Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L’Agefi.
Après avoir rejeté l’offre préliminaire à 7 milliards de livres du fonds Melrose, le groupe d'ingénierie britannique prévoit de se scinder en deux entités.
Edenred a annoncé vendredi l’acquisition, via sa filiale UTA, de 51% de Timex Card, distributeur de cartes de carburant en Pologne, et son intention de porter à 83% dans UTA elle-même. Les deux opérations représentent un décaissement total de l’ordre de 180 millions d’euros et auront un effet relutif sur le résultat net part du groupe dès l’exercice 2017, ainsi qu’un impact non significatif sur sa dette nette, précise le spécialiste de solutions transactionnelles au service des entreprises.
Thales et Gemalto ont annoncé vendredi envisager de finaliser au second semestre 2018 leur rapprochement annoncé mi-décembre pour donner naissance à un poids lourd européen du traitement et de la protection des données. Thales prévoit de soumettre l’offre à l’Autorité néerlandaise des marchés financiers (Stichting Autoriteit Financiële Markten) au cours de la semaine du 29 janvier, tandis que le reste du processus d’obtention des autorisations réglementaires requises est en cours.
Thales et Gemalto ont annoncé vendredi envisager de finaliser au second semestre 2018 leur rapprochement annoncé mi-décembre pour donner naissance à un poids lourd européen du traitement et de la protection des données. Thales prévoit de soumettre l’offre à l’Autorité néerlandaise des marchés financiers (Stichting Autoriteit Financiële Markten) au cours de la semaine du 29 janvier, tandis que le reste du processus d’obtention des autorisations réglementaires requises est en cours.
Edenred a annoncé ce matin l’acquisition, via sa filiale UTA, de 51% de Timex Card, distributeur de cartes de carburant en Pologne, et son intention de porter à 83% dans UTA elle-même. Les deux opérations représentent un décaissement total de l’ordre de 180 millions d’euros et auront un effet relutif sur le résultat net part du groupe dès l’exercice 2017, ainsi qu’un impact non significatif sur sa dette nette, précise le spécialiste de solutions transactionnelles au service des entreprises.
Lufthansa estime qu’Alitalia doit procéder à une «importante» restructuration avant d'être rachetée, écrit le président du directoire de la compagnie aérienne allemande dans une lettre rapportée hier par Reuters. Dans sa lettre, Carsten Spohr dit voir un «intérêt considérable» à une intégration d’Alitalia au sein du groupe Lufthansa tout en jugeant qu’il ne revient pas à ce dernier de restructurer la compagnie italienne. Ces propos vont à l’encontre des espoirs des autorités italiennes qui comptent désigner un repreneur avant les élections législatives prévues en mars.
Rattrapé par les difficultés de sa maison mère Steinhoff, le groupe de meubles revend moitié prix les 16,86% du capital du site de ventes privées acquis mi-2017.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a autorisé hier l’offre publique d’achat (OPA) de l’assureur allemand Allianz sur le solde du capital du spécialiste de l’assurance-crédit Euler Hermes pour 122 euros par action. Dévoilé fin novembre, ce projet valorise Euler Hermes à 5,2 milliards d’euros et a été approuvé à l’unanimité par le conseil de surveillance du groupe français. Le régulateur boursier publiera ultérieurement le calendrier de l’offre.
Qualcomm devrait obtenir dès la semaine prochaine un feu vert conditionnel des autorités antitrust européennes au rachat de son concurrent néerlandais NXP, au prix de 39 milliards de dollars, selon des sources proches du dossier citées par l’agence Dow Jones. Le fabricant américain de semi-conducteurs se trouve parallèlement en butte à une offre d’achat non sollicitée de la part de Broadcom, basé en Californie et à Singapour. Qualcomm a déjà obtenu l’aval des autorités américaines pour acquérir NXP mais les régulateurs en Chine et en Corée du Sud ont également leur mot à dire.
Saint-Gobain a annoncé hier l’acquisition du producteur koweitien de matériaux d’isolation Kimmco pour un montant non communiqué. Cette acquisition est réalisée en partenariat avec le koweitien Alghanim Industries, avec qui Saint-Gobain détient déjà plusieurs coentreprises au Moyen-Orient. Kimmco exploite une usine de laine de verre et a dégagé un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros en 2016.
C’est le nombre de transactions M&A recensées par Thomson Reuters sur l’ensemble de l’année 2017 dans le monde, soit un record absolu depuis le début des statistiques de l’agence en 1980. Si le volume affiche une hausse de 3 %, le montant total reste à peu près stable d’une année sur l’autre, à 3.600 milliards de dollars. Les banquiers conseils en M&A ont quant à eux vu leurs commissions progresser de 22 % sur l’année.
L’américain SS&C Technologies est en discussions avancées pour acquérir son compatriote DST Systems pour plus de 5 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros), dans le cadre de ses efforts pour se développer dans les logiciels financiers, rapporte Reuters de sources proches du dossier. Cette acquisition permettrait à SS&C d'étoffer son offre en matière d’infrastructures technologiques à destination des institutions financières telles que les gérants d’actifs. Un accord pourrait être annoncé dès cette semaine mais les discussions peuvent encore échouer. L’action DST a fini sur un bond de plus de 22% à 79,89 dollars, lui donnant une capitalisation de 4,8 milliards de dollars. Le titre SS&C a fini en hausse de près de 13% à 47,69 dollars.
Nestlé compte choisir d’ici la fin de la semaine le repreneur de ses activités de confiserie aux Etats-Unis, une transaction dont le montant pourrait dépasser 2,5 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros), et l’italien Ferrero part favori, indiquent Bloomberg et Reuters de sources proches des discussions. Ferrero aurait ainsi relevé son offre la semaine dernière pour tenter d'écarter la concurrence de Hershey. S’il parvient à ses fins, Ferrero deviendra le numéro trois de la confiserie aux Etats-Unis derrière Mars et Hershey, d’après le cabinet spécialisé Euromonitor.
Le groupe minier anglo-australien Rio Tinto a annoncé mercredi avoir reçu une offre contraignante de 500 millions de dollars de la part de la société d’investissement Liberty House pour l’acquisition de sa fonderie d’aluminium de Dunkerque. Liberty House appartient au conglomérat indien GFG Alliance dirigé par l’homme d’affaire Sanjeev Gupta. Rio Tinto a indiqué avoir lancé une procédure de consultation des salariés et autres parties prenantes en réponse à cette offre. La cession devrait être finalisée au deuxième trimestre, selon le groupe, qui a précisé que l’offre comprenait un projet de modernisation du site de Dunkerque. Liberty House a déjà racheté une autre fonderie à Rio Tinto en Ecosse en décembre 2016.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui accompagne le président Emmanuel Macron lors de sa visite en Chine, a annoncé qu’il compte renforcer les mesures de protection des intérêts stratégiques nationaux, notamment en musclant le décret Montebourg de 2014. Celui-ci prévoit qu’un groupe étranger désireux de prendre le contrôle d’une entreprise française dans les secteurs de l'énergie, des transports, des télécoms, de l’eau ou de la santé doit au préalable obtenir l’autorisation de l’Etat. «J’ai déjà utilisé le décret Montebourg mais je compte le renforcer car il est très limité», a indiqué Bruno Le Maire, en évoquant des «précisions» à ce sujet le 15 janvier, date à laquelle il doit présenter ses voeux.
Vivarte devrait officialiser aujourd’hui la cession d’André à Spartoo, a déclaré à Reuters une source proche du dossier, confirmant une information des Echos. La mise en vente de l’enseigne de magasins de chaussures avait été annoncée début 2017. André compte une centaine de boutiques et réalise plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 750 salariés. Pour sa part, Spartoo, créée en 2006, réalise un chiffre d’affaires d’environ 150 millions d’euros, dont la moitié hors de France où la société a également investi dans une quinzaine de magasins en dur.
La banque d’affaires espagnole Alantra envisage de transférer son siège social de Madrid vers Londres, à rebours du mouvement que pourrait inspirer la perspective du Brexit, indique lundi Bloomberg. Une source proche du dossier confirme que le sujet est à l'étude, mais qu’aucune décision n’a été prise. Alantra ne fait pas de commentaires. Fondée par Santiago Eguidazu, la banque d’affaires, qui dispose également d’une activité de gestion d’actifs, est présente dans 21 pays avec 350 banquiers conseils. Elle s’est déjà distinguée en octobre en reprenant une boutique de M&A basée à Londres, Catalyst. A l'époque, le groupe avait justifié cette opération par le fait que le marché britannique des fusions-acquisitions reste le premier d’Europe.
Fidèle à sa technique des petites touches, la SSII négocie le rachat de l'allemande Bluecarat afin de gagner en taille et en valeur ajoutée dans ce pays.