Axa Investment Managers (Axa IM) a annoncé, ce jeudi, un changement de dénomination pour ses fonds appliquant les critères les plus exigeants en matière de gestion environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). La société de gestion va apposer le terme ACT dans le nom de ces fonds qui sont tous catégorisés article 9 selon le règlement européensur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (SFDR). Ce, dans le but de clarifier son offre auprès des distributeurs et investisseurs finaux. La gamme de fonds ACT d’Axa IM cible des objectifs de durabilité spécifiques autour de problématiques telles que le changement climatique et les inégalités, en ligne avec les critères ESG et/ou les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Les noms des fonds de la gamme ACT évolueront progressivement pour inclure le terme «ACT », qui signifie «agir» traduit en français. Ces changements seront effectués en plusieurs vagues, débutées en août et septembre 2021, précise Axa IM. La firme ajoute que d’ici à la fin de l’année, certains fonds seront également repositionnés ou lancés, sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires. Sept fonds se sont déjà vus apposer la mention ACT dans leur dénomination, à savoir les fonds AXA WF Framlington Human Capital, AXA WF Framlington Social Progress, AXA WF Multi Asset Optimal Impact, AXA WF Global Green Bonds, AXA WF US High Yield Bonds Low Carbon, AXA WF US Corporate Bonds Low Carbon et AXA WF Framlington Clean Economy. «Les clients et régulateurs demandent de plus en plus de transparence et de simplicité de la part des gestionnaires d’actifs lorsqu’il s’agit d’aider les investisseurs à comparer différents produits ESG. Nous pensons qu’une catégorisation plus claire de notre offre contribuera à répondre à ce souhait. En effet, une terminologie commune à tous les produits qui composent notre catégorie ESG la plus ciblée vise à aider nos clients à identifier plus aisément ces fonds et à avoir une meilleure compréhension de nos critères », affirme Hans Stoter, responsable mondial d’Axa IM Core.
Legal & General Investment Management (LGIM) a lance le L&G India INR Government Bond, le premier ETF en Europe à fournir une exposition dédiée aux obligations gouvernementales indiennes en devises locales. L’ETF est coté sur le London Stock Exchange, la Deutsche Börse et Borsa Italiana. Il suivra la performance de l’indice JP Morgan India Government Fully Accessible Route (FAR) Bonds. Il affiche un taux de frais sur encours de 0,39 %. L’ETF est enregistré à la vente en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Irlande, aux Pays-Bas, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Finlande, en Espagne et au Luxembourg.
Nordea Asset Management a liquidé, ce mardi, le fonds obligataire Nordea 1 - European Corporate Bond Fund Plus après avoir reçu le jour même un ordre de substitution correspondant à 90% des parts du fonds. Les administrateurs de la Sicav ont jugé que les encours restants du compartiment, lancé en décembre 2008,ne permettaient plus de sa gestion de manière efficiente. Au 22 octobre, les encours du fonds s'élevaient à451 millions d’euros selon les estimations d’Euronext 360 Funds.
Une guerre des prixbrutale pour les ETF liés aux bitcoin et cotés aux États-Unis pourrait être ouverte dès lundi, moins d’une semaine après le lancement du premier véhicule de ce type, estime le Financial Times. Van Eck a déposé une demande auprès de la Securities and Exchange Commission pour lancer son ETF Bitcoin Strategy (XBTF) «dès que possible» et a signalé qu’il facturera des frais de gestion de seulement 65 points de base. Ces frais sont nettement inférieurs aux 95 points de base du ProShares Bitcoin Strategy ETF (BITO), qui a accumulé plus d’un milliard de dollars d’actifs après son lancement la semaine dernière. Le Bitcoin Fund (BTF) de Valkyrie Investments, qui a rejoint la mêlée vendredi, affiche également des frais de 95 points de base. Nathan Geraci, président de l’ETF Store, un conseiller financier basé au Kansas, estime que ce n’est probablement que la première étape d’une bataille pour les portefeuilles des investisseurs.
Katko Capital, la société de gestion fondée par Guillaume Dalibot un ancien gérant de La Financière de l’Echiquier, a lancé le fonds Katko Fund en septembre 2021 avec environ 60 millions d’euros d’actifs sous gestion, annonce un communiqué. Katko Fund sera investi dans un portefeuille concentré de sociétés cotées de qualité au sein d’un univers principalement européen. Les gérants, Guillaume Dalibot et Pierre Laccourreye, ont vocation à détenir les positions le plus longtemps possible, et à peu faire tourner le portefeuille. Le fonds est au format Ucits. La totalité de l’équipe de Katko Capital investit « une partie importante de sa fortune personnelle» aux côtés des investisseurs. Cela concerne le duo de gérants et Alban Stiévenart, le directeur des opérations et responsable du développement. Denis Dalibot, le père de Guillaume Dalibot, ancien président du conseil de surveillance d’Agache, a aussi placé de l’argent dans le fonds. Ce dernier est membre d’un research advisory board composé de trois personnes. «Nous pensons qu’investir dans le fonds, de même que l’absence de commissions de performance, nous permet d’avoir le meilleur alignement d’intérêts possible avec les investisseurs», indique un communiqué. Les décisions d’investissement dépendent uniquement de la recherche financière et stratégie maison de Katko Capital. De plus, la société a mis au point un outil de notation de la gouvernance en interne pour refléter l’importance de ce sujet. Le fonds détiendra seulement des sociétés ayant de bonnes notes dans ce domaine. Agréée enavril dernierpar l’Autorité des marchés financiers, Katko Capital a été fondée en 2019par Guillaume Dalibot, un ancien gérant de La Financière de l’Echiquier, qui a aussi travaillé pour Alken Asset Management. La société de gestion est détenue à 100 % par Guillaume Dalibot. L’équipe se compose aussi de Pierre Laccourreye, un ancien analyste de Gestion 21, et d’Alban Stiévenart, un ancien de Longane Capital. Avec son fonds, la nouvelle société cible une clientèle de personnes privées, family offices et investisseurs institutionnels, précise Guillaume Dalibot à NewsManagers.
La Banque des règlements internationaux (BRI) compte lancer début 2022 un fonds destiné à canaliser les réserves des banques centrales mondiales vers des projets verts dans la région Asie-Pacifique. Le fonds, appelé Asian Green Bond Fund, offrirait un pipeline aux banques centrales pour investir dans des obligations émises par des souverains et des entreprises qui respectent des normes vertes internationales strictes, a indiqué la BRI dans un communiqué. «Le fonds travaillera en étroite collaboration avec la Banque asiatique de développement (BAD) et d’autres institutions financières de développement ainsi qu’avec d’autres émetteurs», précise le communiqué. Le nouveau fonds suivra deux autres fonds d’obligations vertes que la BRI a déjà lancés au cours des deux dernières années, soulignant l’importance croissante que les banques centrales accordent au soutien des efforts de lutte contre le changement climatique. La Banque du Japon, par exemple, a décidé en juillet de commencer à acheter des obligations vertes en utilisant ses réserves de change, en grande partie comme un geste symbolique pour sensibiliser à la nécessité de promouvoir la finance verte.
La société de gestion Amundi va procéder à la fusion de deux fonds obligataires le 14 janvier 2022, a appris NewsManagers. La Sicav Amundi Oblig 5-7 Euro (55 millions d’euros d’encours au 20 octobre 2021) va être absorbée par le fonds commun de placement Amundi Social Bonds, lancé en février dernier et cumulant 224,7 millions d’euros d’encours au 20 octobre 2021. Les deux fonds sont gérés par Isabelle Vic-Philippe, responsable de la gestion obligataire euro aggregate chez Amundi. La Sicav Amundi Oblig 5-7 Euro vise à surperformer un indice de JP Morgan via une exposition d’obligations souveraines européennes investment grade dont lamaturité est comprise entre5 et7 ans. Le FCP Amundi Social Bonds investit, lui, dans des obligations internationales ayant pour but de financer des projets à dimension sociale et intègrent des caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernancedans sa construction de portefeuille.
La société de gestion Sanso IS a annoncé ce 21 octobre avoir ouvert son fonds Smart Climate aux investisseurs particuliers. La stratégie, lancée il y a quatre ans pour un institutionnel, dispose déjà de 150 millions d’euros d’encours. Le prix de la part s'élevait ce 19 octobre à 1 042,28 euros. La stratégie sélectionne des titres axés sur la réduction des différents risques liés au changement climatique et sur la gestion de ces risques par les entreprises. Elle effectue notamment une exclusion sectorielle (tabac, charbon, armes controversées), et suit une approche best-in-class qui écarte 20% minimum de l’univers de départ. Le fonds possède «une exposition aux différents risques liés au changement climatique identifiés par la TCFD (Task Force on Climate Related Financial Disclosure) significativement inférieure au MSCI World» et est «exposé à des entreprises qui ont, en moyenne, une meilleure gestion de ces risques que leurs pairs». La performance sera évaluée au regard de celle de l’indice MSCI World Index Euro.
Le gestionnaire d’actifs britannique M&G Investments vient d’annoncerle lancement de deux nouvelles stratégies crédit. Ces deux nouveaux fonds constituent les versions durables des fonds phares M&G European Credit Investment et M&G Total Return Credit Investment. Le fonds M&G Sustainable European Credit Investment, géré par Gaurav Chatley et l’ensemble de l’équipe M&G Public Fixed Income, applique une stratégie durable répliquant la philosophie de gestion bottom-up et value du fonds M&G European Credit Investment. Appliquant une approche value similaire, Richard Ryan est à la tête du fonds M&G Sustainable Total Return Credit Investment, conçu comme un fonds obligataire durable à gestion flexible. Le fonds investit dans des obligations d’entreprises investment grade et à haut rendement sur les marchés développés, tout en maintenant la duration globale du fonds proche de zéro sur l’ensemble du cycle d’investissement. Les deux fonds sont classés article 8 du règlement SFDR.
Credit Suisse et BlackRock ont annoncé ce 21 octobre avoir noué un accord pour créer des solutions de private equity pour investisseurs particuliers. Elles couvriront les «Supertrends», des tendances sociétales à long terme,identifiées parCredit Suisse : les valeurs des millennials, les sociétés anxieuses et l’économie des seniors. Un premier fonds, dénommé Health and Wellbeing Fund, va couvrir quatre sous-thèmes, dont la santé physique et le bien-être, la santé mentale et le développement, la nutrition et les ressources, et la santé financière. Ces thèmes sont également conformes à certains objectifs de développement durable des Nations unies qui favorisent l’accessibilité, l’abordabilité, l’innovation et l’inclusion.
Axa Investment Managers a annoncé ce 20 octobre le lancement du fonds Axa WF Euro Inflation Plus, qui vise à surperformer l’inflation en zone euro, sur une base annualisée et net de frais courants. Cette stratégie, pilotée parJonathan Baltora, directeur des obligationssouveraines, de l’inflation et des devises, avec l’aide de l'équipe inflation, va utiliser une allocation flexible entre les obligations nominales et celles indexées à l’inflation, combinée à une gestion active des points mort d’inflation. Le fonds ne possède pas d’indice de référence obligataire traditionnel, sa performance sera donc comparée au taux d’inflation dans la zone euro exprimé par les indices des prix à la consommation hors tabac harmonisés, publié par Eurostat. En cas d’accélération de l’inflation, l’équipe de gestion pourra décider d’investir dans des obligations indexées à l’inflation à maturités courtes ainsi que dans des stratégies de points morts d’inflation (les anticipations d’inflation du marché), qui consistent à se positionner à la hausse des anticipations d’inflation et recevoir le coupon qui correspond à l’écart entre l’inflation anticipée et l’inflation effectivement réalisée. En cas de ralentissement de l’inflation, la stratégie pourra investir jusqu’à 100 % de son actif net dans des obligations à taux fixe et se positionner à la baisse des anticipations d’inflation. Le fonds peut investir dans des titres souverains ainsi que dans des obligations d’entreprises (à hauteur maximale de 20 % de son actif net), ainsi que dans des obligations émises dans des pays émergents appartenant à l’OCDE. Le véhicule investira uniquement dans des titres de créance de qualité Investment Grade. L’exposition à ces marchés pourra alors être couverte ou non contre l’inflation via l’utilisation de swaps d’inflation, à la discrétion de l’équipe de gestion. Le Fonds est catégorisé «article 8» selon la réglementation européenne Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). Au-delà des politiques d’exclusion d’AXA IM, le fonds chercheraà surperformer la note ESG d’un portefeuille de comparaison parallèle, défini en interne par le gérant à des fins ESG en tant qu’outil d’allocation d’actifs stratégique et composé à 80 % de l’indice Bloomberg Barclays World Govt Inflation-Linked All Maturities 1-5yr et à 20 % de l’indice ICE BofA 1-5 Year Global Corporate
Le suédois EQT a annoncé qu’il allait lever un fonds à impact baptisé EQT Future, pour lequel il vise 4 milliards d’euros d’engagements. Ce fonds ciblera les investissements de long terme dans des entreprises jugées matures et ayant un impact positif. Paul Polman, ancien directeur général d’Unilever, et Jacob Wallenberg, président d’Investor AB (le plus gros actionnaire d’EQT), coprésideront le «conseil de mission» d’EQT Future, qui fournira l’orientation stratégique et des conseils axés sur l’impact. Une partie de l’intéressement (carried interest) du fonds sera liée à la réalisation d’indicateurs clés de performance au niveau du portefeuille, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Oddo BHF AM a annoncé le lancement d’Oddo BHF Future of Finance, un fonds thématique d’actions mondiales investi à la fois dans des sociétés financières jugées innovantes et dans de nouveaux acteurs qui entrent en compétition avec le secteur bancaire traditionnel, explique un communiqué. «Il a pour objectif de capter la mutation que connaît actuellement le secteur financier mondial, qui, d’après nos analyses, constitue un thème de croissance structurelle solide», ajoute la société de gestion filiale du groupe Oddo BHF. Le fonds vise des entreprises internationales de toutes tailles de capitalisation, dans tous les pays et dans tous les sous-secteurs. Il consiste en un portefeuille de40 à 60titres et est géré par Alex Koagne, spécialisé en investissement et analyse de valeurs financières cotées. «La transformation des sociétés financières sur leurs quatre principaux domaines d’activité (financement, épargne, paiement et assurance) est inévitable. Grâce à l’innovation technologique, un certain nombre de nouveaux acteurs financiers répondent mieux aux nouvelles attentes des consommateurs en leur proposant une expérience clients totalement novatrice. Cette tendance de fond se reflète dans les gains de parts de marché pour ces acteurs innovants et représente pour eux l’assurance d’une croissance de long terme», déclare Alex Koagne. Oddo BHF AM revendique des encours gérés de 65 milliards d’euros au 31 août 2021.
Starwood Capital a annoncé la clôture de son dernier fonds immobilier «opportuniste», Starwood Distressed Opportunity Fund XII (SOF XII), avec des engagements dépassant les 10 milliards de dollars. Son véhicule précédant, SOF XI, avait levé 7,6 milliards de dollars. Avec les engagements existants pour d’autres véhicules d’investissement immobilier privés, Starwood Property Trust, Inc, Starwood Real Estate Income Trust, Inc et Starwood Energy Partners, les actifs sous gestion de Starwood Capital totalisent maintenant plus de 95 milliards de dollars. Les sociétés affiliées de Starwood Capital ont déjà conclu ou se sont engagées à conclure 25 transactions dans le cadre de SOF XII, nécessitant plus de 3,5 milliards de dollars de capitaux propres. Ces investissements sont réalisés en Australie, en Angleterre, au Danemark, en Irlande, en Italie, au Japon, en Espagne et aux États-Unis. Starwood Capital a été fondé en 1991 et compte environ 4.000 salariés dans le monde.
Le premier ETF sur des futures sur le bitcoin devrait se négocier à partir de mardi 19 octobre 2021, rapporte le Wall Street Journal. Ce Bitcoin Strategy ETF a été créé par ProShares. D’autres fonds du même type devraient suivre dans les quinze jours qui viennent, la Securities and Exchange Commission envisageant d’autres candidatures déposées en août par Valkyrie Investments, Invesco et VanEck. Les sociétés en question pensent que leurs projets seront approuvés. Ces fonds ne détiendront pas de bitcoins réels. Ils négocieront des contrats à terme sur bitcoins, qui s'échangent séparément sur des Bourses américaines réglementées comme le CME.
La société de gestion américaine Franklin Templeton a enregistré trois nouveaux compartiments actions internationales au sein de sa Sicav luxembourgeoise. Cesfonds - Franklin Disruptive Commerce, Franklin Genomic Advancements et Franklin Intelligent Machines - misent sur l’innovation thématique. Le fonds Franklin Disruptive Commerce investira dans des compagnies bénéficiant des progrès réalisés dans les domaines émergentsdu e-commerce, dont l'économie partagée, qui facilitent, personnalisent et sécurisent davantageles transactions pour les consommateurs comme pour les sociétés. Quant au fonds Franklin Genomic Advancements, il investiradans des sociétés qui bénéficient ou qui permettent des avancées dans les technologies et techniques de recherche basés sur l'étude des génomes ayant pour but d’allonger ou d’améliorer la qualité de vie. Enfin, le fonds Franklin Intelligent Machines sera exposé aux sociétés profitantou facilitant l’essor des techniques demachine learning,notamment dans les secteurs de la robotique, des véhicules autonomes ou encore de l’analyse de données via des algorithmes. Les fonds sont gérés par Matthew Moberg depuis le bureau californien de Franklin Templeton à San Mateo. Il bénéficie du travail de plus de 30 analystes du Franklin Equity Group.
La Française AM a annoncé ce 15 octobre l’obtention du label ISR pour «La Française Carbon Impact Global Government Bonds», un fonds de dette souveraine lancé en avril 2021. Le fonds est co-géré par Hervé Chatot et Gaël Binot. Son objectif central est de contribuer au financement de la transition énergétique. Il est investi principalement dans des emprunts d’Etats des pays membres de l’OCDE et des pays émergents ainsi que des émissions quasi-souveraines, le fonds peut investir dans le secteur privé à des fins de diversification. Il est classé «article 9» selon le règlement SFDR.
Les investisseurs internationaux ont quitté cette semaine le crédit risqué, tout en pariant sur une large palette de fonds actions américaines, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 7 et le 13 octobre, les fonds obligataires ont connu une collecte hebdomadaire proche de zéro (+0,08 milliard de dollars, soit 0,07 milliard d’euros), après des semaines de flux positifs. Ce recul est principalement dû à une décollecte sur la plupart des véhicules positionnés sur les segments corporate et risqués du marché obligataire. Les fonds d’obligations investment grade ont enregistré leur première décollecte depuis six mois, avec -0,8 milliard de dollars. Les fonds plus risqués d’obligations à haut rendement (-1,8 milliard) et de dettes émergentes (-2,5 milliards) ont également connu une semaine difficile. Seuls les fonds d’obligations souveraines s’en sortent, avec +1,2 milliard pour les fonds de titres au nominal, +2,2 milliards pour ceux indexés à l’inflation, et même +0,4 milliard pour les fonds de titres municipaux américains, un plus haut depuis mi-septembre. Les fonds actions ont, eux, collecté 11,8 milliards de dollars, dont 5,8 milliards rien que sur les véhicules investis aux Etats-Unis. Sur ce marché, les choix des investisseurs ont été variés. Ils ont principalement sélectionné des fonds de grandes capitalisations (+3,7 milliards de dollars), des fonds de stratégie value (+1,9 milliard), mais aussi des fonds tech (+2,7 milliards) et de financières (+1,8 milliard). Seuls les fonds gérés avec un style croissance ont enregistré une décollecte significative, avec -1,9 milliard de dollars. Sur les autres zones géographiques, la collecte des fonds en actions européennes est quasi-nulle, tandis que les fonds d’actions japonaises et émergentes ont décollecté, de respectivement -0,6 et -0,8 milliard de dollars. Enfin, les investisseurs ont retiré 7,3 milliards de dollars des fonds monétaires.