Brummer & Partners, l’une des plus anciennes sociétés de hedge funds de Suède, a annoncé la fermeture pure et simple du fonds Frost Asset Management, lancé il y a près de deux ans, en janvier 2020. Le hedge fund qui était investi sur le marché obligataire scandinave a été durement touché par la récente volatilité sur les taux d’intérêt à court terme. Le fonds de 350 millions d’euros a perdu 17,6 % au cours du mois d’octobre, indique un communiqué diffusé en Suède. Le gros des pertes s’est produit au cours des derniers jours, «malgré les efforts intensifs de réduction des risques déployésnotamment au cours de la dernière semaine», précise le communiqué. «Les estimations actuelles pour le mois de novembre laissent présager de nouvelles pertes et il est probable qu'à la fin du mois de novembre, la valeur des parts du fonds aura chuté de plus de 20 % par rapport au début de l’année (à la mi-novembre, cette chute était d’environ 22 %), ce qui, selon le règlement du fonds, signifie que la prise de risque active du fonds et les positions existantes doivent être liquidées» En conséquence, Frost Asset Management a décidé de liquider le fonds. Ce hedge fund était géré par Martin Larsén et Anders Augusén. Brummer & Partners y avait investi via son fonds de fonds Brummer Multi-Strategy.
Credit Suisse et J.P. Morgan Asset Management viennent de lancer le Credit Suisse JPMorgan Sustainable Nutrition Fund, un fonds actions thématique sur la nutrition. Ce véhicule compte déjà 250 millions de dollars d’encours. Le fonds va investir dans des entreprises qui s’intéressent aux liens entre la nutrition, la santé, la biodiversité et le climat, et se concentrera en particulier sur les entreprises qui rendent les systèmes alimentaires moins intensifs en carbone. Il vise à répondre aux objectifs de développement durable numéro 2 (Faim zéro) et 13 (Lutte contre le changements climatiques) des Nations unies. Il sera composé de 40 à 60 lignes. «Le fonds aborde le thème de la nutrition en se focalisant sur les innovateurs de petite et moyenne capitalisation tout au long de la chaîne de valeur – de la culture à la consommation des aliments, en passant par leur transformation. L’agriculture verticale, les protéines végétales et les tests alimentaires sont quelques-unes des nombreuses activités dans lesquelles le fonds investira à travers trois sous-thèmes : l’agriculture durable, les processus alimentaires efficaces ainsi que les régimes alimentaires sains et durables», précise Credit Suisse dans un communiqué.
HANetf vient de lancer un ETF sur les actifs numériques et la blockchain en partenariat avec ETC Group. L’ETC Group Digital Assets & Blockchain Equity Ucits ETF sera coté sur le London Stock Exchange mi-novembre et sera enregistré à la vente en Europe. L’ETF Koin offrira une exposition pure aux sociétés de l'écosystème des actifs numériques et de la blockchain, y compris celles qui ont des activités commerciales dans le domaine des technologies de la blockchain, notamment le minage de crypto-monnaies, la technologie de la blockchain ou le négoce et les échanges de crypto-monnaies. Il suit l’indice Solactive ETC Group Digital Assets and Blockchain Equity et affiche un taux de frais sur encours de 0,60 %.
Pictet Alternative Advisors (Europe) S.A. a annoncé ce 16 novembre le lancement d’Elevation Core Plus, un nouveau fonds consacré aux placements en private equity immobilier. Il complète la franchise Elevation, mise en place à la suite de la levée d’un premier fonds de stratégie value add, clôturé à un plafond fixe de 700millions d’euros en février 2020. Le nouveau fonds vise à offrir un rendement stable issu de revenus locatifs liés à l’indice des prix à la consommation, et une plus-value provenant de la gestion et de la valorisation des actifs. L’approche d’investissement exploite trois moteurs de croissance : la durabilité, le bien-être et la technologie. Le fonds investira principalement dans des immeubles d’habitation et de bureaux de haute qualité au sein des grandes villes d’Europe occidentale, dans des actifs caractérisés par leur situation particulière et dans des secteurs tels que la logistique du «dernier kilomètre», où la demande a explosé pendant la pandémie, l’e-commerce s’étant étendu à de nouveaux types de clients et domaines tels que la livraison dans l’heure. Le fonds sera géré par une équipe placée sous la direction de ZsoltKohalmi et composée de 11personnes. Le produit revêt la forme d’une Sicav S.A. Partie II de droit luxembourgeois, et bénéficie du label European Long-Term Investment Fund. Il comprend des compartiments à capital engagé ou à capital versé, ainsi que des compartiments à distribution ou à capitalisation. Il relèvera de l’article8 du règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation). La souscription minimale s’élève à 20.000euros dans la classe d’actions destinée aux investisseurs particuliers (classe d’actions R). Il n’offre pas de garantie du capital.
CPR AM a annoncé ce 15 novembre le lancement d’un fonds actions thématique sur la filière de l’hydrogène. L’univers d’investissement de cette nouvelle thématique sera constitué de l’ensemble de la filière de l’hydrogène, de l’amont (avec les énergies vertes) aux différents utilisateurs (par exemple, les industries automobile et ferroviaire), en passant par le stockage et la distribution, ce qui lui confèrera une bonne diversité. La gestion de ce nouveau thème, conforme aux exigences de l’article 9 du règlement européen dit Sustainable Finance Disclosure (SFDR), intégrera des critères ESG et une démarche d’amélioration dans le temps d’indicateurs d’impact. Les investisseurs y auront accès par le biais d’un OPCVM créé en fin d’année. «L’hydrogène fait partie intégrante de la solution pour parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050, et constitue une véritable révolution énergétique. Un écosystème d’ores et déjà investissable est en train de se mettre en place et présente un potentiel de croissance significatif. Nous sommes fiers d’être parmi les premiers sur le marché à investir cette thématique d’avenir, et de le faire via une gestion de conviction et une démarche d’impact », a déclaré Vafa Ahmadi, Directeur de la gestion actions thématiques et membre du comité de direction deCPR AM, dans un communiqué.
Berenberg lance un fonds de micro-capitalisations mondiales, le Berenberg International Micro Cap. Le fonds est investi dans des petites et micro-capitalisations basées hors d’Europe. Plus précisément, il se concentre sur des capitalisations inférieures à un milliard d’euros. D’un point de vue géographique, il cible les Etats-Unis et le Japon, mais aussi le Canada, Israël, Singapour, l’Australie et la Nouvelle Zélande. Berenberg International Micro Cap est géré par Peter Kraus et son équipe de petites capitalisations composée de Michael Schopf, Katharina Raatz, Johann Abrahams et Fabian Weinstock. L’indice de référence du fonds est le MSCI Monde hors Europe Micro Cap TR, que l’équipe de Berenberg a créé avec MSCI et qui comprend plus de 4.600 entreprises. Le portefeuille se compose actuellement d’environ 100 valeurs et a une capitalisation médiane de 450 millions d’euros. Le processus d’investissement est le même que celui du fonds européen European Micro Cap Fund créé en octobre 2017.
Les investisseurs ont fait preuve d’un certain conformisme dans leurs choix de fonds d’investissements cette semaine, en privilégiant les fonds de grandes capitalisations américaines, les fonds d’obligations investment grade et les fonds monétaires, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 4 et le 10 novembre, la collecte hebdomadaire des fonds actions s’est élevée à 17,5 milliards de dollars (15,3 milliards d’euros), principalement nourrie par les flux sur les fonds couvrant les Etats-Unis (+7,3 milliards de dollars). Les investisseurs ont majoritairement sélectionné des fonds de grandes capitalisations (6,1 milliards), du secteur des matériaux (1,8 milliard), et de petites capitalisations (1,5 milliard). A l’inverse, ils se sont délestés de fonds tech à hauteur de 1,6 milliard de dollars, et de fonds croissance (-1,1 milliard). Sur les autres zones géographiques, les investisseurs ont placé un nouveau milliard de dollars sur les fonds actions émergents, et 0,3 milliard sur les fonds actions Japon. Dans le même temps, ils ont retiré 1,7 milliard des fonds actions européennes. Sur l’obligataire, qui a attiré au total 15,5 milliards de dollars, les fonds de titres d’entreprises investment grade ont retrouvé des couleurs après six semaines de vache maigre, avec +6,1 milliards de dollars de flux nets. Ils sont suivis par les fonds d’obligations souveraines, qui ont collecté 3,8 milliards de dollars (dont 1,8 milliard sur les titres indexés à l’inflation), et les fonds à haut rendement (+2,9 milliards, plus haut sur ces sept derniers mois). Les fonds monétaires ont, pour leur, part, maintenu un haut niveau de collecte, avec +22,8 milliards de dollars.
State Street Global Advisors a annoncé ce 10 novembre le lancement de l’ETF SPDR Bloomberg Barclays China Treasury Bond UCITS. Ce fonds investit principalement dans des obligations du Trésor chinois, dont l’encours est d’au minimum 100 milliards de renminbis (14 milliards d’euros) et dont l’échéance résiduelle est d’un an ou plus.
Une deuxième société a renoncé à lancer un ETF de contrats à terme sur bitcoin, estimant que ces produits sont trop coûteux pour de nombreux investisseurs, rapporte le Wall Street Journal. Bitwise Asset Management a retiré mercredi dernier sa proposition de lancer un ETF bitcoin ce mois-ci, a déclaré la société dans un document réglementaire. Matt Hougan, directeur des investissements de Bitwise, a déclaré que le fonds aurait été confronté à un certain nombre de frais et de dépenses supplémentaires liés au renouvellement des contrats à terme d’un mois à l’autre, ainsi qu'à des problèmes d’approvisionnement sur le marché à terme lui-même. Bitwise, qui est basé à San Francisco, était l’une des près d’une douzaine de sociétés attendues pour suivre le lancement par ProShares le mois dernier du premier ETF à terme sur le bitcoin.
Le fonds R-co 4Change Human Values de Rothschild & Co fait peau neuve et devient R-co 4Change Inclusion & Handicap. Ce produit, lancé en 2015 par Martin Maurel (entré en 2017 dans le giron du groupe Rothschild & Co), était initialement tourné vers les entreprises qui affichaient les meilleures pratiques sociales vis-à-vis de l’ensemble de leurs parties prenantes. Rothschild & Co a souhaité le recentrer sur une thématique diversité et inclusion, plus actuelle, avec une attention particulière portée au handicap, et une dimension impact. Dans ce cadre, le fonds devientarticle 9au sens de la SFDR* et il a obtenu le label ISR français. «Le taux d’emploi de la population handicapée est édifiant», a expliqué Valérie Oelhoffen, l’une des gérantes du fonds, lors d’une présentation du fonds mercredi matin. Le taux d’emploi des personnes porteuses d’un handicap est estimé moitié moindre de celui du reste de la population, d’après le World report on disability 2011 réalisé par la Banque Mondiale et l’OMS. Et ce, alors que 15 % de la population mondiale est atteinte de handicap, selon des chiffres de 2019 de la Banque Mondiale. En pratique, pour composer son portefeuille tourné vers les entreprises les plus inclusives, Rothschild & Co a choisi cinq indicateurs: le pourcentage de femmes à des postes de direction, la mise en place de formations internes sur l’inclusion et la diversité, le programme d’accompagnement des communautés locales, le taux d’accidents au sein des sociétés et la mise en place de politiques d’intégration du handicap. La dimension impact se traduit par « une intentionnalité claire et lisible: favoriser l’émergence d’une société plus inclusive », selon l'équipe ESG de Rothschild & Co. Outre les cinq indicateurs qui permettent de sélectionner les entreprises, la société procède à une série d’exclusions. Cette démarche est couplée avec « un plan d’engagement cible sur quelques sociétés que nous souhaitons accompagner dans le temps dans l’amélioration de leurs pratiques inclusives, en particulier sur le handicap, avec un calendrier fixé à 2030 », complète l'équipe ESG. Un reporting d’impact annuel sera publié et permettra de revenir sur les évolutions en termes de résultats sur les cinq indicateurs d’inclusion de la stratégie, d’allocation de capital, de sélection des émetteurs et le temps de rétention, mais surtout sur l’avancée et les actions d’engagement réalisées. L’accent mis sur l’inclusion des handicapés est renforcé par un partenariat noué avec Café Joyeux, une chaîne de cafés-restaurants qui contribue à l’inclusion de personnes en situation de handicap mental et cognitif. Ainsi, une part de partage pour les premiers souscripteurs (dans la limite de 50 millions d’euros) prévoit le versement intégral des frais de gestion (hors frais administratifs) à Café Joyeux. Deux autres parts permettent le reversement d’une partie des frais. Le fonds affiche actuellement une vingtaine de millions d’euros. Il est positionné sur une cinquantaine de valeurs européennes. *SFDR: Sustainable Finance Disclosure Regulation
Rize ETF a lancé jeudi un ETF sur l’économie des paiements numériques, le Digital Payments Economy ETF. Le fonds a pour objectif d’offrir une exposition aux sociétés susceptibles de tirer profit de la transition structurelle des paiements traditionnels en espèces vers la rapidité et la commodité des portefeuilles numériques, des paiements numériques et des monnaies numériques. Ses principaux domaines d’investissement sont les réseaux de paiement par carte, les processeurs de paiement, les fournisseurs d’infrastructures de paiement, les fournisseurs de services et de solutions de paiement et les pionniers des devises numériques/crypto. Classé article 8, l’ETF est issu d’une collaboration entre Rize ETF et Euromonitor International, une société britannique de conseil stratégique et de recherche. Le nouveau fonds est coté à Londres et à Francfort. Rize ETF est un spécialiste londonien des ETF thématiques. La société, qui vient d’atteindre les 500 millions d’euros d’encours, cherche à s’implanter en France, nous a annoncé l’un de ses co-fondateurs dans une interview récente à NewsManagers.
La société américaine Sparkchange a fait coter le premier fonds indiciel permettant d’investir dans des quotas carbones, relaye Les Echos. Disponible à la Bourse de Londres, le SparkChange Physical Carbone EUA ETC (CO²) achète directement des droits à polluer sur le marché du carbone.
La Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la société de gestion allemande Allianz Global Investors (Allianz GI) ont lancé un fonds de fonds de 500 millions d’euros. Ce fonds vise à devenir une initiative phare de l’investissement à impact européenne, en mobilisant des capitaux privés afin de soutenir des projets d’actions climatiques dans des pays émergents. Dénommé Emerging Market Climate Action Fund (EMCAF), ce véhicule investira dans des fonds d’investissement spécialisés dans des pays en Afrique, en Asie, en Amérique Latine et en Moyen-Orient. La BEI sera la conseillère d’investissement, chargée de l’analyse du marché, de l’identification et de l’évaluation des investissements, y compris de leurs aspects environnementaux et sociaux. En tant que gérant de fonds alternatif (AIFM), AllianzGI sera responsable pour la gestion de fonds ainsi que les décisions d’investissement. La BEI investira 50 millions d’euros tandis que le groupe Allianz apportera 200 millions d’euros. Le fonds pension suédois Folksam va investir 150 millions d’euros. D’autres investisseurs se sont également engagé à investir dans ce véhicule, comme la banque de développement allemande KfW (25 millions d’euros), le Nordic Development Fund (15 millions d’euros) et le gouvernement de Luxembourg (15 millions d’euros). L’EMCAF vise à financer des projets des infrastructures pour la transition énergétique tels que des parcs éoliens terrestres, des centrales solaires photovoltaïques et des petites et moyennes centrales hydroélectriques. Ce fonds va également investir dans des projets de l’efficacité énergétique dans les secteurs du logement et de l’industrie ainsi que des solutions pour l’efficacité des ressources ou des avantages pour l’environnement. Afin d’aider des pays émergents à devenir plus résistants aux événements extrêmes liés au changement climatique comme des inondations ou des canicules, ce fonds va aussi investir dans des projets dans des villes et leurs systèmes de transport. Ce véhicule sera aligné avec le nouveau règlement de la taxonomie européenne ainsi apportera l’étiquette de l’aide publique au développement (APD) de l’OCDE «l’Organisation de coopération et de développement économiques».
Equita Capital SGR, la société de gestion alternative du groupe Equita, et Cordusio SIM, boutique du groupe UniCredit dédiée à la gestion de fortune, ont levé 50 millions d’euros pour leur Eltif Equita Smart Capital au cours d’un premier closing. Ce fonds, investi dans des entreprises italiennes non cotées, a comme objectif final de lever 140 millions d’euros. Le fonds a suscité l’intérêt des investisseurs «grâce à sa spécialisation sur l’Italie et le private equity, et aussi en raison des avantages fiscaux prévus par la réglementation sur les PIR alternatifs», explique un communiqué. La clientèle ciblée est celle des particuliers et des professionnels. Equita Smart Capital est distribué par Cordusio SIM et Allfunds Bank. Il a une durée de huit ans et une période d’investissement de quatre ans.
La société de gestion d’actifs réels Patrizia vient d’annoncer ce 4 novembre avoir remporté un mandat en dette immobilière avec un engagement initial de 50 millions de dollars (43 millions d’euros) par un assureur hongkongais. Dénommé PATRIZIA Global Real Estate Debt, ce fonds va réaliser quatre investissements au maximum en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Ce véhicule vise un rendement net annuelle de plus de 8%. Selon Patrizia, l’assureur hongkongais a l’intention d'étendre ce mandat au-delà de la somme initiale engagée. Patrizia gère actuellement plus de 48 milliards d’euros d’actifs.
Le néerlandais Triodos Investment Management lance un fonds qui vise à accroître l’accès aux énergies renouvelables dans les marchés émergents, le Triodos Sicav II – Triodos Emerging Markets Renewable Energy Fund. Ce fonds semi-ouvert dédié aux investisseurs professionnels part avec 29 millions de dollars. Il est géré par Angeles Toledo. Triodos Emerging Markets Renewable Energy Fund investit dans la transition énergétique des marchés émergents en fournissant de la dette senior à long terme à des projets éoliens, solaires et hydroélectriques. Le fonds finance également des initiatives commerciales et industrielles et des projets innovants qui touchent les particuliers, comme les mini-réseaux. En outre, le fonds dispose d’une allocation limitée pour investir dans des fonds de transition énergétique à fort impact, en mettant l’accent sur la phase de développement de nouveaux projets renouvelables.
Les fonds suisses ont collecté 45 milliards de francs (42 milliards d’euros) sur les neufs premiers mois de l’année, a annoncé l’Asset Management Association Switzerland. L’encours total a lui progressé de 9,6%, à 1.477 milliards de CHF. La collecte a été principalement nourrie par les fonds obligataires (+29,9 milliards de francs), suivis des fonds en actions (+7,3 milliards) et des fonds stratégiques de placement (+10,2 milliards). Les fonds monétaires ont, eux, enregistré une décollecte de 5 milliards de francs. Les fonds obligataires représentent désormais 442 milliards de francs, les fonds actions 682 milliards, les fonds stratégiques de placement 160 milliards, et les fonds monétaires 108 milliards.
Les investisseurs internationaux se sont montrés prudents dans leurs allocations dans des fonds, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 21 et le 27 octobre, ils ont placé 79,7 milliards de dollars (68,4 milliards d’euros) dans les fonds monétaires, le plus important montant enregistré en ce sens depuis avril 2020. Cela confirme les données du BofA October Global Fund Manager Survey, un sondage mené par la même division auprès de gérants internationaux, qui indiquait il y a quelques jours que l’allocation moyenne des investisseurs dans le monétaire avait retrouvé son point haut de l’été 2020, à 27% des portefeuilles. La méfiance des investisseurs a également profité aux fonds obligataires, dont la collecte de 8,7 milliards de dollars a été portée par les stratégies d’investissement dans les titres souverains (+3,6 milliards de dollars, dont 2,8 milliards pour les titres indexés à l’inflation). Parmi les autres sous-catégories, les fonds d’obligations d’entreprises investment grade ont attiré 0,9 milliard de dollars, contre 1,5 milliard pour les fonds à haut rendement, et un milliard pour les fonds d’obligations émergentes. Les fonds actions ont, eux, enregistré 28,1 milliards de dollars de flux nets, majoritairement issus des fonds de grandes capitalisations américaines (+18,4 milliards de dollars). Dans le monde, les fonds actions américaines mènent la collecte, avec +17,9 milliards de dollars. Dans les autres régions, on notera les collectes positives des fonds actions japonaises (+2,1 milliards de dollars), émergentes (+1,5 milliard de dollars) et européennes (+1,3 milliard de dollars).