Pictet Alternative Advisors (PAA), spécialiste de la gestion alternative du groupe éponyme, a annoncé ce 14 septembre la clôture finale de son premier fonds thématique de private equity, axé sur les technologies, qui a atteint son plafond de 350 millions de dollars (296 millions d’euros). Dénommé Pictet Private Equity Thematic – Technology, le véhicule est un fonds de fonds destiné exclusivement aux investissements dans le domaine technologique et à l’innovation. Il investit à des stades de développement divers (venture capital, capital croissance, buy-out). Le fonds est géré par l’équipe Thematic de PAA, sous la direction de Pierre Stadler, responsable des investissements thématiques en private equity.
Mindston Capital, jeune société de gestion lancée en juin 2020, a annoncé ce 14 septembre le lancement de son premier Fonds Professionnel de Capital Investissement (FPCI), spécialisé dans l’immobilier résidentiel de luxe. Baptisé Mindston Luxury Real Estate, le fonds poursuit une stratégie qui consiste à acquérir des biens immobiliers dans des lieux uniques et les rénover intégralement, pour en faire des biens d’exception proposés «prêts-à-vivre». Les propriétés visées seront essentiellement localisées à Paris, Monaco, Genève et sur la Côte d’Azur. La durée du fonds est de 6 ans prorogeable deux fois un an. L’horizon d’investissement est de minimum 5 ans, avec un apport minimum de 100.000 euros. Le taux de rentabilité interne ciblé non garanti est de l’ordre de 12%. « Sur l’ensemble des opérations, le fonds s’appuie sur des architectes d’intérieur à la renommée internationale et une équipe spécialisée pour transformer les propriétés acquises en havres de paix luxueux », précise la société dans un communiqué.
Lyxor AM a annoncé ce 14 septembre le lancement de l’ETF Lyxor Corporate Green Bond (DR) UCITS, un fonds indiciel coté composé d’obligations d’entreprises vertes. L’ETF réplique l’indice Solactive EUR USD IG Corporate Green Bond TR, représentatif de la performance des obligations d’entreprises vertes notées «Investment Grade», libellées en euros et dollars et conformes aux critères de la Climate Bonds Initiative. Le fonds, basé sur de la réplication physique, a été coté sur Euronext fin août, et aujourd’hui sur Xetra, London Stock Exchange et Borsa Italiana.
Mandarine Gestion indique avoir obtenu le Label ISR (Investissement socialement responsable) pour trois nouveaux fonds: Mandarine Unique (petites et moyennes valeurs européennes), Mandarine Valeur (actions européennes Value, géré par Marc Renaud le fondateur) et le nouveau fonds Mandarine Global Sport (actions internationales). « Plus de 75% de nos encours sont désormais reconnus par un ou plusieurs labels durables d’Etats européens. Notre objectif de proposer des fonds en phase avec l’économie réelle continue à se concrétiser dans le renforcement permanent de nos analyses extra-financières et le dialogue actionnarial constructif que nous menons avec les entreprises » déclare Adrien Dumas, directeur de la gestion. Mandarine a par ailleurs rejoint cet été l’initiative internationale « Finance for Biodiversity », regroupant des institutions financières engagées dans la préservation et la restauration de la biodiversité. «Cet engagement vient compléter les travaux de Mandarine sur le climat et la transition énergétique, développés notamment pour le fonds Mandarine Global Transition (labellisé Greenfin)», précise un communiqué.
BlackRock a annoncé ce 13 septembre le lancement du fonds iShares Global Aggregate Bond ESG UCITS ETF (AGGE). Il s’agit d’un ETF ESG exposé à l’indice Bloomberg MSCI Global Aggregate Sustainable and Green Bond SRI. Ce lancement succède à celui annoncé en juillet dernier sur les ETF iShares alignés sur l’Accord de Paris:iShares MSCI Europe Paris-Aligned Climate UCITS ETFetiShares MSCI EMU Paris-Aligned Climate UCITS ETF. Le véhicule est conforme à l’article 8 du règlement européen SFDR.
La société de gestion britannique Jupiter Asset Management vient d’annoncer le lancement d’un fonds dénommé Sicav Jupiter Global Sustainable Equities. Il s’agit d’un fonds miroir du véhicule onshore britannique éponyme, destiné aux investisseurs internationaux. Géré par Abbie Llewellyn-Waters, responsable de l’investissementdurable chez Jupiter AM, ce fonds investira dans lesentreprises mondiales considérées comme leaders dela transition vers un monde plus durable, en intégrant les critères ESG dans le processus d’investissement. Ce véhicule s’alignera également sur les objectifs de développement durable des Nations unies, le Pacte mondial des Nations unies et l’objectif fixé par les Accords de Paris d’une économie neutre en carboned’ici 2050. Au 30 juin 2021, Jupiter AM comptait 60,3 milliards de livres sterling (70,3 milliards d’euros) d’encours sous gestion.
Huit des dix ETP (produits indiciels cotés) les plus performants au monde cette année sont des fonds basés en Europe qui suivent des crypto-monnaies, rapporte le Wall Street Journal. Les gestionnaires d’actifs affirment que les ETP crypto peuvent fournir aux investisseurs un moyen facile et fiscalement avantageux d’obtenir une exposition auxmonnaies numériques, qui se classent parmi les actifs les plus performants sur les marchés jusqu'à présent en 2021. Mais ces avantages peuvent avoir un coût élevé. Certains ETP Crypto facturent aux investisseurs jusqu'à 2,5 % par an de leur investissement, soit plus du double des frais moyens de tous les fonds communs de placement ouverts. Depuis le début de l’année, les investisseurs ont versé 3,4 milliards de dollars dans les ETP crypto mondiaux, selon Simon Mott, directeur du marketing chez Trackinsight. Cela a contribué à porter les actifs à 9,25 milliards de dollars, dont la plupart se trouvent en Europe.
BNP Paribas Asset Management va fusionner deux fonds actions sur la thématique de l’immobilier le 15 octobre, a appris NewsManagers. Le fondsGlobal Real Estate Securities (41,2 millions d’euros d’encours au 9 septembre 2021)va être absorbé par le compartiment Europe Real Estate Securities (280 millions d’euros au 9 septembre 2021). Les deux fonds sontgérés par Anne Froideval depuis avril 2021. Dans un document consulté par NewsManagers, BNP Paribas AM explique que la fusion a été proposée «suite à une réorganisation ayant un impact sur son équipe d’investissement immobilier coté à l’échelle mondiale».
Les investisseurs internationaux se sont montrés prudents lors de la première semaine pleine de septembre, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Les différentes classes d’actifs ont récolté de maigres encours, à l’exception des fonds monétaires, d’obligations investment grade, et d’actions de grandes capitalisations américaines. Les fonds émergents, tant sur les actions que les obligations, ont également tiré leur épingle du jeu. Dans le détail, les fonds monétaires ont reçu la majorité des flux, avec 15,2 milliards de dollars (12,9 milliards d’euros). Ils sont suivis par les fonds actions et obligations, avec respectivement 12,7 et 12,6 milliards de dollars. Au sein des fonds obligataires, les véhicules dédiés aux obligations investment grade ont enregistré 6,7 milliards de dollars d’achats nets, le plus petit montant depuis fin juillet. Parmi les autres univers d’investissements, les fonds d’obligations émergentes et ceux sur les titres souverains sont les seuls à dépasser le milliard de dollars de collecte, avec respectivement +2,2 milliards et +1,1 milliard de dollars. Sur les fonds actions, les flux se sont dirigés vers les émergents (+3,1 milliards de dollars) et les Etats-Unis (+2,2 milliards). Les fonds actions européennes ont connu une semaine atone, tandis que les fonds japonais ont rendu 1,9 milliard de dollars. Parmi les stratégies américaines, les flux nets ont également été plus ou moins proches de zéro, à l’exception des actions grandes capitalisations (+4,9 milliards de dollars), de l’immobilier (+1,8 milliard), de la tech (+1,1 milliard), et des financières (-2 milliards).
Le gestionnaire d’actifs Al Dhabi Capital (ADC), basé à Abu Dhabi, va lancer un fonds en actions axé sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA), rapporte l’agence Reuters. Le fonds Al Dhabi Capital MENA est doté de 100 millions de dollars provenant de sa société mère basée aux Émirats arabes unis, Al Dhabi Investment. ADC, qui gère plus de 600 millions de dollars d’actions cotées pour le compte d’investisseurs institutionnels, a déclaré que le nouveau fonds «suit un processus de sélection de titres bottom-up et cherche à investir dans des actions liquides avec une approche d’achat et de gestion à long terme». Le fonds est domicilié dans les îles Caïmans.
Les sociétés de gestion verdissent leurs fonds d’investissement démodés, espérant capter une part des flux se déversant dans les produits durables, observe le Wall Street Journal. Parfois, le changement de nom est seulement cosmétique. L’an dernier, les sociétés de gestion aux Etats-Unis ont donné un nom durable à un nombre record de 25 fonds, selon Morningstar. Depuis 2013, elles ont renommé 64 fonds, représentant 35 milliards de dollars d’actifs en juin. Sur les 64 fonds ayant changé de nom, 35 subissaient des rachats d’investisseurs sur les trois ans avant qu’ils ne deviennent verts, selon une analyse des données de Morningstar par le WSJ. Après, treize des fonds ont à nouveau enregistré des souscriptions. Quarante-cinq ont vu leurs actifs bondir, grâce aussi à l’effet marché.
Alors que le Congrès mondial de la nature s’est ouvert le 3 septembre à Marseille, Novethic s’est interrogé sur la prise en compte de la biodiversité par les fonds environnementaux européens. Mais force est de constater qu’«il reste difficile d’identifier le poids de la biodiversité dans l’analyse ESG» et que «très rares sont encore les fonds verts dédiés à ce thème», selon l’agence. Pour tenter néanmoins de comprendre comment les sociétés de gestion intègrent la biodiversité, Novethic s’est penché sur leurs politiques d’exclusions environnementales. Sur les 429 fonds européens à thématique environnementale, une centaine de produits représentant 85 milliards d’euros d’encours et proposés par une cinquantaine de sociétés de gestion font appel à ce type d’exclusions. La plupart d’entre eux recourent à au moins deux exclusions et six fonds en associent plus de quatre. L’huile de palme en tête des exclusions L’exclusion la plus répandue concerne l’huile de palme «qui résume à elle seule les ravages de la déforestation et de la monoculture qui innerve toute l’industrie agroalimentaire», écrit Novethic. Sous sa forme actuelle, la production intensive et industrielle d’huile de palme est responsable d’une importante déforestation et contribue notamment à la disparition de nombreuses espèces. A fin juin, 59 fonds de 31 sociétés de gestion excluent ce secteur de l’huile de palme. Pour ce faire, les gestionnaires ne s’appuient pas sur un pourcentage de chiffres d’affaires ou de ventes réalisées. Elles se fondent sur «des normes et bonnes pratiques pour différencier les activités éligibles des autres», observe Novethic. Cela inclut la certification de tout ou partie de la production, la traçabilité de l’huile de palme, la réalisation d’études d’impact environnemental, l’abattage légal, la protection des tourbières et autres zones fragiles ou encore le respect des droits des propriétaires fonciers. Les autres thèmes exclusions les plus présents parmi les fonds verts européens sont par ordre d’importance les organismes génétiquement modifiés (OGM), la pâte à papier, les pesticides, l’élevage intensif et l’exploitation forestière et minière. La France fait figure de bon élève dans ce domaine, puisque le marché hexagonal accueille une trentaine de fonds et représente 16 milliards d’euros d’encours appliquant au moins une exclusion. Mais ce sont deux sociétés de gestion étrangères qui réunissent le plus de pratiques protectrices de la biodiversité (exclusions environnementales, engagement, réduction de l’empreinte carbone et mesure d’impact). Il s’agit de l’Autrichienne Erste AM, pour ses fonds créés en partenariat avec le WWF, et de la société de gestion suisse Swiss Canto Invest.
Legal & General Investment Management (LGIM) a lancé le fonds L&G ESG Paris Aligned World Equity Index Fund à destination des investisseurs institutionnels au Royaume-Uni et en Europe. L’objectif d’investissement de ce fonds actions monde est de fournir une exposition à des entreprises affichant de faibles émissions de carbone en vue d’atteindre l’objectif de l’Accord de Paris. Classé article 9, le fonds cherche à atteindre cet objectif en suivant la performance de l’indice Solactive L&G Developed Markets Paris Aligned ESG SDG. Le fonds a déjà obtenu le soutien de plusieurs investisseurs institutionnels, notamment le London Borough of Newham Local Council, qui a investi environ 605 millions d’euros, et des fonds de pension irlandais. Dans le cadre de son engagement plus large envers les principes ESG, la plateforme d’actifs alternatifs de Legal & General, Legal & General Capital, a également investi 116 millions d’euros dans le fonds. Le fonds est un véhicule UCITS Common Contractual Fund (CCF) domicilié en Irlande. Il est agréé au Royaume-Uni, en Irlande, aux Pays-Bas, au Danemark et en Finlande, et le sera également en Suède et en Allemagne. Le Fonds s’adresse aux investisseurs institutionnels.
Quintet Private Bank s’est engagé pour le compte de ses clients à investir 200 millions d’euros dans Amundi Funds Emerging Markets Green Bond, un fonds d’Amundi en obligations vertes des marchés émergents. L’investissement, qui sera versé au troisième trimestre, doublera presque les encours du fonds, qui passeront de 250 millions d’euros fin juin à 450 millions d’euros. Le fonds sera proposé dans l’offre discrétionnaire de Quintet. Amundi Funds Emerging Markets Green Bond a été lancé en 2020 et est investi principalement dans des obligations vertes d’entreprises émises en devises fortes ainsi que dans des obligations vertes souveraines sur les marchés émergents tels que le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie. Ce fonds ouvert repose sur la stratégie d’investissement d’Amundi Planet Emerging Green One, axé uniquement sur les marchés émergents. Ce fonds a été lancé en 2018 en partenariat avec l’International Finance Corporation (IFC), membre du Groupe de la Banque Mondiale. Amundi Planet Emerging Green One devrait à terme déployer 2 milliards de dollars en obligations vertes sur les marchés émergents au cours de sa durée de vie.
GAM Investments lance une stratégie obligataire climat durable, dont l’allocation est tournée vers les obligations vertes et durables émises par le secteur financier européen et dont l’impact environnemental est positif. La stratégie obligataire climat durable sera gérée par Atlanticomnium S.A., une société de gestion de fonds indépendante basée à Genève, spécialisée dans l’investissement dans le crédit depuis sa création en 1976 et qui gère les actifs de GAM depuis 1985. La stratégie adopte une approche active, bottom-up et à forte conviction, axée sur les obligations dont les produits sont alloués aux projets verts éligibles proposés par les capitalisations du marché et dont l’impact est mesurable, notamment l’énergie renouvelable et l’écoconstruction. Pour identifier les obligations susceptibles de délivrer un impact significatif, l’équipe applique son cadre d’évaluation des obligations vertes. La stratégie affiche une notation moyenne de BBB+. Elle entre dans le cadre de l’Article 9 de la SFDR.
Le gestionnaire d’actifs français Tikehau Capital serait entré dans la course pour coter la première société « chèque en blanc » (special purpose acquisition company ou Spac en anglais) à la bourse de Singapour, rapporte Bloomberg. La ville-état a dévoilé son cadre réglementaire pour les Spac la semaine dernière. Selon les informations de Bloomberg, Tikehau Capital envisagerait de lever entre 250 et 300 millions de dollars singapouriens (157 à 188 millions d’euros) pour ce Spac. La création de ce Spac serait déjà à un stade avancé. Tikehau Capital avait déjà coté un Spac - Pegasus Europe - à la Bourse d’Amsterdam en avrilavec comme co-sponsors Financière Agache, Jean Pierre Mustier et Diego De Giorgi.Quelque 500 millions d’euros avaient été levés via un placement privé.
Swen Capital Partners a annoncé avoir bouclé un premier «closing» à 52 millions d’euros du fonds Blue Ocean, visant à contribuer à la protection des océans. Ce fonds d’impact cherche à réunir 120 millions d’euros pour investir dans environ 25 start-up, principalement en Europe. Swen a également noué un partenariat avec l’Ifremer, institut de référence en sciences et technologies marines, qui met à disposition son expertise scientifique. La Macif et le Crédit Mutuel Arkéa font partie des premiers investisseurs. L’objectif du fonds, qui sera classifié article 9 au titre du Règlement européen Disclosure, est de générer à la fois un impact systémique – en cohérence avec l’Objectif de développement durable n°14 des Nations Unies - et des retours sur investissement compétitifs. La stratégie se concentrera sur les solutions qui permettent de lutter contre les grandes menaces qui pèsent sur l’océan (la surpêche, les pollutions de l’océan et le changement climatique), pour transformer des marchés en forte croissance et vecteurs d’emplois, tels que l’aquaculture ou les énergies marines.
Les investisseurs ont largement privilégié les fonds actions de grandes capitalisations américaines sur la semaine se terminant le 1er septembre, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Parmi les autres classes d’actifs, seule la tech américaine et les obligations de qualité investment grade ont réalisé une collecte hebdomadaire significative. Les fonds actions ont enregistré un flux net de 19,2 milliards de dollars (16,2 milliards d’euros), principalement issus des fonds américains (12,4 milliards de dollars). Sur ce dernier marché, les fonds actions grandes capitalisations ont apporté la quasi-totalité des flux, avec +13 milliards de dollars, suivis par les fonds du secteur de la tech, avec +2,5 milliards de dollars. Parmi les décollectes, on notera 1,6 milliard de dollars de retraits sur les fonds croissance. Dans les autres régions du monde, seuls les fonds émergents réalisent une collecte notable, avec +4,4 milliards de dollars. Dans l’obligataire, les fonds ont reçu 12,7 milliards de dollars, dont 8,7 milliards rien que sur les fonds investment grade. Les fonds high yield, de haut rendement mais plus risqués, ont retrouvé des couleurs, avec +1,6 milliard de dollars de collecte, le meilleur résultat en deux mois et demi. Les fonds d’obligations souveraines indexées à l’inflation ont également dépassé le milliard de collecte positive, avec +1,4 milliard de dollars. Les fonds monétaires ont, eux, rendu 23 milliards de dollars.
Le gouvernement fédéral belge, via laSociété Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI), a choisiTikehau Investment Management, filiale dugestionnaire d’actifs français pour gérer le Belgian Recovery Fund. Ce fonds a vocationà soutenir la relance desentreprises belgesimpactées par la pandémie de Covid-19. Ilallouera jusqu’à 350 millions d’euros au financement des sociétés belges concernées et accordera au cours des cinq prochaines années des prêts subordonnés et/ou convertibles à des entreprises actives en Belgique. La SFPI, qui gère des participations pour le compte de l’Etat belge, investira100 millions d’euros dans le fonds et jusqu'à250 millions d’euros seront mobilisés auprès d’investisseurs institutionnels belges et internationaux. Tikehau Capital est établi en Belgique depuis 2015.
La société de gestion Ecofi a annoncé ce 2 septembre plusieurs nouveaux objectifs pour réduire l’empreinte carbone de ses investissements d’ici 2050. Elle va notamment transformer son fonds Epargne Ethique Actions d’ici fin 2021 pour que la totalité de son actif soit alignée sur la trajectoire de deux degrés maximum de réchauffement climatique. Le véhicule, qui compte près de 40 millions d’euros d’encours, est son premier produit ISR, lancé en 2000. Parmi les autres actions, la firme va calculer l’intensité carbone de tous ses fonds ouverts, avec un objectif de ratio inférieur à celui de l’univers. Le calcul de l’intensité carbone intègrera les émissions de scope 3 et sera diffusé dans le reporting de tous ces fonds au second semestre 2021. Ecofi va également exclure les énergies non conventionnelles d’ici fin 2021 «dès le premier euro». Cela recouvre les sables bitumineux, le schiste argileux, le forage en Arctique, ou offshore très profond, le méthane et le gaz de houille, les hydrates de méthane, et l’extraction de pétrole et de gaz par fracturation hydraulique. Concernant les énergies conventionnelles, elle sortira progressivement du pétrole, du gaz et du charbon, avec une sortie totale au plus tard en 2050. Dès fin 2021, «les entreprises dont l’activité est majoritairement axée sur l’extraction, la production et le raffinage/transport de pétrole seront exclues de tous nos fonds», précise la société.