Turenne Groupe a annoncé qu’il s’associait avec Francéclat, le comité professionnel de développement économique pour l’horlogerie, la bijouterie-joaillerie et les arts de la table français, pour soutenir le développement de ces secteurs. Ils vont créer un FPCI (fonds professionnel de capital-investissement), éligible à l’apport-cession, pour renforcer les fonds propres des PME/ETI dans ces trois filières. Le montant de levée cible sera compris entre 20 et 25 millions d’euros, avec un montant investi par entreprise compris entre 0,3 et 3 millions d’euros. Ce fonds restera ouvert à la souscription pendant 2 ans. L’actif sera investi à 75% minimum en titres donnant accès au capital de PME/ETI de ces filières. «En dépit de filières impactées par la crise sanitaire, le marché offre des perspectives fortes de croissance stimulées par le taux d’épargne élevé des ménages, la reprise des mariages, un engouement certain pour les marques françaises, soutenues par une hausse significative de la vente en ligne en 2020. En complément, le retour de la clientèle internationale et la hausse des exportations, en partie due à la reprise de l’économie chinoise, devraient conforter le dynamisme du secteur», prédit le communiqué Francéclat, qui a une mission de service public, sera le 1er souscripteur de ce FPCI
WisdomTree lance le WisdomTree Enhanced Commodity ex-Agriculture Ucits ETF – EUR Hedged (EXAG) sur la Börse Xetra. EXAG vise à répliquer la performance, avant imputation des frais, de l’indice Morgan Stanley RADAR ex Agriculture & Livestock Commodity Total Return. Cet indice fournit une exposition aux matières premières en couvrant les secteurs de l’énergie, des métaux industriels et des métaux précieux dont le platine et le palladium. «Nous avons conçu EXAG afin de répondre aux besoins spécifiques des investisseurs qui ne souhaitent pas d’exposition aux matières premières agricoles ni au bétail, mais qui recherchent tout de même une stratégie optimisée sur les matières premières», commente Alexis Marinof, responsable pour l’Europe de WisdomTree. Les frais de gestion s’élèveront à 0,35%.
DWS lance deux ETF Xtrackers sur les obligations vertes des entreprises. Jusqu'à présent, l’univers des ETF Ucits en green bonds était dominé par des produits ciblant le segment des obligations vertes dans son ensemble, ce qui se traduisait par des allocations importantes à la dette souveraine et supranationale. Les nouveaux ETF Xtrackers ciblent spécifiquement les obligations corporate vertes. Les ETF Xtrackers EUR Corporate Green Bond UCITS ETF et Xtrackers USD Corporate Green Bond UCITS ETF ont été cotés lundi 12 juillet sur la Deutsche Bӧrse. Ils sont à réplication physique et suivent les indices Bloomberg Barclays qui utilisent les données de MSCI ESG Research pour évaluer les références de la dette éligible en fonction des critères des Green Bond Principles. Pour faire partie de l’indice, les obligations doivent être notéesinvestment grade et le produit doit être destiné au financement de projets climatiques et environnementaux. Les émetteurs éligibles doivent répondre aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) liés aux notations ESG de MSCI, à l’engagement commercial et aux filtres de controverses. Les indices s’alignent sur les normes ESG de DWS et ont été conçus pour répondre à la classification de l’article 9 du Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) de l’Union européenne. La banque privée Quintet, basée au Luxembourg, est l’investisseur initial de ces ETF. Elle déploiera les produits dans ses portefeuilles de gestion de mandat. Les deux ETF ont des frais annuels tout compris (ratio de dépenses totales) de 0,25 %. Une classe d’actions couverte en euros du Xtrackers USD Corporate Green Bond UCITS ETF est également cotée.
BNP Paribas Asset Management a levé 300 millions d’euros lors du premier closing du fonds BNP Paribas European Infrastructure Debt Fund II (Infra Debt II). L’objectif du fonds, qui sera fermé en avril 2022, est de 1 milliard d’euros. Infra Debt II est un fonds d’investissement alternatif, structuré sous la forme d’une Sicav-Raif luxembourgeoise lancé en avril 2021.Il est investi dans de la dette senior en Europe dans de nombreux secteurs de l’infrastructure, avec un accent spécifique sur les infrastructures digitales et les énergies renouvelables. Le fonds cible également des opportunités dans les services aux collectivités et les infrastructures sociales et adopte une approche ESG. Infra Debt II succède au premier fonds senior de dette d’infrastructure lancé fin 2017 par BNPP AM, ayant levé 474 millions d’euros d’actifs et désormais entièrement déployé. Des engagements pour Infra Debt II ont été reçus de compagnies d’assurance, de fonds de pension et de corporates au Royaume-Uni, en France et en Belgique, d’autres investisseurs étant attendus en Europe et en Asie. Huit investissements sont déjà engagés pour un montant d’environ 250 millions d’euros, dans la fibre optique, les infrastructures sociales, lesutilitieset l'énergie renouvelable. Le fonds est géré de façon active au sein du pôle d’investissement Dette Privée & Actifs Réels (PDRA) qui pèse 9 milliards d’euros d’encours (au 31 mars 2021).
Tikehau Capital lance Tikehau Impact Credit (TIC), un fonds d’obligations haut rendement à impact, dans lequel la société de gestion a investi 30 millions d’euros de capital initial. La mission du fonds est de «financer et de s’engager activement auprès d’entreprises de divers secteurs ayant le potentiel de favoriser la transition vers une économie « net zéro carbone »», détaille un communiqué. TIC se concentrera sur trois catégories d’investissements et/ou d'émetteurs : les obligations vertes ou liées au développement durable ainsi que les pure-players déjà impliqués dans la transition énergétique et ; les émetteurs ayant signé un engagement international en faveur du changement climatique ; et ceux qui agissent dans tous les secteurs avec un potentiel de réduction significative des émissions de CO2. Le fonds se fixera des objectifs en matière d’impact fondés sur les plus hauts standards de l’industrie, tels que : une réduction de 30 % de l’intensité carbone par rapport à l’indice ESG High Yield; un investissement minimum de 25 % dans des émetteurs fortement exposés au changement climatique, qui doivent accélérer leur transition et dont l’impact peut être significatif (industrie manufacturière, agriculture, transport, etc.); et une contribution à l’auto décarbonation annuelle de 5 % par secteur, à titre d’effort maximal. Tikehau Capital entend enfin définir des opportunités d’impact pour chaque investissement et aider les émetteurs à s’engager vers un avenir plus durable. « L’investissement à impact doit désormais toucher les marchés obligataires. Nous sommes déterminés à déployer une stratégie d’engagement qui contribue à cette initiative mondiale pour les entreprises d’atteindre des émissions nettes nulles d’ici à 2050 ou plus tôt, et de chercher à offrir à nos investisseurs la possibilité de combiner performances financières et extra-financières à travers leurs allocations dans l’obligataire », commente Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de capitaux de Tikehau Capital.
DNB Asset Management, filiale de gestion du groupe financier norvégien DNB, a obtenu le label ISR belge Towards Sustainability pour son fonds DNB Nordic Equities. DNB Nordic Equities est un fonds actions investi dans les pays d’Europe du Nord (Suède, Norvège, Danemark, Finlande) qui applique une approche stricte en matière d’exclusions en éliminant de son portefeuille les entreprises dans les secteurs du tabac, l’armement controversé et conventionnel, la pornographie, le charbon, les énergies fossiles, l’alcool et les jeux d’argent, entre autres. Le fonds, géré par Øyvind Fjell et son équipe, applique également des filtres « d’inclusion » pour intégrer dans le portefeuille des entreprises vertes, notamment dans les segments des énergies renouvelables, les biocarburants et l’économie circulaire. DNB AM a déjà obtenu le label ISR allemand FNG et le Luxflag Environment pour d’autres fonds de leur gamme ; DNB Nordic Equities est le premier à obtenir le label Towards Sustainability.
La boutique lituanienne INVL Asset Management a lancé au Luxembourg sa stratégie phare investie dans les obligations européennes et les marchés émergents, rapporte Citywire Selector. Le fonds, géré par Regimantas Valentonis, a été lancé en Lituanie en 2010 et avait 29 millions d’euros d’encours sous gestion fin juin. Il est enregistré en Allemagne et au Luxembourg. Il devrait prochainement être agréé dans d’autres pays germanophones et d’Europe du nord. INVL gère 1,3 milliard d’euros.
Ark Invest est la première société de gestion à révéler le niveau de frais de son ETF bitcoin, établissant ainsi une référence pour le secteur, rapporte le Financial Times. Ces frais seront de 0,95 %. Le Ark21Shares Bitcoin ETF suivra la performance du bitcoin en dollars, mesurée par la performance de l’indice S&P bitcoin. L’ETF détiendra aussi des bitcoin et sera négocié sur le CBOE BZX. A ce jour, au moins 11 maisons ont annoncé leur projet de lancer des ETF crypto, dont FIdelity, First Trust et WisdomTree. La SEC n’en a toujours pas approuvé.
L’impact trouve sa place dans les produits de dette privée. Eiffel Investment Group annonce le closing final de son fonds Eiffel Impact Debt à 576 millions d’euros. Vingt-six investisseurs institutionnels lui ont apporté leurs engagements en l’espace d’un peu plus d’un an, parmi lesquels AG2R La Mondiale, Aréas Assurances, L’Auxiliaire, Aviva, Carac, Groupe Camacte, Casden, La Cipav, CNP Assurances, Ethias, Groupama, Harmonie Mutuelle, IRP Auto, Macif, Maif, MGEN, Mutavie, Natixis Assurances, Prépar-Vie, Sacra, Securex, Société Générale Assurances, Suravenir et UMR. C’est plus du double que ce qui avait été annoncé pour le premier closing. Eiffel Impact Debt, fonds de dette privée, place le risque d’impact au même niveau que le risque financier. Il a pour objectif d’octroyer des financements en dette senior à une trentaine d’entreprises de taille intermédiaire françaises et européennes, pour des investissements unitaires de 10 à 100 millions d’euros, seul ou en commun avec d’autres investisseurs. Les prêts sont tous assortis, aux côtés des covenants financiers classiques, de covenants extra-financiers, ou covenants d’impact. Ces derniers sont déterminés, pour chaque entreprise financée, en collaboration avec les dirigeants, pour cibler des axes spécifiques de progrès particulièrement pertinents pour l’entreprise en question (création d’emplois sur l’horizon du financement octroyé par le fonds, réduction du bilan carbone, éducation et formation, inclusion, etc.). Le covenant d’impact peutpermettre aux entreprises de moduler le coût de leur financement, à la hausse comme à la baisse. Au 30 juin 2021, les 14 investissements déjà réalisés par le fonds ont permis la mise en place de 29 covenants d’impact couvrant huit Objectifs de développement durable des Nations unies.
Amiral Gestion a annoncé que son fonds Sextant France Engagement avait obtenu le Label ISR gouvernemental. Le fonds avait été déjà labellisé France Relance à l’automne 2020. «Engagée depuis 2015 dans la gestion de fonds et mandats ISR et signataire des PRI, Amiral Gestion poursuit le renforcement de sa stratégie d’investissement responsable. Cette montée en puissance s’inscrit dans la continuité de l’intégration des fondatrices du cabinet de conseil Efires en septembre 2020 et du lancement de la Stratégie d’Investissement Responsable 2020-2023», explique un communiqué. Lancé fin novembre 2020, le fonds Sextant France Engagement est un fonds d’actions françaises de toutes tailles de capitalisation boursière éligible au PEA. Il intègre une approche d’engagement actionnarial sur les dimensions extra-financières des entreprises pour les accompagner dansleur développementet leur transformation et est géré par Sébastien Ribeiro et Bastien Goumare,
Vatel Capital doit annoncer ce matin avoir référencé son fonds flexible Vatel Flexible chez cinq assureurs français. Il s’agit de Generali Patrimoine, Intencial Patrimoine, AG2R La Mondiale Partenaires, Spirica et Cardif France. Vatel Capital gère environ 480 millions d’euros et est spécialisée dans l’investissement dans les PME cotées et non cotées.
CIC Private Debt met un terme à la levée de son cinquième fonds dédié à la mezzanine et à l’unitranche. La filiale du groupe Crédit Mutuel Alliance Fédérale a ainsi réuni 450 millions d’euros (dont 40 millions du CIC), soit 50% de plus que pour son précédent millésime, daté de 2016. Baptisé CIC Mezzanine & Unitranche Financing 5 (CIC MUF 5), ce véhicule a été abondé par des investisseurs institutionnels français et des family offices. Il se focalise sur les financements d’entreprises affichant entre 5 et 30 millions d’euros d’Ebitda. Une stratégie identique à la précédente génération de fonds, qui était investie équitablement entre unitranche et mezzanine.
HANetf et Saturna Capital lancent un ETF durable géré de manière active avec une compensation carbone, le premier du genre en Europe, selon les deux protagonistes. Saturna Sustainable ESG Equity HANzero Ucits ETF sera coté à Londres début juillet. Saturna Capital est une société de gestion d’actifs spécialisée dans l’investissement socialement responsable gérant plus de 5 milliards de dollars d’actifs. L’ETF suivra la même stratégie d’investissement que le fonds commun de placement en actions durables de Saturna basé aux États-Unis, lancé en 2015 et géré par les mêmes gérants, Jane Carten et Scott Klimo. Le fonds procède à une sélection positive des facteurs ESG, tels que les entreprises faisant preuve d’une gouvernance d’entreprise jugée excellente, d’un engagement à réduire l’impact environnemental dans les domaines des émissions de carbone, de l’eau et des déchets, et de caractéristiques sociales jugées positives. La sélection négative exclut les entreprises engagées dans des activités à haut risque ESG (par exemple, pas d’alcool, d’armes, de jeux d’argent ou d’extraction de combustibles fossiles). Le fonds investit à l'échelle mondiale. L’ETF est le deuxième de HANetf à appliquer une compensation carbone. Ce système appelé «HANzero» permet aux investisseurs, en partenariat avec South Pole, de neutraliser directement les émissions de carbone de leurs investissements par le biais de projets tels que la conservation de la forêt de Topaiyo en Papouasie-Nouvelle-Guinée et la centrale hydroélectrique de la rivière Musi à Sumatra, en Indonésie.
Nordea Asset Management lance la stratégie «Global Climate & Social Impact», un produit thématique d’actions mondiales géré par l’équipe thématique ESG, en charge du Nordea 1 - Global Climate and Environment Fund. La stratégie a été conçue pour les investisseurs à la recherche de solutions qui réunissent à la fois les dimensions sociales et environnementales du développement durable. Les gérants de portefeuille visent à générer des rendements attrayants en investissant dans des entreprises qui apportent des solutions significatives pour répondre à des besoins sociaux et environnementaux urgents. «Avec la stratégie Global Climate & Social Impact, les investisseurs peuvent jouer un rôle actif dans la transition vers une économie verte inclusive», commente un communiqué. Elle est classée Article 9 selon la réglementation SFDR.
BlackRock a annoncé la lancement du fonds Systematic Multi-Strategy ESG Screened Fund, son premier fonds Ucits multi-stratégies alternatives liquides mono-manager avec une liquidité quotidienne en Europe (hors France). «Le fonds est conçu pour générer des rendements plus équilibrés et cohérents à travers les cycles de marché pour les investisseurs qui recherchent une diversification en actions mais qui veulent plus que les faibles rendements actuellement offerts par les obligations plus traditionnelles», explique un communiqué. Le fonds adoptera des stratégies incluant l’allocation d’actifs directionnelle, la stratégie macro et la stratégiedéfensive long/short actions. Jeff Rosenberg en sera le gérant principal. Le même produit avait été lancé aux Etats-Unis il y a six ans par l'équipe Systematic Fixed Income qui gère environ 82 milliards de dollars. Les stratégies systématiques représentent environ 257 milliards chez BlackRock. Le fonds nouvellement lancé est classé dans la catégorie Article 8 du règlement de l’Union européenne sur la publication des informations relatives à la finance durable (SFDR). Il a été conçu pour éliminer l’exposition aux émetteurs impliqués dans des activités telles que les armes controversées, les sables bitumineux, le charbon thermique, le tabac et les armes à feu civiles, ainsi que les émetteurs qui violent le Pacte mondial des Nations unies, et pour éliminer les émetteurs ayant les scores ESG les plus faibles, précise BlackRock.
DWS annonce le lancement de son nouveau fonds institutionnel ESG Infrastructure Debt Fund (EIDF), un fonds dans le domaine des solutions alternatives et de la dette privée. Il se concentrera sur les secteurs d’infrastructure européens axés sur le développement durable qui contribuent à rendre la société et les économies plus durables. " L’ESG jouera un rôle clé dans toutes les allocations stratégiques du fonds, ciblant des secteurs tels que : les énergies renouvelables, le numérique, l’efficacité énergétique / les services publics, la mobilité propre / les transports et les infrastructures sociales. Le fonds investira dans 10 à 15 projets de dette d’infrastructure privée (prêts et billets), dont environ 70 % en dette senior et environ 30 % en dette junior, avec une contribution ESG positive essentielle au processus d’investissement. Dans le but d’obtenir des rendements durables, il visera un revenu de rendement net de 3,5 % par an (4,0 % brut) et bénéficiera du régime Solvabilité II», précise un communiqué. DWS indique avoir reçu la note la plus élevée de l’agence indépendante de notation et de recherche ESG Vigeo Eiris pour l’alignement du fonds EIDF sur les définitions des activités de durabilité par les normes internationalement reconnues. «Le fonds EIDF a été lancé en réponse à la demande manifeste des investisseurs pour les infrastructures, la dette et les produits durables. Nous pensons que les compagnies d’assurance, les fonds de pension et les investisseurs à la recherche de duration, de diversification et de prime de rendement dans un environnement obligataire à faible rendement seront particulièrement intéressés par ce fonds», a déclaré Sundeep Vyas, responsable de la dette d’infrastructure, Europe, chez DWS. DWS rappelle avoir créé sa plateforme de dette d’infrastructure en 2014 et opère à travers Londres et New York. Depuis sa création, l'équipe a levé 3,1 milliards d’euros de capitaux et a déployé 2,5 milliards d’euros dans des investissements de dette d’infrastructure privée à l'échelle mondiale (en décembre 2020).
Legal & General Investment Management, la plus grande société de gestion britannique, a prévenu que les sociétés de private equity ne devraient pas être autorisées à acquérir Wm Morrison pour les «mauvaises raisons», comme profiter du portefeuille immobilier de la chaîne de supermarchés ou endetter la société. Ce commentaire de LGIM, l’un des 10 principaux actionnaires de Morrisons, intervient au moment d’une vague sans précédent de prises de participation de sociétés de private equity dans des entreprises britanniques. Morrisons a accepté une acquisition de 9,5 milliards de livres par Fortress et attiré l’intérêt d’autres sociétés de private equity, Clayton, Dubilier & Rice et Apollo.
Artemis Investment Management annonce la création d’une version Ucits de son fonds à impact enregistré au Royaume-Uni, le Artemis Positive Future Fund. Le produit créé fera partie de sa Sicav luxembourgeoise disponible pour les investisseurs continentaux européens. Il reste géré conjointement par l'équipe de quatre gestionnaires qui ont rejoint Artemis en novembre 2020 en provenance d’Aegon Asset Management, où ils dirigeaient le fonds Aegon Global Sustainable Equity : Craig Bonthron, Neil Goddin, Jonathan Parsons et Ryan Smith Le fonds cherche à identifier et à investir dans des entreprises qui créent un changement positif dans leurs secteurs et dans la société. Il comporte de 35 à 45 lignes avec une concentration sur les moyennes capitalisations. Il n’est pas encore enregistré en France.
Les fondateurs de la banque d’affaires Zaoui & Co, Michael et Yoel Zaoui, ont annoncé ce mercredi le lancement à la Bourse d’Amsterdam d’Odyssey Acquisition, une société d’investissement cotée (Special purpose acquisition company, Spac) destinée à réaliser l’acquisition d’une entreprise dans les secteurs de la santé ou de la technologie, des médias et des télécoms. Odyssey Acquisition vise une levée de fonds de 300 millions d’euros. Les frères Zaoui se sont associés pour l’occasion à Jean Raby, l’ancien directeur général de Natixis Investment Managers, à Michel Combes, notamment ancien directeur général d’Altice, et d’Olivier Brandicourt, ancien directeur général de Sanofi. Michel Combes et Jean Rabyont travaillé ensemble chez Alcatel-Lucent puis chez Altice. Michael Zaoui sera le président d’Odyssey, Yoel Zaoui et Raby en seront les co-directeurs généraux. Goldman Sachs et JPMorgan dirigent l’offre publique initiale d’Odyssey, ABN Amro Bank jouant également un rôle. Michael et Yoel Zaoui ont passé une grande partie de leur carrière séparément chez Morgan Stanley et Goldman Sachs. Ils se sont associés en 2013 pour créer Zaoui & Co. Plusieurs autres banquiers ont déjà lancé des Spac ces derniers mois, comme Jean-Pierre Mustier (ex-directeur général d’UniCredit), Martin Blessing (ex-Commerbank) et Tidjane Thiam (ex-Credit Suisse). En France, Matthieu Pigasse avait ouvert la voie avec Mediawan en 2016 et 2MX Organic fin 2020.