70 milliards d’euros pour le compte de clients basés en Europe hors Royaume-Uni.
Amundi a annoncé hier la nomination de Cristina Matti en tant que responsable de la gestion actions small & mid cap européennes et des stratégies pays. Selon les informations de Newsmanagers (groupe Agefi), cette nomination fait suite au départ de Caroline Gauthier, qui partageait ce poste avec Cristina Matti depuis la fusion d’Amundi avec l’italien Pioneer. Caroline Gauthier devrait rejoindre bientôt La Financière de l’Echiquier, a appris NewsManagers.
Déception ? Après avoir décidé fin 2017 de répercuter les frais de recherche sur ses clients, Fidelity International a reculé et finalement décidé d’absorber intégralement les coûts liés à cette recherche externe, quel que soit le type de véhicule, client ou géographie. La société de gestion, qui justifie cette « mise à jour » sur MIF 2 par de « longues discussions avec les clients », choisit finalement de suivre le reste de l’industrie dans une direction que les observateurs avisés estiment périlleuse à long terme, puisque potentiellement synonyme de réduction des budgets de recherche. Car la tendance sur les frais de gestion n’est pas à une hausse qui pourrait compenser ces nouvelles charges, même chez Fidelity qui avait aussi choisi d’introduire en octobre un modèle de frais variables pour sa gestion active sur actions.
Après un pic en 2014 à 634, le nombre de sociétés de gestion s’est stabilisé l’an dernier autour de 630, chiffre strictement identique à 2016, selon les premiers chiffres clés publiés par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Cette parfaite stabilité s’explique à la fois par un maintien à un niveau très important du nombre de créations de sociétés (35, comme en 2016) et par un niveau historiquement élevé de retraits d’agréments (35 contre 32 en 2016). Les retraits consécutifs à des rapprochements industriels ou des réorganisations représentent une part supérieure à 63%, alors que ceux liés à un défaut d’activité ne concernent désormais plus que 7 dossiers (20% en 2017, contre 28% en 2016). L’impact législatif issu du changement de statut des sociétés de gestion a été à l’origine de 9 des 35 retraits d’agrément, pour fusion, arrêt ou transformation en entreprise d’investissement pour l’une d’entre elles.
Le groupe d’investissement et de gestion d’actifs a annoncé hier que ses actifs sous gestion ont atteint 13,8 milliards d’euros au 31 décembre 2017, en croissance nette de 9,6% d’un trimestre sur l’autre et de 38,2% en rythme annuel. Tikehau Capital, qui a ainsi dépassé son objectif de 13 milliards d’euros d’actifs sous gestion à fin 2017, réitère son objectif d’atteindre 20 milliards à l’horizon 2020. Sa collecte nette, qui s’est élevée à 3,9 milliards d’euros, a été positive dans ses quatre lignes de métier (dette privée, immobilier, stratégies liquides et private equity).
La Banque Postale AM veut atteindre 1.000 milliards d'euros d'encours via des partenariats, tandis que la Société Générale lorgne les ETF de Commerzbank.
Selon nos informations, La Mutuelle Générale avait lancé en juillet dernier un appel d’offres portant sur la gestion d’un fonds dédié immobilier de 120 millions d’euros. Après consultation des différentes candidatures soumises par des sociétés de gestion, la mutuelle a fait le choix de n’en retenir aucune. Contactée par nos soins, l’institution n’a pas souhaité expliciter cette décision. Tout au long du processus d’appel d’offres, La Mutuelle Générale était accompagnée par le cabinet Insti7.
Après un pic en 2014 à 634, le nombre de sociétés de gestion s’est stabilisé l’an dernier autour de 630, un chiffre strictement identique à l’année précédente, selon les premiers chiffres clés publiés par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Cette parfaite stabilité s’explique à la fois par un maintien à un niveau très important du nombre de créations de sociétés (35, comme en 2016) et par un niveau historiquement élevé de retraits d’agréments (35 contre 32 en 2016, seule l’année 2015 ayant connu un nombre de retraits plus important avec 38 unités).
À l'occasion de la publication annuelle des premiers chiffres clefs de la gestion d'actifs en France pour l'année 2017, l’AMF a annoncé qu'elle avait retiré 35 agréments à des sociétés de gestion l'an dernier. Au total, le nombre de sociétés de gestion agréées se maintient à 630 au 31 décembre 2017. Une stabilité qui s'explique par la création de 35 nouvelles structures sur douze mois.
Afin de stimuler davantage la croissance sur son territoire et soutenir les entreprises quelle que soit leur taille, la Région Sud Provence-Alpes Côte d’Azur dispose d’un fonds de co-investissement, PACA Investissement, destiné à apporter les fonds propres ou quasi fonds propres nécessaires aux entreprises dans toutes leur phase de développement. Cet instrument permet de combiner les ressources financières publiques et privées, et d’augmenter ainsi les fonds mobilisables pour la croissance dans la région. Depuis sa création de la SAS Provence-Alpes-Côte d’Azur Investissement, ce sont plus de 54 entreprises qui ont été soutenues par le fonds pour 27,6 millions d’euros en co-investissement avec plus d’une quarantaine d’investisseurs privés. Souhaitant présenter une stratégie de financement renouvelée, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur a récemment impulsé une nouvelle dynamique de financement des entreprises avec la mise en place du Fonds d’Investissement pour les Entreprises de la Région (FIER) qui a pour objectif la maximisation des fonds européens ainsi que la mise en place d’outils nouveaux et rénovés, afin de répondre au plus près à l’ensemble des besoins des entreprises. La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur a ainsi choisi de faire évoluer la stratégie de la SAS Provence-Alpes- Côte d’Azur Investissement en ouvrant son activité à l’octroi de prêt afin de mieux couvrir les besoins des Petites et Moyennes Entreprises de son territoire. Dans ce contexte, la SAS Provence-Alpes-Côte d’Azur Investissement lance une procédure concurrentielle avec négociation afin de sélectionner la société gestionnaire du compartiment « prêt » pour la période 2018-2023. Ce marché sera co-financé par l’Union Européenne avec le soutien du Fonds Européen de Développement Régional. Date limite de réception des offres : le 26/03/2018 à 16h00 précises.
Le nombre de sociétés de gestion de portefeuille agréées en France se maintient à 630. , Focus sur les retraits d’agrément et les créations de structures en 2017
Polytechnicien et diplômé de l’ENSAE, de ses premiers stages à son poste actuel, le parcours de Nicolas Caplain, responsable de la sélection de fonds de La Banque Postale Asset Management est aussi logique qu’un raisonnement mathématique dont la variable principale reste la relation humaine. Ce sélectionneur de fonds, originaire de la banlieue parisienne, est aussi à l’aise dans l’industrialisation des processus de sélection, que dans le choix de ses films d’époque favoris.
Développement de l’offre en gestion ISR, amélioration de son outil de scoring de fonds externes et processus d’allocation d’actifs intégrant des ETF en large proportion, La Banque Postale Asset Management compte capitaliser sur ces initiatives pour optimiser son offre en architecture ouverte. Nicolas Caplain, responsable de la sélection de fonds, dévoile les stratégies mises en place depuis la fusion avec Fédéris Gestion d’Actifs intervenue en 2015 ainsi que celles à venir.