Les travaux de la première tranche du canal Seine-Nord, projet pharaonique qui doit relier la Seine au réseau fluvial de l’Europe du Nord d’ici à 2028, vont pouvoir commencer dans l’Oise, a indiqué mercredi soir la préfecture qui a donné son feu vert environnemental. Dans un rapport publié le 16 juin 2020, la Cour des comptes européenne s’était émue que les coûts du projet aient «pratiquement triplé», pour s’établir à 4,97 milliards d’euros, l’un des auteurs estimant que le projet «ne sera pas mené à bien dans son intégralité d’ici à 2030» et que «le promoteur a retenu des hypothèses de trafic trop optimistes». Pensé depuis les années 80, le canal à grand gabarit doit relier l’Oise au canal Dunkerque-Escaut (Nord), soit 107 km pour 4,5 m de profondeur.
Les travaux de la première tranche du canal Seine-Nord, projet pharaonique qui doit relier la Seine au réseau fluvial de l’Europe du Nord d’ici à 2028, vont pouvoir commencer dans l’Oise, a indiqué mercredi soir la préfecture qui a donné son feu vert environnemental. L’arrêté préfectoral de l’Oise valant autorisation environnementale signé lundi «porte sur le secteur 1, la partie sud du canal Seine-Nord Europe, qui s’étend sur 18,6 km dans le département de l’Oise, depuis la confluence (Compiègne) entre l’Oise et l’Aisne jusqu’à Passel», précise le communiqué. «Au terme de 2 ans d’instruction, cette autorisation environnementale permet ainsi d’autoriser le lancement des travaux du canal Seine-Nord Europe», ajoute la préfecture.
ENDURCISSEMENT Faut il s’en réjouir ? Dans sa dernière note de conjoncture, la Banque de France estime à -7 % la perte de produit intérieur brut (PIB) sur le mois d’avril, après une baisse de 5 % et 4 % en février et mars. Un chiffre « quatre à cinq fois moins important » que lors du premier confinement et qui témoigne « d’une résilience accrue de l’économie aux contraintes sanitaires », souligne l’institution. Il faut dire que le niveau d’activité n’a baissé que de trois points entre mars et avril, passant de 96 % à 93 % du niveau normal. Le confinement devrait ralentir, sans stopper, la reprise des secteurs industriel et du bâtiment, bien amorcée en mars, tandis que les services subiront de plein fouet les nouvelles mesures sanitaires, en particulier le secteur des activités à la personne. Au-delà des impacts à court terme, les carnets de commandes continuent de progresser, et retrouvent même leur niveau d’avant crise dans le bâtiment. Autre indice de la solidité des secteurs industriels, l’opinion sur le niveau de trésorerie dépasse nettement sa moyenne de long terme.
Le déficit commercial de la France s’est encore creusé en février, pour atteindre 4,8 milliards d’euros en moyenne mobile sur trois mois, ont annoncé jeudi les Douanes. Cette augmentation intervient «après une période de baisse ininterrompue de juillet à décembre 2020» et s’explique principalement par la «reprise marquée des importations énergétiques», autour de 2 milliards chaque mois depuis avril 2020, augmentés de 600 millions de plus en février. «Hors énergie, le déficit est relativement stable en raison de l’atonie globale des échanges» depuis le début de l’année, ajoute le communiqué. Concernant la balance des paiements, qui inclut les échanges de services, le déficit se creuse pour atteindre 2,6 milliards, après 2 milliards en janvier, selon la Banque de France.
Le déficit commercial de la France s’est encore creusé en février, pour atteindre 4,8 milliards d’euros en moyenne mobile sur trois mois, ont annoncé jeudi les Douanes. Cette augmentation intervient «après une période de baisse ininterrompue de juillet à décembre 2020» et s’explique principalement par la «reprise marquée des importations énergétiques», autour de 2 milliards chaque mois depuis avril 2020, augmentés de 600 millions de plus en février. «Hors énergie, le déficit est relativement stable en raison de l’atonie globale des échanges» depuis le début de l’année, ajoute le communiqué. Les importations totales se montent à 43,9 milliards en février (après 44,1 en janvier).
La France a enregistré en 2020 un déficit et une dette publics sans précédent, mais moindres que redoutés par le gouvernement français à la faveur d’une contraction économique moins forte que prévu, montrent les statistiques publiées vendredi par l’Insee. La dette publique française s’est établie à 2.650,1 milliards d’euros, soit 115,7% du PIB à la fin de l’année, pour un déficit public à 9,2% du PIB en 2020, une part moins élevée que les 10,2% anticipés par Bercy, qui tablait aussi sur une dette publique représentant 117,5% du PIB à fin 2020.
La Banque de France affiche pour 2020 un résultat ordinaire avant impôts en baisse à 4,97 milliards d’euros, contre 6,49 milliards en 2019. «La politique monétaire explique l’essentiel de la baisse de notre résultat», commente son dirigeant, François Villeroy de Galhau. L’augmentation de la taille du bilan, de 1.142 milliards d’euros en 2019 à 1.741 milliards fin 2020, trouve la même origine. 51% de cette hausse vient de la croissance des prêts octroyés aux établissements de crédit (301 milliards d’euros), et 38% des achats nets au titre de la politique monétaire (227 milliards d’euros). Sur les 4,9 milliards de résultat ordinaire, 1,15 milliard a été doté au fonds pour risques généraux destiné à couvrir les risques financiers hors risque de change (9,15 milliards au total).
La Banque de France n’a pas échappé aux conséquences de la crise. Elle affiche pour l’année 2020 un résultat ordinaire avant impôts en baisse à 4,97 milliards d’euros, contre 6,49 milliards d’euros en 2019. «La politique monétaire explique l’essentiel de la baisse de notre résultat», commente le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Ce sera, selon les dernières estimations de la Banque de France, la progression du PIB français en 2021. « La moindre progression sur le premier semestre 2021 est compensée à la fois par la meilleure résistance de l’activité fin 2020 et par une activité plus dynamique au second semestre », indique l’institution, pour laquelle le niveau d’activité pré-Covid serait de nouveau atteint mi-2022.
La Banque de France a revu, mardi matin, ses prévisions de croissance à la hausse pour l’Hexagone : après avoir chuté de -8,2 % en 2020, le PIB français progresserait de +5,5% en 2021, soit un peu plus que dans ses prévisions de décembre (+4,9%). Les projections pour 2022 et 2023 sont également relevées : +3,9% en 2022 (au lieu de +5,1%) et +1,8% en 2023 (au lieu de +2,3%). La Banque de France fait l’hypothèse que le premier semestre resterait marqué par les restrictions sanitaires, dont la progression de la vaccination permettrait la levée progressive au second semestre. L’inflation IPCH resterait assez volatile en 2021 pour diverses raisons (pétrole, soldes, repondération du panier Insee), pour s’établir à +1,1% environ en 2021 (+0,5% en 2020), et +0,9% en 2022.
Les prix à la consommation en France ont augmenté de +0,6% sur un an en février, comme le mois précédent, selon la deuxième estimation de l’Insee publiée mardi, mais donc plus qu’initialement annoncé (+0,4% sur un an). Sur un mois, les prix à la consommation sont restés stables en février, après une hausse de +0,2% en janvier.
La Banque de France a revu, mardi matin, ses prévisions de croissance à la hausse pour l’Hexagone : après avoir chuté de -8,2 % en 2020, le PIB français progresserait de +5,5% en 2021, soit un peu plus que dans ses prévisions de décembre (+4,9%). Les projections pour 2022 et 2023 sont également relevées : +3,9% en 2022 (au lieu de +5,1%) et +1,8% en 2023 (au lieu de +2,3%). «La moindre progression sur le premier semestre 2021 est compensée à la fois par la meilleure résistance de l’activité fin 2020 et par une activité plus dynamique au second semestre», indique l’institution, pour qui le rebond se prolongerait l’année prochaine, de telle manière que le niveau d’activité pré-covid serait de nouveau atteint mi-2022. La Banque de France fait l’hypothèse que le premier semestre resterait marqué par les restrictions sanitaires, dont la progression de la vaccination permettrait la levée progressive au second semestre...
La production industrielle en France a connu une progression nettement plus forte qu’attendu en janvier, de +3,3% par rapport à décembre, après une baisse de -0,7% (révisé) le mois précédent (comme en décembre), rapporte mercredi l’Insee. Elle a été portée par un rebond dans tous les secteurs: notamment dans la construction, les biens d’équipement, cokéfaction-raffinage, qui se reprennent après trois mois difficiles, à l’exception des matériels de transport. Par rapport à février 2020, dernier mois avant le début du premier confinement instauré pour faire face à l’épidémie de coronavirus, la production reste en retrait dans l’industrie manufacturière (-2,6%), comme dans l’ensemble de l’industrie (-1,7%).
La production industrielle en France a connu une progression nettement plus forte qu’attendu en janvier, de +3,3% par rapport à décembre, après une baisse de -0,7% (révisé) le mois précédent (comme en décembre), rapporte mercredi l’Insee. Elle a été portée par un rebond dans tous les secteurs : notamment dans la construction, les biens d’équipement, cokéfaction-raffinage, qui se reprennent après trois mois difficiles, à l’exception des matériels de transport.
L’Agence France Trésor (AFT), qui gère la dette de l’Etat, a publié jeudi son classement annuel des spécialistes des valeurs du Trésor (SVT) les plus actifs. BNP Paribas, HSBC, et Crédit Agricole arrivent en tête cette année. BNP Paribas et HSBC dominent par leur présence sur le marché primaire, BNP Paribas et JPMorgan pour leur animation du marché secondaire, BNP Paribas et Société Générale pour la qualité de leur service. L’évaluation de ces SVT prend en compte l’ensemble de leurs missions : la participation aux adjudications, la présence sur le marché secondaire, ainsi que les aspects qualitatifs de la relation des SVT avec l’AFT (qualités opérationnelles et de conseil, proximité et stabilité de la relation avec l’AFT).