L’industrie des fonds d’investissement en Europe s’est offert un nouveau record d’encours sous gestion au troisième trimestre 2021 selon les données de l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama) publiées le 29 novembre. Leurs actifs sous gestionatteignaient un total de 20.767 milliards d’euros à fin septembre 2021 (+1,7% par rapport à fin juin 2021), dont 13.114 milliards dans des fonds Ucits (+2% par rapport au deuxième trimestre 2021) et 7.653 milliards dans des fonds alternatifs (+1,3% par rapport au deuxième trimestre 2021). L’industrie des fonds européens a battu son record d’encours pour le quatrième trimestre d’affilée. Les fonds européens ont collecté 200 milliards d’euros net durant le troisième trimestre 2021. La collecte nette des fonds Ucits s’est réduite, passant de 210 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021 à 179 milliards d’euros au troisième trimestre 2021 (dont 4 milliards d’euros chez les investisseurs français). A contrario, les fonds alternatifs (FIA) ont engrangé une collecte nette de 21 milliards d’euros (dont 1,2 milliard d’euros auprès des investisseurs français)contre 18 milliards au deuxième trimestre 2021. Sur le segment des fonds Ucits, les fonds actions tirent la collecte au entre juillet et septembre en drainant64,4 milliards d’eurosmais bénéficient cependantd’entrées moins élevées que les trois précédents trimestres.En France, les fonds actions ont décollecté 1,4 milliard d’euros au troisième trimestre soit les pire flux enregistrés en Europe pour la classe d’actifs. En outre, les investisseurs européens ont placé 60,3 milliards d’euros dans les fonds multi-actifs entre fin juin et fin septembre 2021 (dont 300 millions de la part des investisseurs français)quand les fonds obligataires ont attiré 53,7 milliards d’euros dont 3,9 milliards d’euros auprès des investisseurs français. Quant aux fonds monétaires, les investisseurs européens les ont globalementdélaissé au troisième trimestre puisqu’ils ont décollecté à hauteur de 8,6 milliards d’euros même si en France, la classe d’actifs a enregistré des flux nets positifs de 1,3milliard d’euros. Concernant les FIA, les classes d’actifs obligataire et multi-actifs ont porté la collecte avec des entrées nettes respectives de 12,1 et 15,2 milliards d’euros. Les fonds alternatifs investis en actions ont, eux, subi des rachats nets de plus de 6 milliards d’euros.
Vanguard annonce avoir déposé un premier dossier d’enregistrement auprès de la Securities and Exchange Commission pour lancer le Vanguard China Select Stock Fund, un fonds d’actions chinoises onshore et offshore. Le fonds sera cogéré par Wellington Management Company et Baillie Gifford Overseas, deux sociétés de gestion partenaires de longue date de Vanguard. Le fonds doit être lancé au cours du premier trimestre 2022.
Le groupe financier américainNorthern Trust a été sélectionné par le groupe de gestion d’actifs australien Pendal, maison mère de JO Hambro Capital Management (JOHCM), pour fournir certains services administratifs à ses fonds d’investissementen Australie, au Royaume-Uni et en Irlande. Northern Trust va aussi fournir davantage de services à Pendal aux Etats-Unis où la firme s’occupe de l’administration de fonds, de la mise en conformité et sert d’agent de transfert ainsi que de dépositaire à JOHCM depuis l'établissement de son premier fonds mutuel américain en 2009. Les nouveaux services comprennent la comptabilité des fonds, le reporting financier et réglementaire, la gestion des collatéraux ainsi que des services de gestion de devises étrangères et de middle-office. Pendal gère des encours de 139,2 milliards de dollars australiens (88,2 milliards d’euros).
L’économie mondiale semble avoir tourné la page de la crise sanitaire. La croissance est soutenue et les marchés financiers restent bien orientés. Dans ce contexte, quels sont les placements à privilégier en 2022 ?
La Commission européenne a publié, ce jeudi, ses propositions d’amendements aux directives européennes sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) et Ucits. Les modifications englobent plusieurs domaines: arrangements de délégation de gestion dans l’Union européenne, gestion du risque de liquidité, publication d’information prudentielle, fourniture de services de dépôt et de conservation et octroi de prêts (loan origination) par les fonds alternatifs. Concernant la délégation de gestion, la Commission européenne propose notamment l’introduction d’un minimum de personnel pour les fonds alternatifs et les management companies (ManCo) conformes au régime Ucits opérant dans l’UE. Soit au moins deux personnes à plein temps ou deux personnes qui, même si elles ne sont pas employées par les acteurs concernés, doivent assurer la conduite de ces activités à plein temps et être basées dans l’UE. Un nouvel article donne pouvoir à la Commission d’adopter un acte délégué spécifiant les conditions de délégation de gestion et les conditions qui permettraient d’identifier une ManCo Ucits comme une boite aux lettres et non plus comme le gestionnaire du fonds Ucits. Un autre amendement proposérequiertla conduite par l’Esma d’une revue des pratiques de surveillance utilisées par ses pairsau sujet de la délégation en se focalisant sur l’empêchement de création de boites aux lettres. Au sujet de la gestion du risque de liquidité, des amendements sont introduits pour permettre aux FIA d’avoir accès à l’ensemble des outils nécessaires pour gérer ce risque dans les circonstances exceptionnelles. Outre la suspension des rachats, la Commission européenne propose qu’il soit demandé aux FIA de choisir au moins un autre outil de gestion de liquidité. Un autre article prévoit que l’Esma développe un projetdes standards techniques réglementaires fournissant les définitions et spécifiant les caractéristiques de ces outils de gestion de liquidité et d’en développer aussi sur la sélection et l’utilisation appropriée des outils de gestion de liquidité par les FIA.Un amendement de la Commission européenne prévoit de donner les pouvoirs aux régulateurs compétents d’ordonner à un FIA, qu’il soit européen ou non-européen,d’activer ou désactiver un outil de gestion de liquidité.
Atream, société de gestion indépendante spécialisée dans la gestion d’actifs et de fonds immobiliers hôteliers, vient d’obtenir le label ISR immobilier pour sa SCPI Atream Hôtels. Cette certification a été délivrée par l’AFNOR. Créée en 2016, la SCPI Atream Hôtels a été la toute première société civile de placement immobilier exclusivement dédiée à l’investissement dans des structures d’hébergements touristique, d’affaires et de services. Elle compte aujourd’hui 19 actifs et une participation, répartis entre la France et des pays de la zone euro, - Allemagne, Pays-Bas et Belgique.
VanEck a lancé en Europe le fonds indiciel coté VanEck Vectors Smart Home Active Ucits ETF, un ETF géré activement sur le thème des maisons intelligentes. Selon la maison américaine, il s’agit du premier ETF de ce genre en Europe.VanEck l’a coté àla Bourse de Milan. «Qu’il s’agisse de travail à domicile, de formation virtuelle, de divertissement, de services de livraison, d’achats en ligne ou même de télémédecine, tous les domaines de la vie sont de plus en plus introduits dans nos foyers depuis le monde extérieur. À l’avenir, l’intelligence artificielle pourrait même permettre aux appareils individuels de prédire les besoins et de réagir correctement en fonction de la situation spécifique de l’utilisateur», explique VanEck dans un communiqué diffusé en Italie. L’ETF comprend une sélection de 40 à 60 sociétés mondiales qui réalisent un chiffre d’affaires élevé dans le domaine de la maison connectée. Pour constituer le portefeuille de l’ETF, VanEck travaille avec Dasym, une boutique d’investissement néerlandaise. Le fonds affiche un taux de frais sur encours de 0,85 %.
La collecte historique des fonds actions a connu un coup d’arrêt, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Les investisseurs internationaux y ont retiré 2,7 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) entre le 18 et le 23 novembre, tandis que les fonds monétaires ont reçu 31 milliards de dollarsnets, et les fonds obligataires 5,5 milliards. Le relevé des flux de l’étude hebdomadaire porte exceptionnellement sur quatre jours d’activité, puisqu’elle a été réalisée hier en raison de la fermeture des banques pour la fête de Thanksgiving ce jeudi aux Etats-Unis. La décollecte sur les fonds actions touche la plupart des régions du monde. Les fonds actions US ont rendu 4,8 milliards de dollars, les fonds actions européennes 1,8 milliard, et les fonds actions émergentes 2,8 milliards. Seuls les fonds actions japonaises surnagent, avec +0,1 milliard de dollars de flux. Sur le marché américain, on observe de fortes disparités avec une collecte positive pour les fonds de petites capitalisations (+1,9 milliard de dollars), value (+1,5 milliard), et tech (+1,4 milliard), et une collecte négative importante pour les fonds de grandes capitalisations (-7,5 milliards) et croissance (-5 milliards). Au total, les fonds actions ont tout de même collecté 893 milliards de dollars depuis le début de l’année, bien au-dessus de la collecte cumulée de 785 milliards des 19 années précédentes, précisent les auteurs du rapport. Sur l’obligataire, la quasi-totalité de la collecte se concentre sur les fonds de titres d’entreprises investment grade (+3,1 milliards) et de fonds d’obligations souveraines (2,9 milliards, dont 1,5 milliard pour les titres indexés à l’inflation). A l’inverse, les fonds de titres à haut rendement et les fonds d’obligations émergentes ont décollecté, de respectivement 1,0 et 1,1 milliard de dollars.
BNP Paribas Asset Management lance BNP Paribas Social Bond Fund, un fonds obligataire visant à financer des projets à impacts sociaux positifs, classé article 9 selon SFDR (règlement européensur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers). Au moins 75 % du portefeuille est investi en obligations sociales et durables labellisées, d’entreprises favorisant l’accès aux services essentiels (eau, santé), à un logement abordable, à l’emploi, à la sécurité alimentaire, au progrès socioéconomique, et aux infrastructures de base. De plus, jusqu’à 25 % du fonds peut être placé dans des obligations émises par les entreprises socialement responsables, sélectionnés selon le modèle de notation développé par BNPP AM, un «score inclusif» classant les émetteurs sur leurs pratiques sociales visant à réduire les inégalités. Enfin, un maximum de 10 % du portefeuille est investi dans des instruments de microcrédit qui contribuent à donner accès aux services financiers aux petites entreprises et aux particuliers dans les marchés émergents. «La montée en puissance du poids de l’obligataire dans la gestion thématique, historiquement davantage tournée vers les actions, et l’émergence des considérations sociales chez les investisseurs sont deux évolutions majeures de notre industrie. Le lancement de ce fonds Social Bond y répond et permet une orientation directe du capital vers les activités créant des impacts sociaux positifs, telles que des programmes d’allocations chômage ou le financement de logements sociaux. En complément, notre méthodologie exigeante apporte une réelle valeur-ajoutée, en évaluant non seulement la qualité de l’émetteur mais aussi celle des projets financés», commente Arnaud-Guilhem Lamy, responsable des stratégies obligataires euro aggregate au sein de BNP Paribas Asset Management et gérant du BNP Paribas Funds Social Bond.
BlueBay Asset Management a lancé un fonds crédit multi-actifs avec un biais ESG qui se classe article 8. Le BlueBay Total Return Diversified Credit ESG sera investi dans des obligations mondiales à haut rendement, des prêts bancaires, des obligations financières, des obligations convertibles, du crédit structuré, sur les marchés développés et émergents. Il sera géré par le responsable du crédit multi-asset Raphael Robelin et le gérant senior Blair Reid, qui seront aidés par Maria Satizabal. BlueBay précise que le fonds évitera les sociétés dont les revenus proviennent des sables bitumineux et du forage en Arctique, et limitera l’exposition aux sociétés dont les revenus proviennent du charbon thermique ou de l’exploration et de la production de combustibles fossiles. Il exclura également les souverains qui n’ont pas ratifié l’accord de Paris sur le climat. En outre, les armes controversées et le tabac ne seront pas inclus dans le fonds.
Cathay Innovation et Seaya Ventures ont annoncé ce 23 novembre le premier closing de leur fond Latam, un fonds multisectoriel destiné aux startups d’Amérique latine qui contribuent à redéfinir leur secteur et la société dans son ensemble. Basé à Mexico, le Seaya Cathay Latam Fund mettra en relation directe les entrepreneurs locaux et les ressources mondiales nécessaires à la création et au développement d’entreprises résilientes, leaders sur leur marché au niveau régional, voire mondial. L’objectif du fonds est d’atteindre 125 millions de dollars. Le nouveau fonds investit dans des entreprises axées sur les technologies transformatrices en privilégiant les financements de séries A et B, tout en préservant une marge de manœuvre pour d'éventuels tours de table complémentaires. Il intègre la durabilité au cœur du cycle d’investissement pour donner aux jeunes entreprises les outils nécessaires pour se développer de manière responsable, tout en maximisant leur impact. Il s’agit notamment de startups qui s’adressent aussi bien aux consommateurs qu’aux entreprises dans les secteurs de la fintech et de la proptech, de la mobilité, de la healthtech, de l’alimentation, de l’agriculture, ou encore de la cybersécurité. En septembre, l'équipe a réalisé son premier investissement dans la fintech chilienne Xepelin, lors d’un tour de table de 230 millions de dollars. Parmi les investissements précédents dans la région, nous pouvons citer Kueski et Lana au Mexique, Facily et alt.bank au Brésil, RobinFood en Colombie et Fracttal au Chili.
La société de gestion Mimco AM a annoncé ce 23 novembre le lancement de Mimco Revitalize, un fonds commun de placement dédié à l’immobilier allemand. Ce véhicule de droit français, labellisé ISR, qui appartient à la catégorie des fonds d’investissement alternatif, va axer sa politique d’investissement essentiellement sur la revitalisation d’immeubles destinés à accueillir prioritairement des bureaux, des commerces et du résidentiel. Le fonds sera distribué auprès des family offices, gestionnaires de fortune, CGPI et banques privées, et a une taille cible de 300 millions d’euros.
Fidelity, UBS et State Street Global Advisors ont confirmé que, comme leurs concurrents BlackRock et Invesco, ils cherchent à lancer des produits offrant une exposition aux cryptomonnaies, comme le bitcoin, rapporte Ignites Europe. Les actifs des ETF et fonds exposés aux cryptomonnaies ont atteint 10,5 milliards d’euros, selon Morningstar. XBT, qui fait partie de CoinShares, est le plus gros fournisseur en Europe, avec des actifs de 5,4 milliards d’euros, suivi par 21Shares (2,1 milliards d’euros).
Auris Gestion lance une offre de multigestion socialement responsable (ISR). Un processus dénommé « PAN-ISR » (Programme d’Analyse ISR) permet de classer les fonds et ETF de l’univers d’investissement dans différentes catégories : fonds/ETF conformes à l’article 8 SFDR, ou encore plus engagés, comme les fonds/ETF conformes à l’article 9 SFDR ou encore labellisés. L’offre est disponible au travers de différentes prestations : conseil en allocation, gestion sous mandat (comptes titres, assurance-vie luxembourgeoise FID/FIC, assurance-vie française) ou encore gestion de fonds (en ce compris pour la gestion de fonds dédiés ou sur mesure). Elle est totalement modulable selon le cahier des charges des partenaires/clients. Auris Gestion réalise un scoring interne de l’intensité ISR des fonds et ETF. Cette note se fonde sur le positionnement des fonds et ETF parmi leurs pairs en matière d’investissement durable et aussi en matière de performance financière. Cette approche permet de garder comme objectif celui de la performance financière. Auris Gestion garde «une véritable agilité» dans l’allocation factorielle des portefeuilles ISR/ESG et «ne tombe pas dans l’écueil du biais de style ou sectoriel», indique un communiqué.
La société suédoise de hedge funds Brummer & Partners a recruté Henrik Nyblom, un gérant spécialiste des technologies de Swedbank Robur, pour gérer un mandat qui sera initialement réservé aux investisseurs du fonds Brummer Multi-Strategy. Le mandat déploiera une gestion long/short sur les sociétés technologiques d’Europe, notamment d’Europe du Nord. Brummer & Partners y allouera 1,5 milliard de couronnes suédoises, soit environ 150 millions d’euros. Henrik Nyblom a 25 ans d’expérience comme gérant et analyste dans le secteur des technologies. Ces dernières années, il a géré l’un des principaux fonds tech d’Europe, le Swedbank Robur Ny Teknik. Le nouveau mandat devrait être lancé au printemps 2022.
Tabula Investment Management Limited a annoncé ce 22 novembre avoir listé une part couverte en euros de son ETF UCITS Asia ex-Japan High Yield Corporate USD Bond ESG sur la plateforme allemande Xetra. L’ETF a été coté à la Bourse de Londres au début du mois de septembre et a déjà attiré 100 millions de dollars d’actifs de la part d’investisseurs institutionnels, précise la société. Ce véhicule a été développé en partenariat avec le gérant d’actifs chinois Haitong International Asset Management. Ce fonds est classé sous l’article 8 dans le cadre du règlement SFDR de l’UE.
Mainfirst vient de lancer le fonds Mainfirst Megatrends Asia, a appris Das Investiment. La stratégie, qui va être gérée par Frank Schwarz, se concentrera, comme son nom l’indique, sur les mégatendances en Asie. Elle est comparable à celle du fonds Mainfirst Global Equities Unconstrained. Le véhicule compte 90 millions de dollars à l’amorçage, et le portefeuille est concentré sur 30 à 40 valeurs.Le produit est classé article 8 selon la réglementation SFDR.
Amundi a annoncé ce 22 novembre la cotation de deux nouveaux ETF ESG marchés émergents à la Bourse de Londres. Ces deux produits ont été développés et lancés en collaboration avec le gestionnaire d’actifs international AllianceBerstein. Les ETF Amundi MSCI Emerging ex-China ESG Leaders Select UCITS ETF DR et Amundi MSCI China ESG Leaders Select UCITS ETF DR permettent aux investisseurs de s’exposer aux actions émergentes hors Chine et aux actions chinoises. Ces nouveaux ETF intègrent des critères ESG et relèvent de l’article8 de la réglementation SFDR. Ils excluent les entreprises impliquées dans des activités controversées telles que le tabac, les armes et le charbon thermique. Ils suivent égalementune approche «Best in Class», en sélectionnant les entreprises de chaque secteur, dont le score ESG figure dans le Top50%.
Le niveau d’injection d’argent frais de la part des investisseurs mondiaux s’est quelque peu tari cette semaine, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research.Entre le 11 et le 17 novembre, les fonds actions ont dominé le classement avec une collecte de 13,2 milliards de dollars (11,7 milliards d’euros), en retrait toutefois de 4,3 milliards par rapport à la semaine précédente. Ils sont suivis par les fonds monétaires, qui ont reçu 7,8 milliards de dollars nets (contre 22,8 milliards sept jours plus tôt), et les fonds obligataires, avec 6,2 milliards (15,5 milliards il y a une semaine). Dans la catégorie des actions, les investisseurs ont majoritairement choisi des véhicules axés sur les Etats-Unis (+3,3 milliards de dollars) et l’Europe (+2,7 milliards), et ont délesté ceux sur le Japon (-2,2 milliards). Sur le marché américain, les fonds de grandes et de petites capitalisations s’en sortent avec des collectes positives (+3,6 milliards et +2,1 milliards respectivement), tandis que les stratégies croissance ont rendu 0,9 milliard. Aucun fonds sectoriel américain ne dépasse le milliard de dollars de collecte ou de décollecte. Sur les obligations, les fonds de titres d’entreprises investment grade se classent en première position en termes de collecte, avec +3 milliards de dollars nets. Ils sont suivis par les fonds de titres souverains indexés à l’inflation (+1,9 milliard), et les fonds de dettes bancaires (+1 milliard). A l’inverse, les fonds d’obligations émergentes ont décollecté 0,9 milliard de dollars.
UBS vient d’annoncer l’ouverture d’un nouveau bureau à Singapour, afin de fêter ses 50 ans dans le pays. Il s’agit du plus grand bureau de la banque suisse en Asie-Pacifique, qui comprendra le hub de finance durable d’UBS pour soutenir les investissement ESG dans la région. L’Asie-Pacifique est une priorité stratégique pour la banque suisse, a souligné Ralph Hamers, le directeur général du groupe. Le bureau singapourien sera l’un de deux importants centres de tenue de compte pour la gestion de fortune dans la région. Il sera également le siège de la banque d’investissement en Asie du Sud et le hub Asie-Pacifique pour le forex et le crédit. La responsabilité d’UBS Singapour incombe à August Hatecke, par ailleurs co-responsable de la gestion de fortune en Asie-Pacifique.