En 2017, le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) a opéré un ajustement de sa gestion monétaire dans le cadre d’une consultation restreinte. «La poche monétaire a été complétée avec la sélection d’Allianz GI et Amundi, a expliqué à Option Finance Thierry Dissaux, président du directoire du FGDR. Nous attendons que les marchés retrouvent une configuration plus normalisée, avec des taux d’intérêt positif, pour revoir complètement cette gestion. Tous nos fonds monétaires sont aujourd’hui en performance négative, mais ils parviennent tous, malgré des contraintes étroites, à faire mieux que le taux de refinancement de la banque centrale (– 0,40 %).» Le compartiment actions de l’institution n’a quant à lui pas évolué depuis 2011. «Nous n’avons pas jugé utile de le remanier car il correspondait bien à nos attentes. Nous devrions relancer un appel d’offres sur les actions prochainement, mais pas nécessairement en 2018", a complété le président du directoire. Le dernier appel d’offres du Fonds sur les placements obligataires remonte pour sa part à 2016. «Dans ce cadre, nous avons sélectionné quatre nouvelles sociétés de gestion : AXA IM, Candriam, Edram et La Française AM pour adopter une démarche plus flexible et en budget de risque. Notre objectif était clairement d’anticiper la situation de remontée des taux et d’offrir dans ce cadre plus de marges de manœuvre à nos gérants», développe Thierry Dissaux. Selon lui, cette stratégie est plus adaptée à la précédente gestion obligataire de l’institution qui était plus proche d’une gestion benchmarkée. «Typiquement, notre gestion obligataire passée avait une duration de deux ans. Or, désormais, nos gérants peuvent prendre des positions plus longues et plus flexibles dans les limites imparties.»