Le taux de chômage en France s’est légèrement amélioré au quatrième trimestre, ressortant à 8% de la population active, contre 9,1% au troisième, selon les publications de l’Insee mardi. L’institut note une hausse des embauches mais estime que les données sont en partie faussées par le deuxième confinement de six semaines en octobre-novembre car il a mécaniquement réduit la possibilité des personnes à s’inscrire comme demandeurs d’emploi. Dans l’ensemble, le chômage a fortement reculé chez les 15-24 ans, qui s’inscrivent à cette époque-là pour les jeunes qui ont quitté l’université ou leur emploi d’été. Il a également reculé un peu plus chez les femmes que les hommes.
L’économie française devrait rebondir de 5% cette année malgré l’incertitude créée par la situation sanitaire, a déclaré mardi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, confirmant ainsi les prévisions de décembre de la banque centrale. Après une contraction du PIB de -8,3% en 2020, cette prévision pour 2021 est «robuste et plutôt prudente», a déclaré le gouverneur de la Banque de France dans une interview accordée aux journaux du groupe Ebra. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a préparé le budget 2021 sur la base d’une prévision de croissance de +6%, mais il a indiqué ces dernières semaines que cela pourrait être difficile.
L’économie française devrait rebondir de 5% cette année malgré l’incertitude créée par la situation sanitaire, a déclaré mardi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, confirmant ainsi les prévisions de décembre de la banque centrale. Après une contraction du PIB de -8,3% en 2020, cette prévision pour 2021 est «robuste et plutôt prudente», a déclaré le gouverneur de la Banque de France dans une interview accordée aux journaux du groupe Ebra. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a préparé le budget 2021 sur la base d’une prévision de croissance de +6%, mais il a indiqué ces dernières semaines que cela pourrait être difficile.
Le Trésor français a annoncé lundi le lancement dans les prochains jours d’une émission obligataire à 50 ans dans le cadre d’un emprunt syndiqué. Ce projet d’obligation, dont le lancement figurait dans le programme de financement de l’Etat pour cette année, arrivera à échéance le 25 mai 2072. Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Deutsche Bank, HSBC, JPMorgan et SG CIB, précise dans un communiqué l’Agence France Trésor (AFT). L’ensemble des établissements spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) feront partie du syndicat.
Le Trésor français a annoncé lundi le lancement dans les prochains jours d’une émission obligataire à 50 ans dans le cadre d’un emprunt syndiqué. Ce projet d’obligation, dont le lancement figurait dans le programme de financement de l’Etat pour cette année, arrivera à échéance le 25 mai 2072.
L’économie française s’est contractée de 4% au quatrième trimestre, estime la Banque de France dans son point de conjoncture publié mercredi, malgré un rebond partiel de l’activité constaté en décembre après la levée du confinement destiné à lutter contre la crise sanitaire. Au regard de ces données, la banque centrale maintient sa prévision d’un recul de -9% du PIB de la France sur l’ensemble de 2020.
Michel Barnier, qui a mené à bien les négociations européennes avec le Royaume-Uni sur le Brexit, veut désormais être «utile» à la France, a-t-il déclaré hier sur France Info. Il souhaiterait revenir plus pleinement dans le débat national et apporter sa pierre à sa famille politique (Les Républicains, LR), peut-être à l’occasion de l'échéance présidentielle de 2022. «Soulagé» par ce Brexit économique et commercial après le Brexit politique acté en février 2020, cet ancien député et sénateur et commissaire européen, également plusieurs fois ministres, a par avance écarté toute critique relative à son âge – il aura 70 ans le 9 janvier.
Rebond. « Nos prévisions sont prudentes mais confiantes » : c’est ainsi que le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a décrit l’exercice de projection macroéconomique de son établissement pour la période 2021-2023.
Pesant. Jusqu’ici, la vague de plans sociaux annoncée pour le quatrième trimestre 2020 n’a pas eu lieu. En octobre, le nombre de défaillances d’entreprises (tous secteurs confondus) reste inférieur aux données recueillies en 2019 et 2018. Les entreprises industrielles ont maintenu un taux d’activité quasiment normal, à 73 %, contre 79 % avant la crise, tandis que les entreprises du secteur des services ont connu des destins contraires. « La restauration et l’hébergement affichent un repli, en lien avec les mesures de couvre‑feu mises en œuvre dès le 17 octobre. Les niveaux d’activité demeurent très hétérogènes selon les secteurs : ils se situent très en deçà du niveau d’avant‑crise dans l’hébergement et la restauration, mais proches de ce niveau dans des secteurs tels que l’édition, les services d’information ou les activités juridiques et comptables », estime la Banque de France.
La France multiplie les initiatives pour inciter les groupes étrangers à investir en France. Après la 3e édition du Sommet « Choose France ! » organisé en janvier 2020 à Versailles, Emmanuel Macro présidait vendredi après-midi, en visio-conférence, un «mini Choose France». « Cette réunion a pour vocation de promouvoir auprès d’investisseurs étrangers la réponse économique de la France face à la crise, et plus particulièrement le plan France Relance, à l’heure où ces investisseurs sont particulièrement attentifs aux choix économiques des pays pour leur décision d’implantation », expliquait l’Elysée.
La France multiplie les initiatives pour inciter les groupes étrangers à investir en France. Après la 3e édition du Sommet « Choose France ! » organisé en janvier 2020 à Versailles, Emmanuel Macro présidera vendredi après-midi, en visio-conférence, un « mini Choose France ».
...au quatrième trimestre 2020 pour l’économie française, au lieu de +1 % prévu : la résurgence de la pandémie et les annonces gouvernementales ont amené Euler Hermes à réévaluer à la baisse les perspectives de croissance tricolores.
Massif. Doté de 100 milliards d’euros, financé à 40 % par le programme européen, le plan de relance tricolore a été officiellement présenté le 3 septembre. Dénommé « France Relance », le dispositif prévoit de consacrer 35 milliards d’euros à l’amélioration de la compétitivité économique du pays, 30 milliards d’euros au verdissement de l’économie et 35 milliards d’euros au soutien à l’emploi et à la cohésion sociale (voir le tableau). « C’est près de quatre fois plus que le plan de relance qui avait été mis en œuvre pour faire face à la crise de 2008. C’est, en proportion de la richesse nationale, le plan de relance le plus massif annoncé à ce jour parmi les grands pays européens », a déclaré à cette occasion le Premier ministre Jean Castex. L’objectif affiché par le gouvernement est de compenser d’ici à 2022 la perte de richesse liée à la crise sanitaire, qui pourrait occasionner la destruction de 900.000 emplois, selon l’Unedic.
Fragile. Les chiffres de l’économie et de l’emploi en France publiés pendant l’été n’ont rien de définitif mais témoignent du caractère encore théorique de la reprise espérée.