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Deutsche Bank a accepté de payer 130 millions de dollars (105 millions d’euros) aux Etats-Unis pour solder des poursuites l’accusant d’une part d’avoir versé des pots-de-vin à l'étranger et d’autre part d’avoir manipulé le marché des métaux précieux. Pour les accusations de corruption, l'établissement s’est engagé à verser 80 millions de pénalités financières au gouvernement américain ainsi que 43 millions au gendarme des marchés financiers (SEC). Les autorités reprochent à la banque allemande d’avoir frauduleusement versé des sommes pour conserver ou décrocher des contrats. Dans un cas, Deutsche Bank a versé plus d’un million de dollars à l’entreprise détenue par la femme du gestionnaire de l’argent d’un de ses clients en Arabie saoudite afin de conserver son compte. Dans l’autre, elle est accusée d’avoir payé des pots-de-vin à un intermédiaire pour corrompre un responsable aux Emirats arabes unis afin d’y décrocher un contrat. Dans une troisième affaire, Deutsche Bank est accusé d’avoir laissé des courtiers basés à New York, Singapour et Londres manipuler les marchés des métaux précieux entre 2008 et 2013.
IQ-EQ vient de boucler l’acquisition de Constellation Advisers, un fournisseur de services de gestion. Ce rachat fait suite à celui de Blue River Partners en 2020. Constellation Advisers fournit des solutions sur mesure aux sociétés de gestion traditionnelle et alternative. La société emploie 115 professionnels répartis dans 6 bureaux américains. A l’issue de l’opération, IQ-EQ disposera de 320 personnes aux Etats-Unis.
Fin connaisseur du marché de l’assurance vie, Bernard Le Bras se dit optimiste sur l’avenir du placement, mais également sur les produits qui permettent de donner aux clients du sens à leur épargne.
Le superviseur allemand de l’audit, l’Apas, estime qu’EY aurait agi de manière criminelle dans le scandale Wirecard, indiquaient jeudi le Handelsblatt et le Financial Times en citant un rapport transmis par l’autorité aux enquêteurs en charge du dossier. C’est la première fois qu’une institution officielle indique que le cabinet d’audit pourrait avoir enfreint la loi dans ce dossier, ce qui accroît les risques de réputation et financiers pour le membre des Big Four de l’audit. Aucune enquête contre des collaborateurs d’EY n’a pour l’instant été ouverte. Les anciens dirigeants de Wirecard sont soupçonnés d’une fraude comptable qui a laissé un trou de 1,9 milliard d’euros dans les comptes et provoqué son dépôt de bilan. EY était le commissaire aux comptes du groupe de paiement allemand. La fraude reposait notamment sur de faux soldes bancaires.
Le superviseur allemand de l’audit, l’Apas, estime qu’EY aurait agi de manière criminelle dans le scandale Wirecard, indiquent jeudi le Handelsblatt et le Financial Times en citant un rapport transmis par l’autorité aux enquêteurs en charge du dossier. C’est la première fois qu’une institution officielle indique que le cabinet d’audit pourrait avoir enfreint la loi dans ce dossier, ce qui accroît les risques de réputation et financiers pour le membre des Big Four de l’audit.
L’ancien patron de Wirecard, Markus Braun, a refusé de répondre aux questions des législateurs jeudi, dans le cadre de l’enquête parlementaire ouverte à la suite de la fraude qui a entrainé la faillite du groupe de paiements allemand. Markus Braun a simplement indiqué qu’aucun fonctionnaire allemand ne s’est comporté de manière inappropriée dans cette affaire, alors que la négligence du régulateur allemand, la BaFin, a été mise en lumière par l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma). Il a ajouté qu’il avait confiance dans le système juridique allemand. Markus Braun est en prison en attendant son procès.
Les régulateurs financiers allemands ont été «déficients» dans leur tâche de supervision du groupe de paiements électroniques Wirecard, a a confirmé mardi l’Autorité des marchés européens (Esma). Alors que les dirigeants du groupe sont soupçonnés d’une fraude comptable qui a laissé un trou de 1,9 milliard d’euros dans les comptes et provoqué son dépôt de bilan, l’Esma avait lancé, en juillet à la demande de la Commission européenne (CE), une enquête accélérée par ses «pairs», réalisée dans le cadre de la nouvelle directive, sur l’application des règles de transparence financière par la BaFin, l’autorité allemande de surveillance des marchés financiers, et le Financial Reporting Enforcement Panel (Frep), l’organisme de supervision comptable travaillant avec le régulateur national.
La banque américaine Goldman Sachs a annoncé jeudi qu’elle prélèverait 174 millions de dollars (147 millions d’euros) sur la rémunération de plusieurs de ses anciens ou actuels dirigeants pour financer les pénalités qui lui ont été infligées dans le cadre d’un scandale de corruption en Malaisie. Elle récupérera une partie des bonus versés à d’anciens dirigeants, dont son ex-patron Lloyd Blankfein. Son PDG David Solomon, son directeur financier Stephen Scherr, le président exécutif John Waldron et le responsable des activités internationales, Richard Gnodde, verront leur rémunération annuelle réduite de 31 millions de dollars au total. Goldman a accepté jeudi de s’acquitter d’une amende de 2,9 milliards de dollars auprès du département américain de la Justice et d’autres autorités de régulation pour échapper à des poursuites pour complicité de corruption.
Le dirigeant du groupe italien d’aéronautique et de défense Leonardo Spa, Alessandro Profumo, a été condamné jeudi à six ans de prison pour manipulation de cours et fausse communication, des faits commis lorsqu’il était président de la banque BMPS. Jugé devant le tribunal de Milan, il écope également d’une amende de 2,5 millions d’euros, selon les agences italiennes. L’ancien directeur général de la banque, Fabrizio Viola, a été condamné à la même amende et à la même peine de réclusion. Les deux hommes restent en liberté, dans l’attente d’un appel. Les juges n’ont pas suivi l’avis du procureur qui avait demandé la relaxe. Les deux hommes ont aussi interdiction pendant cinq ans d’exercer une fonction publique et pendant deux ans de diriger une entreprise. Ils sont condamnés pour manipulation de cours et fausse communication sur les résultats du premier semestre 2015.
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), superviseur français du secteur de la finance, a averti jeudi contre des «escrocs usurpant son identité ou celle de son personnel». Cette autorité a «été informée de courriels frauduleux, usurpant son identité et celle de ses dirigeants ou autres membres de son personnel, afin d’obtenir des victimes le versement de fonds pour des motifs divers (frais de déblocage de virements, obtentions de crédits, paiements d’amendes, etc.) ou encore la collecte d’informations personnelles», indique-t-elle dans un communiqué, parlant de «tentatives d’escroquerie». Dans ce contexte, l’autorité appelle le public «à la plus grande vigilance».
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), superviseur français du secteur de la finance, a averti jeudi contre des «escrocs usurpant son identité ou celle de son personnel».
Plenisfer Investment SGR, la boutique italienne de Generali Investments, vient de recruter Stefan Benedetti en tant que gérant senior pour les situations spéciales et les actifs en difficulté, rapporte Funds People Italia. Précédemment, l’intéressé était responsable Distressed Debt and Special Opportunities d’Amundi Asset Management. Il a aussi travaillé pour Thames River. Stefan Benedetti travaille depuis Londres.
Le commissaire aux comptes a pour mission première de certifier les comptes. Mais son rôle est aussi d’accompagner les entreprises sur les risques de fraude.
Mardi matin, le rapporteur général du Haut conseil du commissariat aux comptes (H3C) a demandé des sanctions exemplaires dans la vaste fraude comptable de Financière Turenne Lafayette (Madrange, William Saurin, Garbit…). Il n’a pas hésité à demander les peines maximales.
L’une des principales plates-formes d’échange de cryptomonnaies, KuCoin, a été piratée, a-t-elle annoncé ce week-end. Selon les premières estimations, le préjudice est évalué à au moins 150 millions de dollars (129 millions d’euros), rapporte Capital en citant les informations des sites spécialisés ZDNet et The Block. En pénétrant la plate-forme d’échange de cryptomonnaies, les hackers auraient réussi à dérober cette somme en jetons bitcoins et en tokens ethereum ERC2. Les pertes pour les utilisateurs seront «entièrement couvertes par KuCoin et [son] fonds d’assurance», a assuré Johnny Lyu, le PDG de KuCoin. Avant de trouver d’où vient la faille, la plate-forme a décidé de suspendre les dépôts et les retraits de cryptomonnaies.
L’une des principales plateformes d’échange de cryptomonnaies, KuCoin, a été piratée, a-t-elle annoncé ce week-end. Si aucun montant n’a été communiqué officiellement, selon les premières estimations le préjudice est évalué à au moins 150 millions de dollars (129 millions d’euros), rapporte Capital en citant les informations des sites spécialisés ZDNet et The Block.