Le secteur des services en Allemagne a peu progressé en octobre, signe que la faiblesse du secteur manufacturier se propage doucement aux autres secteurs de l'économie, selon l’enquête mensuelle IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services est remonté à 51,6, au-dessus de l’estimation «flash» de 51,2, après 51,4 en septembre. L’indice composite, qui combine les données pour les secteurs manufacturier et des services, est remonté à 48,9 (après 48,5 en septembre), mais reste sous le seuil des 50, qui caractérise une contraction.
L’Indice PMI IHS Markit final pour l’industrie manufacturière de la zone euro reste au-dessous du niveau de 50 (maquant une anticipation de reprise de l’activité) pour le septième mois consécutif. L’indice se redresse toutefois de 46,5 en juillet à 47 en août, conformément à l’estimation flash publiée fin août. «Bien qu’en hausse par rapport au creux de six ans et demi enregistré en juillet (…), l’Indice PMI final IHS Markit affiche son deuxième plus faible niveau depuis avril 2013 et signale une forte détérioration de la conjoncture», commente le bureau d’analyses. Si cette nouvelle dégradation de la conjoncture industrielle a résulté d’une forte contraction des secteurs de la fabrication de biens intermédiaires et de biens d’équipement, le secteur des biens de consommation a maintenu sa tendance haussière amorcée il y a près de six ans, et enregistré une forte expansion en août.
La Cour de cassation a estimé que le barème des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, prévu par la réforme du Code du travail, est conforme aux conventions européennes et internationales. Ce barème, qui introduit un plafond à 20 mois de salaire pour une ancienneté de 29 ans et plus dans l’entreprise, était contesté par les conseils des prud’hommes de Toulouse et de Louviers (Eure) au motif qu’il restreint le pouvoir d’appréciation du juge et ne permet pas une indemnité adéquate en cas de licenciement abusif.
Le ministre de l’Economie estime que la France et les Etats-Unis doivent régler leurs différends autrement que par la menace de sanctions commerciales.
La Banque de France n’attend plus que 0,2% de croissance pour l'économie française au deuxième trimestre, contre 0,3% auparavant, en raison d’une nette dégradation du climat des affaires dans l’industrie manufacturière, qui tombe à un plus bas de près de six ans. L’Insee table sur une croissance de 0,3%. L’enquête de conjoncture de la Banque de France fait apparaître une chute de quatre points de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 95, son niveau le plus bas depuis juillet 2013. L’indicateur du secteur des services est inchangé à 100, et celui du bâtiment perd un point à 104.
La Banque de France n’attend plus que 0,2% de croissance pour l'économie française au deuxième trimestre, contre 0,3% auparavant, en raison d’une nette dégradation du climat des affaires dans l’industrie manufacturière, qui tombe à un plus bas de près de six ans. Cette révision en baisse fondée sur l’enquête mensuelle de conjoncture de juin se situe en-dessous de celle de l’Insee, qui table de son côté sur une croissance de 0,3% au deuxième trimestre. L’enquête de conjoncture de la Banque de France fait apparaître une chute de quatre points de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 95, son niveau le plus bas depuis juillet 2013. L’indicateur du secteur des services est de son côté inchangé à 100 et celui du bâtiment perd un point à 104.
Le déficit du budget de l’Etat français s’est établi à 83,9 milliards d’euros à fin mai, en hausse de 28,8 milliards par rapport à la même période un an plus tôt (55,1 milliards), selon les données publiées mardi par le ministère de l’Action et des Comptes publics. Au 31 mai, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) s'établissaient à 171,2 milliards d’euros contre 164,7 milliards un an plus tôt, soit une hausse de 3,9% par rapport à la fin mai 2018. Dans le détail, les dépenses du budget général ont progressé, à 148,1 milliards contre 143,0 un an plus tôt du fait « principalement de décalages calendaires et de la revalorisation de la prime d’activité » d’après le ministère, tandis que les prélèvements sur recette ont augmenté de 1,2 milliard en un an, à 23,0 milliards (+5,8%).
L’indice PMI IHS Markit manufacturier pour la France est passé de 50,6 en mai à 51,9 en juin tandis que celui de la zone euro est passé de 47,7 en mai à 47,6 en juin
Selon les dernières données d’IHS Markit l’Indice Flash Composite de l’Activité Globale en France se redresse à 52,9 en juin (51,2 en mai), un plus haut de 7 mois. Tous tous les composants de l’indice sont au vert: l’indice Flash de l’activité de services se redresse à 53,1 en juin (51,5 en mai), un plus haut de 7 mois; l’indice Flash de la production manufacturière se redresse à 52,0 en juin (49,8 en mai), un plus haut de 10 mois et l’indice PMI Flash de l’industrie manufacturière se redresse à 52,0 en juin (50,6 en mai), un plus haut de 9 mois.
L'excédent programmé de la Sécu ne résistera pas au ralentissement de la croissance et aux mesures de fin 2018. Les perspectives du système de retraite se dégradent.
Vulnérabilités. L’an dernier, dans un contexte européen marqué par une baisse des IDE (investissements directs étrangers) en nombre (-4 %), la France a tiré son épingle du jeu, se plaçant derrière le Royaume-Uni mais devant l’Allemagne. « Le train de réformes français a impressionné favorablement les investisseurs, ce qui permet à la France de résister à la baisse des projets constatée depuis le début de l’année 2019 », explique Marc Lhermitte, associé chez EY et l’un des coordinateurs du dernier baromètre sur l’attractivité de la France. Cette baisse n’est pas durable : « Plus que le climat social des derniers mois, c’est le rythme des réformes qui peut inquiéter les investisseurs. La récente confirmation de l’agenda de la réforme du droit du travail, du CIR [crédit impôt recherche] et de l’impôt sur les sociétés correspond à autant de marqueurs importants pour les décisions d’investissement des chefs d’entreprise », poursuit-il. Succès notable, la France est la première destination d’Europe pour la R&D et l’industrie. Les projets de R&D, en hausse de 85 % en 2017, témoignent de l’efficacité du CIR et des mesures en faveur des impatriés. Dans le secteur secondaire, les Hauts-de-France confirment leur première place au niveau national, pour la deuxième année d’affilée. « Depuis 2016, le nombre d’ouvertures de sites est supérieur à celui des fermetures », précise Marc Lhermitte. Seul bémol, 80 % des projets industriels concernent des opérations d’extension. D’autres secteurs traditionnels, comme l’agroalimentaire, la chimie ou encore la pharmacie, affichent leur dynamisme. Le repli constaté (-25 %) sur la localisation des fonctions de décision n’est pas une caractéristique nationale, il est en lien avec l’adaptation des entreprises à leurs marchés, ainsi qu’aux règles fiscales. « Au cours des dix dernières années, beaucoup de sièges sociaux ont été déplacés à Londres. Ce sera dans le futur un élément essentiel de la politique d’attractivité de la France », conclut Marc Lhermitte.
Le déficit du budget de l’Etat français atteignait 67,2 milliards d’euros à fin avril, en hausse de 12,9 milliards d’euros par rapport à un an plus tôt (54,3 milliards), selon le ministère des Comptes publics. Au 30 avril, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) s'établissaient à 116,7 milliards d’euros contre 115,3 milliards un an plus tôt (+ 1,0%), tandis que les prélèvements sur recettes atteignaient 19,5 milliards contre 17,9 milliards. Les recettes s'élevaient pour leur part à 88,7 milliards d’euros, contre 98,2 milliards à fin avril 2018, soit une chute de 9,6%. En 2018, le déficit de l’Etat s’est élevé à 76,0 milliards d’euros, après 67,7 milliards en 2017. Pour 2019, la loi de finances votée fin décembre l’anticipe en hausse, à 107,7 milliards d’euros.
Le déficit du budget de l’Etat français atteignait 67,2 milliards d’euros à fin avril, en hausse de 12,9 milliards d’euros par rapport à un an plus tôt (54,3 milliards), selon le ministère des Comptes publics. Au 30 avril, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) s'établissaient à 116,7 milliards d’euros contre 115,3 milliards un an plus tôt (+ 1,0%), tandis que les prélèvements sur recettes atteignaient 19,5 milliards contre 17,9 milliards. Les recettes s'élevaient pour leur part à 88,7 milliards d’euros, contre 98,2 milliards à fin avril 2018, soit une chute de 9,6%. Les seules recettes fiscales nettes s’inscrivent en baisse de 9,6 milliards, à 86,3 milliards d’euros. Sur ce total, les rentrées nettes de TVA affichent un recul de 6,0 milliards, à 45,1 milliards, du fait de l’augmentation des transferts aux organismes de sécurité sociale. Celles de l’impôt sur le revenu chutent de 34,3%, à 18,3 milliards d’euros, contre 27,8 milliards un an plus tôt, «en raison de la mise en oeuvre du prélèvement à la source qui modifie le rythme infra-annuel des décaissements et des encaissements de l’impôt sur le revenu», relève le ministère. Le solde des comptes spéciaux est déficitaire de 19,8 milliards contre -19,3 milliards à fin avril 2018.
La consommation des ménages français s’est redressée en avril, affichant un bond de 0,8% après deux mois consécutifs de baisse, selon les données Insee. L’institut note le redressement des dépenses d'énergie après deux mois de baisse (+4,0% en avril après -2,6% en mars et -3,2% en février), liées à une météo moins clémente. Les dépenses alimentaires progressent également, à l’inverse des biens fabriqués en léger repli (-0,4%) pour la première fois cette année, notamment sous l’effet d’un net recul des achats de textile-habillement (-1,5%).